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Animal - Page 213

  • untoitpourles abeilles.fr : le site internet pour sauver les abeilles

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    Abeille butinant des fleurs. Photo archives Sud Ouest / Xavier Léoty

    Depuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions du monde. En Europe, la France est le pays le plus touché par ce phénomène. Or, en butinant l'abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Sa disparition, qu'elle soit due aux pollutions, aux pesticides, herbicides, prédateurs comme le frelon asiatique, ou à toute autre cause, serait une véritable catastrophe pour la planète, la nature et l'humanité. Et pas seulement en la privant de miel.

    Parrainer une ruche

    Vous voulez sauver les abeilles ? Vous adorez le miel ? Que vous soyez un particulier ou une entreprise, ce site internet est fait pour vous : Un Toit pour les Abeilles vous permet, moyennant une participation, de parrainer une ruche. Vous recevrez au moins six pots de miel dans l'année et vous aurez contribué à préserver les petites ouvrières de la pollinisation. Afin de permettre l'installation de la ruche et de laisser le temps aux abeilles de butiner, un engagement minimal d'un an vous sera demandé. Et vous rejoindrez ainsi les 3000 particuliers et 250 entreprises qui parrainent déjà des ruches.

    Comment ça marche ?

    Le principe est simple. Une colonie d’abeilles comprend environ 40.000 abeilles. Le site permet de les parrainer, par tranche de 4.000 abeilles. Dix particuliers au maximum peuvent être associés à une même ruche.  On s'inscrit sur le site, selon deux grilles tarifaires. L'une pour les entreprises, l'autre pour les particuliers. Pour les particuliers, le tarif d'entrée est de 8 € TTC par mois (96 €/an), le plus haut est de 25 € TTC par mois (300 € TTC/an). Plus on cotise, plus on parraine d'abeilles et plus on reçoit de pots de miel... Ainsi, pour 8 € par mois, on parraine 4.000 abeilles (10% d'une colonie) et on reçoit 6 pots de miel de 250 g par an. En prime, on a son nom inscrit sur la ruche, les pots de miel, ainsi que sur la page du site (sauf si on ne le souhaite pas) consacrée au parrainage des particuliers. Pour les entreprises, les tarifs sont plus élevés, mais ils permettent, entre autres, d'installer des ruches sur son toit (1.500 €/an/ruche pour plus de 5 ruches), d'organiser des expositions, et de produire des pots de miel à ses couleurs... Classe, non ?

    Que l'on soit parrain ou pas encore inscrit, le site propose également des journées de découverte des abeilles et du métier d'apiculteur. L'accueil est gratuit. Une bonne idée de sortie en famille ou avec ses amis, en ce joli mois de mai propice aux longs week-ends....

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    LES ABEILLES EN CHIFFRES

    • 13 millions de colonies manquantes au sein de l'Union européenne pour polliniser les cultures selon une étude publiée en janvier. Le continent ne disposerait que des deux tiers de colonies d'abeilles nécessaires à une pollinisation optimale.
    • 70% C'est la proportion des plantes sauvages ou cultivées en France qui dépendent de la pollinisation assurée par les abeilles et les pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages...)

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  • Birdify : bientôt, un "Shazam des oiseaux" en Gironde

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    Une bécassine des marais, photographiée par Alain Noël, "Sentinelle" de Ma Planète, au parc ornithologique du Teich (Gironde)

    Tout le monde connaît Shazam, cette appli miraculeuse qui permet à chacun d'identifier gratuitement toutes (ou presque) les musiques du monde, sur son smartphone.

    Le rêve de tous les écolos serait de pouvoir disposer de la même appli pour reconnaître tous (ou presque) les chants d'oiseaux, quand ils se baladent dans la nature.  Grâce à Biosong, une société girondine, et à la Ligue de la protection des oiseaux (LPO), ce rêve devrait devenir prochainement réalité. 

    oiseaux,shazam,chant,informatique,application,biosong,lpoLe projet "Birdify", c'est son nom, est l'application mobile développée par Biosong, basée à Carignan-de-Bordeaux, qui permettra aux apprentis ornithologues de "shazamer" l'oiseau qui chante au coin du bois, afin de le reconnaître, parmi les 150 référencés en Europe.  Mais l'entreprise est ardue : "Il nous faut 10 à 12 chants pour identifier une espèce avec précision car il existe des chants de printemps, d'hiver ou encore amoureux", explique Anne-Laure Bedu (photo ci-contre), de Biosong.  L'équipe de Birdify travaille ainsi à l'élaboration de ce moteur de recherche depuis deux ans.

