En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le hasard ferait bien les choses, si nous n'étions avertis de la délicate question de la présence dans nos nappes phréatiques de résidus phythosanitaires... Il ne s'agit nullement de joindre l'utile à l'agréable, mais de constater que de l'eau aux pesticides, il n'y a vraiment qu'un pas.
Et là, pas de bonne nouvelle pour nous remonter le moral ... Ou si bonne nouvelle il y a, elle n'est qu'apparente. En 2010, le nombre de Français contraints de subir des coupures d'eau en raison d'un taux de pesticides trop élevé s'est effondré. De 34 300 personnes en 2009, on serait passé à 8 939 en 2010. Cela ne saurait mieux tomber, au moment où la France est sérieusement épinglée par Bruxelles, pour la qualité de ses eaux, surchargées en nitrates...
Des doses en pesticides en quantité cinq fois supérieures
"Mais c'est pas bon, tout ça !" Pas de panique, internautes de peu de foi : il faut "relativiser". Ce sont des résidus chimiques qui restent très faibles, selon les experts du ministère de l'Agriculture. Ouf, on a eu chaud. Sauf qu'on ne peut s'empêcher de penser qu'ils se cumulent avec ceux, nettement plus importants, admis dans les fruits et légumes. Dont l'addition des doses admissibles n'a jamais non plus véritablement été prise en compte. Cette remarque frappée au coin du bon sens, constitue d'ailleurs un des thèmes privilégiés de Veillerette et de bon nombre de scientifiques spécialisés dans la question des résidus chimiques présents dans notre alimentation. Comme nous suivons les consignes des "cinq fruits et légumes par jour" : pesticides au petit-déj, pesticides aux repas, bien arrosés d'eau pour faire descendre le tout... Sacré cocktail final pour la santé !
Pollueurs-pas payeurs
Une telle "prescription" ne va pas non plus dans le sens du principe "pollueur-payeur", auquel échappe largement déjà l'agriculture française sur l'eau, comme le souligne un rapport du Conseil d'Etat de juin 2010 : "L'eau et son droit". "L'agriculture bénéficie d'une situation historiquement dérogatoire ; elle occasionne des pollutions très importantes, qui contrarient les efforts nationaux d'amélioration de la qualité de l'eau et valent à la France des poursuites et des condamnations répétées par les autorités communautaires", souligne la vénérable institution. Toujours selon le Conseil d'Etat, "les agriculteurs ont en outre été dispensés, de fait, du paiement des redevances de dépollution normalement dues aux agences de l'eau, tout en bénéficiant de leurs aides". Pourtant, et c'est toujours le Conseil d'Etat qui parle, l'agriculture est à l'origine de de 60 % de la pollution par les phosphates, de 70 % de celle par les pesticides et de 75% de celle par les nitrates. Les Français eux paient la double facture : avec leur porte-monnaie, pour les coûts liés à la dépollution, et éventuellement, avec leur santé.
Je sais pas vous, mais moi, je vais me remettre un petit coup de ce délicieux vin bio, comment s'appelle-t-il déjà... ?
"Malus sieversii", la pomme originelle du Kazakhstan. DR
Aujourd'hui s'ouvre la Semaine des alternatives aux pesticides. Même si l'agriculture biologique a progressé depuis l'an dernier, il y a, hélas, peu de chance pour que le tableau des pesticides en France et dans le monde soit plus riant aujourd'hui qu'en 2011. Si l'on est en manque de littérature anxiogène, il suffit de se replonger dans deux livres-enquêtes sur le sujet publiés l'an dernier : "Le livre noir de l'agriculture", d'Isabelle Saporta, et "Notre poison quotidien", de Marie-Monique Robin. Les pratiques et les faits énoncés sont suffisamment effrayants pour qu'on cesse illico de manger quantité de produits agro-alimentaires courants et qu'on saute direct dans la première épicerie bio du coin, en s'efforçant de vider son cerveau de tous les souvenirs liés aux malbouffes passées....
