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Actualité - Page 180

  • Pollution : Yvan Bourgnon invente un bateau pour nettoyer les mers des déchets plastiques

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    Le navigateur Yvan Bourgnon. Photo archives AFP

    Le navigateur aventurier et écologiste Yvan Bourgnon a décidé de s'attaquer à la pollution des océans par les plastiques qui détruisent les coraux, tuent les tortues marines et au final, nuisent à notre santé en se retrouvant dans nos assiettes. Pour combattre ce fléau majeur, le skippeur vainqueur de la Transat Jacques Vabre et fondateur de l'association The Sea Cleaners (Les Nettoyeurs de Mers), a conçu un énorme voilier, capable de nettoyer les océans en captant les gros déchets flottants (bouteilles, bassines, tuyaux, casiers de pêches...), avant qu'ils ne se désagrègent : le "Manta", dont les maquettes ont été présentées ce lundi à Paris. Une vraie bonne idée pour la planète, racontée le 7 avril dernier par "Le Parisien - Aujourd'hui en France", auquel le gladiateur des mers a expliqué sa démarche.

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  • L'oiseau devinette du lundi

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    Quels sont ces oiseaux qui volaient dans l'azur le 26 février 2018, à Villandraut, en Gironde ? Photo Alain Noël 

    alain noel.jpgChaque semaine, Ma Planète vous invite à découvrir un oiseau de la région, avec une petite énigme proposée par Alain Noël, ornithologue amateur et photographe animalier girondin

    Certaines années, en novembre et en février, sillonné de lignes sombres zigzagantes, le ciel retentit de chants puissants. Des oiseaux en migration ? Oui, mais pas des oies cendrées, comme  certains le pensent : ces dernières sont en effet très rares à l'observation en vol.

    Les lignes formées par notre oiseau mystère de la semaine sont bien alignées, histoire d'économiser l'énergie pour migrer. Bien visible, cette migration va du nord de l'Europe (Scandinavie, Russie et autres contrées proches du cercle arctique) au sud, vers l'Espagne, le Portugal et notre Sud-Ouest, essentiellement.

    Quel est donc cet oiseau migrateur qui nous signale soit l'arrivée prochaine de l'hiver soit celle du printemps ? Langue au chat ? 

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  • Le livre vert du dimanche. Pour que la vigne ne meure jamais : "Le jour où il n'y aura plus de vin", récit d'un combat

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    Pour Lilian Bérillon, pépiniériste, le véritable danger pour la vigne n'est pas le réchauffement climatique mais l'homme et ses techniques de culture. Photo archives Sud Ouest

    "A l'heure où la presse s'extasie devant de nouveaux chais clinquants à plusieurs millions d'euros, imaginés par de célèbres architectes, la vigne se meurt". D'entrée, la préface du livre cosigné Laure Gasparatto, journaliste spécialiste du vin au "Monde" et Lilian Bérillon, pépiniériste, "Le jour où il n'y aura plus de vin", publié chez Grasset, plante le décor. Sans fioritures. Les faits sont là : autrefois, on plantait pour cent ans, demain on plantera pour à peine vingt-cinq ans. Le coupable ? Le réchauffement climatique. D'accord. Mais au fond, ce dernier a bon dos. Le vrai responsable, c'est surtout l'homme et ses techniques de culture.

    Dans cinquante ans, explique Lilian Bérillon, qui vit et travaille à Jonquières (Vaucluse), dans sa pépinière qui porte son nom, si rien ne bouge, "le vin tel que nous le buvons et l'aimons, aura disparu". La raison ? Le productivisme des pépiniéristes de la viticulture, dont le métier est né il y a une centaine d'années de la crise du phylloxéra, qui considèrent le cep comme une marchandise et vendent les plants de vigne hors-sol, des "cépages dit résistants, issus du clonage et des éprouvettes, comme un trader vendrait des actions", dénonce-t-il. Avec pour horizon monotone la fin de la diversité, ramenée à un seul pied de vigne, reproduit à l'infini.

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