    Une fois l'espèce identifiée, Birdify donnera accès à différentes ressources sur l'oiseau : photos, dessins, habitats, environnement, mythes, etc. L'appli se veut pédagogique mais souhaite aussi proposer une expérience de "science participative" : les enregistrements étant géolocalisés, les utilisateurs pourront contribuer au repérage territorial des espèces et des flux migratoires. A ce titre, la Région Aquitaine soutient le projet, à hauteur de 164.250 euros. Le projet Birdify a également pour parrain et marraine le Museum National d'Histoire Naturelle et la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

    oiseaux,shazam,chant,informatique,application,biosong,lpoLe prototype Birdify devait voir le jour courant printemps 2014, avec une application disponible sous iOs et Android.  Mais les passionnés devront attendre encore. Selon l'ornithologue Claude Feigné (photo ci-contre)du parc ornithologique du Teich (Gironde) qui collabore au projet, Birdify aura un peu de retard... Shazamer les oiseaux, ce n'est vraiment pas si facile. A suivre.

    Cathy Lafon

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    DES SITES QUI PERMETTENT DE TELECHARGER DES CHANTS D'OISEAUX

  • Planète vidéo: dans la peau d'une ourse slovène

    Ourse tolosa slovene.jpg

    Ourse Tolosa, Slovénie 2013. Copyright Michel Tonelli-Blizzard Productions.

    L’ours mange des larves, ronfle allongé sur le côté ou fait tomber des arbres: pour la première fois en Europe, grâce à une caméra embarquée, les images du quotidien d’un ours brun européen, filmées par l’animal lui-même, nous font entrer dans l'intimité de sa vie. Egalité des sexes oblige : l'ours est une ourse.

    Ce qu'a vu Tolosa

    Le projet est le fruit d’une collaboration entre le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, qui abrite actuellement une exposition sur l’ours, et le documentariste animalier Michel Tonelli. Pendant un mois, en octobre 2013, Tolosa, une ourse sauvage de Slovénie âgée de quatre ou cinq ans, a été équipée d’une caméra, qui a filmé et stocké cinq minutes de tournage par heure et ce, douze heures par jour. Au total, vingt heures d’images vues par Tolosa ont ainsi été engrangées.

    Pas de révolution scientifique

    L’expérience n’a pas révolutionné ce que savent déjà les scientifiques du répertoire comportemental des ours bruns d’Europe. "Mais pour la première fois, ils voient les choses du point de vue de l’ours, explique Henri Cap", zoologue au Muséum. "Jusqu’à présent, les scientifiques ne disposaient que d’observations indirectes faites par l’homme et encore sont-elle plutôt rares en Europe", précise-t-il.

    La preuve de l'intelligence de l'ours

    "Grâce à ces images, on rentre dans l’univers propre spécifique de l’espèce", poursuit l’éthologue. Par exemple, lorsque le plantigrade passe à côté d’une cabane construite par les hommes où il a vécu manifestement une "mauvaise expérience", il détourne la tête et déguerpit immédiatement. L'effet est troublant : comme si on était un ours, on prend peur. Les Français, depuis Descartes, ont du mal à admettre l'existence de l'intelligence animale, en dehors de signes, qui leur ressemblent. "Là, on a pour la première fois une preuve irréfutable d’un raisonnement chez un non grand singe" alors "que tous les gens qui travaillent sur l’ours savent très bien que c’est un animal extrêmement intelligent", ajoute Henri Cap.

    ours les angles.jpgDes comportements encore mystérieux

    Tolosa se filme elle-même en train de secouer un sorbier blanc pour en recueillir les fruits. On la voit également déployer une incroyable délicatesse pour prélever des larves d’insectes. Certains comportements de l'ourse sont inexpliqués : elle fait ainsi tomber des arbres morts pour un motif qui reste mystérieux pour les scientifiques. Est-ce un jeu ou une action destinée à faciliter leur colonisation future par des insectes ? On est encore loin de tout connaître de cet animal fascinant...

    Une population en augmentation

    La population des ours qui menaçait de totalement disparaître en France dans les années 1990, n’a été sauvée que grâce à la réintroduction du plantigrade, avec des lâchers d’ours slovènes dans les Pyrénées, sources de polémique. Depuis, le nombre d'ours augmente peu à peu dans les Pyrénées françaises : on en a détecté vingt-cinq au minimum en 2013, soit trois de plus qu'en 2012.

    Le projet du film de Michel Tonelli qui a déjà réalisé  le documentaire "Vivre avec les ours", vise aussi à mieux faire connaître le plantigrade, dont on sait qu'il continue de susciter une vive querelle entre les pro et les anti-ours.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    PLUS D'INFO

    • Ces images, qui ont été analysées par des spécialistes, sont disponibles sur internet en cliquant ICI
    • Une compilation « d’une journée type d’un ours » réalisée à partir des images les plus intéressantes, est également visible au Museum d'histoire naturelle de Toulouse.

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    • Les articles de Ma Planète sur les ours : cliquer ICI