La pomme originelle comme alternative aux pesticides
La bonne nouvelle, c'est qu'on a retrouvé, en 2010, la pomme originelle du jardin d'Eden : grand-mère de toutes nos pommes, le fruit tentateur d'Adam pousse dans les montagnes kazakhes. Résistante à toutes les maladies, elle permettrait d'épargner aux pommes de nos supermarchés les 35 pesticides qui les rendent présentables. Mais comment est-elle arrivée jusqu'à nous ? Son histoire est un beau conte de fée de la biodiversité et de la chaine alimentaire, dans lequel nos amis les ours, parfois bien mal accueillis dans nos montagnes locales, jouent le premier rôle.
La pomme, fruit préféré des Français
Après la pomme du péché originel, il y eut la pomme empoisonnée de Blanche-Neige, dans le dessin animé de Walt Disney (1937), la chanson de Maurice Chevalier, "Ma pomme, c'est moi", le "belle pomme, belles dents", né dans les années 70, puis la pomme symbole de la campagne électorale de Jacques Chirac à l'élection présidentielle de 1995, repris par le "Mangez des pommes" des Guignols de l'info, et il y a toujours les pommes d'amour, vendues dans les foires au plaisirs... Autant dire qu'entre les Français et la pomme, c'est une longue histoire. Ils en croquent d'ailleurs 20 kg par personne et par an. 1 580 000 tonnes ont été récoltées en 2010. Le revers de la médaille, est que la pomme détient aussi le record d'être le fruit que reçoit le plus de pesticides et fongicides chaque année, avec en moyenne 26 ou 27 traitements par an !
"Dans la peau, il ya les vitamines"
Pourquoi cet acharnement chimique contre la pomme ? Il s'agit de pousser ses rendements, pour répondre à l'agriculture intensive et parvenir à 70 tonnes de rendement à l'hectare, contre 20 en bio. Les frères Grimm ne se doutaient pas que la belle pomme rouge qui empoisonnait Blanche-Neige en 1812, serait un jour truffée de résidus de pesticides... Pas plus que mon grand-père, dont chaque repas s'achevait rituellement par une pomme, qu'il ne pelait jamais : "Mais pépé, pourquoi tu la pèles pas, ta pomme "? " Parce que c'est dans la peau qu'il y a les vitamines, petite ...". Aujourd'hui, si on veut éviter les résidus des pesticides, c'est 8 mm de fruit qu'il faudrait enlever, et les pesticides pénètrent désormais au coeur du fruit... Alors, les vitamines de pépé...
Il était une fois, il y a 65 millions d'années...
Revenons à nos pommiers. Dans la région d'Almaty (qui signifie "riche en pommes"), dans le sud-est du Kazakhstan, aux confins de la Chine, poussent des pommiers sauvages, nés il y a des millions d'années au pied du massif du Tian Shan. En 1929, un biologiste russe avance l’idée que ces pommes seraient les ancêtres de nos pommes modernes. Une hypothèse confirmée récemment en 2010 par des analyses ADN : ces pommiers sauvages sont bien à l’origine des quelque 6000 variétés de pommes existant aujourd’hui.
La pomme d'Adam et Eve est le fruit de la gourmandise des ours
Catherine Peix, documentariste, a sillonné la région avec Aymak Djangaliev, un agronome kazakh qui a fait l'inventaire de la "Malus sieversii", le joli nom de la pomme d'Almaty. Elle a réalisé un film, "L'origine de la pomme ou le jardin d'Eden retrouvé", qui raconte les vergers somptueux de la pomme originelle : des troncs jusqu'à 2m de large, qui montent à 20 ou 30 m, des fruits de toutes les couleurs et de goûts variés. "Pas un seul arbre ne ressemble à son voisin", dit-elle. Bien supérieures aux pommes sauvages, généralement petites et amères, les pommes d'Almaty sont grosses et goûtues, grâce à la sélection des ours. En effet, les pépins de pommes, enfermés dans une enveloppe, ne peuvent devenir graines. Interviennent alors dans l'histoire les ours gourmands, habitants de ces montagnes, qui choisissent les pommes les plus grosses et les plus sucrées... L'enveloppe du pépin se déchire dans leur intestin, et les semences, revenues à la terre, germent et croissent par milliers, résistant naturellement, grâce à leur diversité génétique, aux maladies et aux attaques des insectes.
