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Actualité - Page 223

  • Pollution de l'air : comment la Chine se prépare à en finir avec les voitures à essence

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    Pékin est l'une des mégalopoles les plus polluées au monde. Photo AFP

    De l'Inde au Pakistan, des millions d'habitants suffoquent depuis le début de la semaine. Un phénomène récurrent dû aux émissions des industries et des véhicules combinées à des conditions météorologiques particulières qui empêchent la dispersion des polluants. A tel point que les autorités de New Delhi, la capitale indienne, la ville la plus polluée au monde selon l'OMS, ont pris cette fois-ci des mesures drastiques : elles ont décidé la fermeture des établissements scolaires. Face à l'urgence, le gouvernement indien, a annoncé qu'à l'horizon 2030, "100 % des voitures seront électriques".

    La Chine, le pays le plus peuplé du monde avec 1,4 milliards d’individus, premier plus gros pollueur de la planète et l'un des plus pollués, vient de décider de prendre le problème à bras le corps, avec volontarisme. Le premier marché automobile mondial a annoncé le 11 septembre dernier travailler à un calendrier « pour une interdiction » de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles. Un objectif titanesque destiné à améliorer la qualité de l’air, devenue un problème sanitaire national : au-dessus des métropoles chinoises, le smog (mélange de toxique de gaz et de particules) se densifie de jour en jour. Mais aussi à doper dès à présent le développement de l’auto électrique, dans un contexte où les ventes de voitures ne cessent d'augmenter.

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  • Glyphosate : l'Europe n'a toujours pas trouvé d'accord sur l'herbicide controversé

    Article mis à jour le 9/11/2017 à 14 h 30

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    Le Roundup est pointé du doigt depuis le classement, en mars 2015, par l'OMS de son principal composant le glyphosate comme probable cancérogène pour l'homme. Photo AFP

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    Comme on pouvait s'y attendre, l'interminable feuilleton du glyphosate n'a pas connu son dénouement ce jeudi 9 novembre. La licence en Europe de l'ingrédient actif du célèbre désherbant de Monsanto, vendu sous le nom de Roundup, expire le 15 décembre prochain. Le Parlement européen a voté pour la sortie du glyphosate, l’herbicide le plus utilisé au monde, très prisé des agriculteurs mais aussi très controversé pour sa dangerosité potentielle pour la santé : le Centre international de recherche sur le cancer (CICR), une agence de l’Organisation mondiale de la santé, a classé la substance "cancérogène probable" en 2015. Mais la Commission européenne s'entête et a revu déjà cinq fois sa copie pour obtenir la prolongation de son autorisation de la substance.

    "Fier que la France ait tenu bon"

    Après deux ans d’atermoiements, de reports et de polémiques, le glyphosate  est donc revenu une sixième fois aujourd'hui sur la table européenne. Les Etats membres devait voter sur la proposition de la Commission européenne pour décider de la réautorisation pour cinq ans, mais, une nouvelle fois, ils n'ont pas suivi l'exécutif européen pour approuver le renouvellement de la licence du pesticide. La décision est à nouveau reportée. Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, en meilleure forme que ces deux derniers jours, où il s'était attiré les foudres des écologistes par son recul sur le nucléaire, s'est dit "fier" jeudi que la France, qui souhaite un renouvellement de seulement trois ans, ait "tenu bon".

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  • Energie : Nicolas Hulot acte le report de la baisse de la part du nucléaire à 50% en 2025

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    Nicolas Hulot et Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, en conférence de presse à la sortie du Conseil des ministres, le 7 novembre 2017. Photo AFP

    La loi de 2015 sur la transition énergétique prévoit de ramener de 75 % à 50 % d’ici à 2025 la part de l’atome dans la production d’électricité française. Un objectif « difficile » et compliqué pour Nicolas Hulot, qui a annoncé ce mardi, en pleine COP 23, qu'il ne serait pas atteint. « Sauf à relancer la production d’électricité à base d’énergies fossiles » et renforcer les émissions de gaz à effet de serre, a-t-il prévenu à l’issue d'un conseil des ministres anticipé.

    Nicolas Hulot qui avait pourtant évoqué cet été la possible fermeture de « jusqu’à dix-sept » réacteurs nucléaires dans le pays pour permettre la transition énergétique à l’horizon 2025, évoque une preuve de réalisme en précisant sur Public Sénat qu'il allait travailler sur « l'échéance de 2030 ou 2035 ». « On ne revient pas sur les objectifs, on les rend tous compatibles », a-t-il voulu rassurer, en réfutant l'accusation de reculade portée par ses anciens camarades écologistes surpris et déçus. Sans vraiment les convaincre : la volée de bois vert ne s'est pas faite attendre.

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