Des pommes sauvages pour une arboriculture sans pesticides
L'avenir bio de nos pommes pourrait donc passer par ces pommiers, venus directement du passé, et rendre grâce aux ours du Kazakhstan. Par croisements de nos espèces actuelles avec le matériel génétique de ces pommiers sauvages, on peut en effet imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. La "Malus sieversii" (en fleurs, photo ci-contre) détient peut-être ainsi en elle les solutions pour une arboriculture sans pesticides... Encore faut-il que ces pommiers sauvages, trésors de biodiversité, soient sauvegardés : comme le petit jardin de Jacques Dutronc, ces véritables jardins d’Eden sont en effet menacés par l’urbanisation galopante, l'indifférence des autorités locales et par la déforestation massive, qui auraient déjà dévasté 70% des pommiers. Un nouveau trésor de la biodiversité en péril ? Incroyable, mais vrai...
Sauver la pomme du paradis
Préserver la "Malus sieversii", c’est le cheval de bataille de l’association Alma, créée il y a deux ans, dont l'exposition à Paris sur "L'origine de la pomme" s'est terminée le 5 mars. On pouvait y voir le film de Catherine Peix, "L'origine de la pomme ou le jardin d'Eden retrouvé" (Kri-Kor films). La communauté scientifique mondiale s'intéresse fortement à la "Malus sieversii" : actuellement, une université américaine (Geneva, près de New York) dispose d'une collection de semences, issues de 900 arbres différents de la région d'Almaty, et un pommier issu de la recherche sur la "Malus sieversii" a été planté à l'école du Breuil, dans le bois de Vincennes à la lisière de Paris. Enfin, l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) s'est saisie du sujet.
Adam et Eve avaient décidément bon goût... Croquer la pomme en buvant un bon vin bio : c'est bien le paradis sur terre !
Château Guiraud, en 2009. Photo archives Sud Ouest Laurent Theillet
Le millésime 2011 de Château Guiraud, premier Grand Cru Classé de Sauternes, va célébrer en grandes pompes le mariage, après de longues et riches fiançailles, de la viticulture bordelaise et du développement durable. Parmi les premiers grands crus classés du Bordelais, il est en effet le premier à être certifié en agriculture biologique.
Chateau Guiraud : plus belle la vigne "bio"
Pour Xavier Planty, maître depuis trente ans de ce domaine de 128 ha, cela n'a pas été une mince affaire, pas plus que pour aucun viticulteur ou agriculteur qui fait le choix de passer au bio. Selon le "Journal du dimanche" du 4 mars, son "aggiornamento écolo", il le fait en 1995, à la mort d'un ami proche, chef de culture dans une exploitation viticole, décédé d'un cancer à l'âge de 64 ans et qui comme toute sa génération, a utilisé des pesticides, des DDT, des produits phosphorés. Quinze ans après, Xavier Planty, co-propriétaire de Guiraud, aura son certificat "bio", pour sa production de 2011.
"Laisser du temps au temps"
Passer au bio, oui, mais ce n'est pas si simple et cela ne s'obtient pas sur un claquement de doigts. Entre la prise de décision qui conduit le vigneron à renoncer à tous les produits de synthèse, et l'obtention du certificat "bio", il faut laisser la terre et la vigne se "détoxifier", pour se remettre en équilibre naturel. Une période de transition de quatre ou cinq ans est nécessaire, durant laquelle on est forcément pénalisé économiquement par une baisse momentanée mais probable de rendement. Il faut aussi trouver les bons dosages des produits naturels. Comme tous les viticulteurs bio, contre le mildiou, Xavier Planty n'utilise que la bouillie bordelaise et le sulfate de cuivre ; en guise d'engrais et d'insecticide, du compost liquide et des tisanes d'ortie. Ensuite, il plante ou replante des haies en bordure de ses vignes, haies dont on ne chantera jamais assez les louanges : premier facteur de biodiversité, par le refuge qu'elles offrent aux insectes, oiseaux et à la faune de toute sorte, elles peuvent aussi attirer les nuisibles. Tel est le cas des haies basses de noisetiers et de saules, choisies par Xavier Planty, qui sont autant de refuges pour les nuisibles et prédateurs de la vigne : en quatre ans, il n' a plus eu besoin d'insecticide. Enfin, terminé le désherbage non sélectif, ou pas une pousse verte ne dépasse entre les rangs de vigne : au contraire, pointent graminées, pâquerettes et achillées qui, comme chacun l'a oublié, ont toutes un rôle biologique : certaines minéralisent, d’autres fixent l’azote. Oiseaux, insectes et plantes ont repris leurs droits au domaine de Chateau Guiraud, où près de 635 espèces ont été recensées l’été dernier. Quant aux vins, ils sont bien meilleurs qu'avant, car d'une plus grande complexité aromatique : le vin d'Adam et Eve, en quelque sorte, avant que la pomme ne fût croquée...
Au paradis du "bio", Château Guiraud n'est pas tout seul
Un premier "1er grand cru" classé bio ? C'est écologiquement la classe, mais cela ne doit pas faire oublier l'important travail mené depuis des années, par quantité de producteurs petits ou grands qui sont passés par toutes les étapes parfois ingrates qu'a connues Château Guiraud dans sa transformation écologique. Mais qui ne sont pas toujours payés de succès, car si le marché du vin bio se porte très très bien, il n'en va pas toujours de même à l'échelon des petits producteurs. Selon le magazine "Terre de vins" de janvier 2012, de 2009 à 2010, le nombre d'exploitations engagées en démarche bio a progressé de 49 % en Gironde et en 2011, la France est devenu le 3ème pays producteur de vins bio au monde. La demande des consommateurs s'accroît, mais la concurrence, y compris à l'étranger, également, tandis que la consommation globale de vin diminue.
Les Dauphins, "historiquement" bio
Château Les Dauphins, Saint Loubès (Gironde) Photo Alain Noël
Certains petits crus bios girondins, comme le Bordeaux Supérieur Château Les Dauphins, à Saint-Loubès (Gironde), exploitation familiale reprise par Yves et Alain Noël dans les années 1990, sont aujourd'hui victimes de l'expansion du bio. Au Château Les Dauphins, des deux frères Noël, c'est Alain qui s'investit au quotidien dans le travail de la vigne, avec sa femme, Marie-Claude. Jusqu'en 2010, le succès semblait au rendez-vous, pour ce couple d'enseignants qui vit la vigne comme une passion, et dont le vignoble a la particularité de compter depuis 1985, parmi les premiers vignobles de Gironde certifiés bio. Ils ont encore en stock actuellement une récolte et demi (2010 et 2009), suite à une année blanche, en 2008, qui leur a fait perdre leur principal client à l'exportation, la Finlande. Alain Noël est pessimiste sur l'avenir du vin bio en Gironde, en crise comme tout le secteur, et craint que ce ne soit surtout la prime à l'arrachage qui ait de beaux jours devant elle. Cela n'empêche pas Les Dauphins d'avoir la cote, y compris à la rubrique "faits divers" : un stock de bouteilles leur a été dérobé en décembre dernier, et il plane également aujourd'hui un soupçon de contrefaçon asiatique de leur nom et de leur étiquette, vraisemblablement en Chine...
Du "bio", mais c'est bien sûr ?
Adam et Eve ont payé pour le savoir, le territoire du paradis lui-même n'échappe pas au législateur. Et pour légiférer, en 2012, on peut faire confiance à l'Europe. Soyons soulagés : le vin "bio" a désormais une existence "légale", grâce à de nouvelles règles, définies par la Commission européenne, destinées à encadrer la production du "bio", applicables dès la récolte 2012. Après huit ans de haute lutte, les experts du Comité permanent de l'agriculture biologique de l'Union européenne se sont mis d'accord le 8 février dernier, sur les pratiques oenologiques à respecter pour pouvoir écrire "vin biologique" sur l'étiquette des bouteilles. Cela met fin à une véritable anomalie écologique, comme le souligne la revue "Que Choisir" du 20 février 2012 : jusqu'ici,seuls les raisins pouvaient être certifiés AB (Agriculture biologique). Rien n'interdisait donc après coup les producteurs de recourir à tous les artifices de la vinification industrielle. Rien, si ce n'est une éthique écologique dont on soupçonne qu'elle est largement partagée par des viticulteurs qui font la démarche difficile du développement durable, et dont on voit mal pourquoi ils la ruineraient après coup. Cette nouvelle réglementation ne fait ainsi ni chaud ni froid à Alain Noël, qui analyse que cela ne changera rien pour "Les Dauphins", car ses méthodes de vinification sont déjà naturelles au maximum. Ce qui l'agace d'avantage, ce sont les viticulteurs qui se lancent d'un côté dans le bio, tout en continuant sur d'autres parcelles à produire du vin "conventionnel"... Et récoltent ainsi le beurre et l'argent du beurre, compensant les années difficiles du bio, par l'assurance de récoltes obtenues avec des procédés chimiques traditionnels.
A la recherche du "bio" du "bio"
Toujours selon "Que choisir", en dépit de cette nouvelle réglementation, il n'est pas non plus encore tout à fait sûr qu'on puisse boire un vin "bio" élaboré dans un esprit totalement respectueux de la nature, l'arsenal oenologique mis à disposition des vignerons bio restant très large. Ce qui est certain, c'est que sous le logo "bio" européen (une feuille verte étoilée), on ne trouvera pas que du vin "naturel". Le "bio" du "bio", en quelque sorte, dont les producteurs de plus en plus nombreux, se regroupent sous des bannières communes, comme l'association "Renaissance des Appellations", "Démeter", "Biodyvin", ou "Vinabio" en Alsace. Pour Alain Noël, la question du vin "naturel" reste ouverte. La démarche européenne d'unification du bio lui semble écologiquement intéressante, mais il estime qu'elle est forcément limitée par les différences géo-climatiques des vignobles, dont les productions nécessitent des traitements naturels différents, pour leur conservation. Un vin d'Alsace ne se vinifie pas comme un vin espagnol. Pour sa part, sans revendiquer pour autant une appellation de vin "naturel", Alain Noël s'efforce de réduire le plus possible l'apport de soufre, et ne met plus son vin en barrique pour ce motif.
Chassez le naturel...
Une fois chassé, le naturel ne revient pas au galop. Dans le vin comme ailleurs. Avant que l'Europe ne nous prépare un nouveau cahier des charges européens (et un nouveau label !) pour officialiser enfin ces "vins naturels", prenons le temps d'arrêter de chercher la petite bête pour savourer les vins du paradis, que nous donnent à boire Château Guiraud, Château Les Dauphins, et tous les vignerons qui sont déjà passés au bio. Pour notre plus grand bonheur d'amateurs de bon vin, et à notre bonne santé !
LIRE AUSSI
Le Journal du dimanche.fr du 4 mars 2012 : "Comment un grand Bordeaux est devenu bio" : cliquer ICI
EN SAVOIR PLUS
►Sur la nouvelle réglementation européenne de la viticulture bio :
Guiraud en chiffres : 67,91 €, le prix d'une bouteille 2001. 9,16 €, le prix d'une bouteille 2010 (le "G" de Guiraud). Superficie : 128 ha. Production annuelle: 100 000 bouteilles de Sauternes par an, pour le Premier Cru (avec l’étiquette noire) et le second vin (Petit Guiraud). 50 000 bouteilles de Blanc Sec (Le G de Château Guiraud).