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  • C'est les vacances ! Pour les réussir, foncez sur le "Guide de l'écotourisme" du Petit Futé

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    Et si l'on partait, avec le Petit Futé,  à la découverte de la magie des forêts d'Amazonie ?

    Les vacances, c'est bien, mais pour permettre à chacun de voyager, le tourisme de masse occasionne trop souvent de lourds et durables dégâts environnementaux et socio-économiques. Pour y remédier, plusieurs formes de tourisme écoresponsable et alternatif émergent, parmi lesquelles l’écotourisme. "Ne prendre que des photos et ne laisser derrière soi que des traces de pas", telle est la devise de ce tourisme qui se veut respectueux de la nature et des hommes et qui correspond au mot d'ordre du "Guide de l'écotourisme" du Petit Futé.

    Ecotourisme, quésaco ?


    guide-ecotourisme.jpgMais qu’est-ce que l’écotourisme ? Selon la Société internationale d’écotourisme, le terme désigne "une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales". Mais,  souligne le Petit Futé, "c’est aussi se faire plaisir dans une nature sauvage, souvent spectaculaire, et s’enrichir grâce à la présence de la population locale." Une nouvelle façon de voyager responsable, qui, avec le réveil des consciences, a le vent en poupe et permet de découvrir des cultures et des traditions différentes dans un respect réciproque et de prendre conscience que les animaux ne vivent pas dans des cages mais dans la nature.

    Un guide écotouristique, comment ça marche ?

    Dans cette toute première édition, le "Guide de l'écotourisme", décrypte d'abord ce qu'est réellement l'écotourisme. Sans prétendre à l'exhaustivité, il vous emmène ensuite dans 20 pays sur les cinq continents, à la découverte de nombreuses initiatives mises en place aux quatre coins du globe.

    vacances,écotourisme,guide,petit futéDe l’atmosphère étonnante des forêts tropicales d’Amazonie ou d’Afrique centrale, à l’étendue des plaines tanzaniennes, du désert australien et des espaces vierges du Canada ou de Finlande, en passant par les reliefs vertigineux de la chaîne himalayenne ou de la cordillère des Andes, et ces îles mystérieuses au décor idyllique qui invitent à l'exploration, le Petit Futé vous invite avant tout à la rencontre de projets communautaires humains qui vous accueilleront à bras ouverts dans leur environnement naturel et partageront avec vous leur quotidien. Lieux d'hébergement hors norme, aires protégées (parc nationaux, réserves naturelles, réserves de biosphère), autant d'adresses accompagnées d'informations pratiques pour vous permettre de réussir un voyage 100% responsable.

    Un tourisme d'avenir

    Considéré par certains comme un tourisme marginal de bobos, et par d’autres comme la solution idéale pour préserver la nature et lutter contre la pauvreté, l’écotourisme est avant tout un tourisme d'avenir. Cette nouvelle façon de voyager, verte et durable, est aussi porteuse, selon la rédaction du Petit Futé, de deux énormes espoirs : "L’espoir que les pays sous-développés puissent enfin profiter des richesses des pays riches et l’espoir que la nature soit préservée, dans un monde qui ne pense qu’au progrès et ne vit que pour le profit".

    Bon voyage et bonnes vacances, bien vertes !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le guide de l'Ecotourisme 2015. L’écotourisme en 20 mots clés ; le tourisme et ses effets pervers; le tourisme durable ; l’écotourisme ; notions indispensables ; s’informer ; état de la biodiversité puis, écotourisme en Afrique, en Amérique, en Asie, en Océanie et en Europe. Le Petit Futé, nouvelle édition - 312 pages - Prix public : 15,95€. Version numérique offerte.  Disponible sur http://boutique.petitfute.com/

    LIRE AUSSI

  • Télévision : ce soir, on grimpe au sommet du Mont-Blanc avec Arte

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    Besoin de fraîcheur, après un samedi caniculaire coincé dans les embouteillages des départs en vacances ?  Ce soir, n'hésitez pas à allumer votre télévision : "Objectif-Mont-Blanc, sur les traces d'un géant", un documentaire réalisé par Vincent Perazio, sur une idée originale de Marine Jacquemin et Guillaume Pérès, vous emmène à la découverte des cimes vertigineuses du massif mythique des Alpes. Frissons garantis : ce laboratoire naturel, unique au monde, raconte à lui tout seul, dans son exceptionnelle diversité, les progrès de l'humanité via les conquêtes de l'alpinisme, l'histoire du climat de la planète et celui du réchauffement climatique en cours.

    Trois scientifiques

    mont blanc cordée.jpgA l'origine du film, l'expédition de trois scientifiques qui se sont lancés, pendant six jours, en 2014, dans l’ascension du Mont Blanc sur les traces des naturalistes du XVIIIe siècle qui parcouraient ce massif pour comprendre leur environnement. Entre exploits personnels et observations scientifiques, la rando d'Etienne Klein, physicien et philosophe, Martine Rebetez, climatologue et glaciologue et Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue gravit les pentes en nous faisant remonter le temps. En compagnie de deux guides de haute montagne, Jean-Franck Charlet et François-Régis Thévenet, et du physiologiste Hugo Nespoulet. Le tout, dans la bonne humeur et avec beaucoup d'humour.

    Il y a 240 millions d'années

    L'aventure commence il y a 240 millions d'années, lorsque le massif du Mont-Blanc était alors un haut fond de la mer alpine, et fait une halte, pour souffler en grignotant quelques en-cas, à l'époque de la surrection du joyau des Alpes, enfoui à 10 k m de profondeur, il y a 5 millions d'années. Autant dire hier, à l'échelle de l'histoire de notre petite planète, née il y a 4,5 milliards d'années...

    Mais où est passée la mer de Glace ?

    mont blanc glacier.jpgLe périple nous entraine au coeur de la machine naturelle du glacier qui, après avoir grossi lors du Petit Age glaciaire au point de détruire au XVIIème siècle certains villages dans la vallée, fond aujourd'hui comme neige au soleil, inexorablement, réduisant, peu à peu à peau de chagrin la fameuse vallée blanche. On (re)découvre au passage que la fonte du permafrost qui ne concerne pas que la Sibérie ou l'Alaska, a déjà provoqué, en 2005, l'effondrement du pilier Bonatti, l'une des plus mythiques parois alpines, faisant disparaître avec fracas par la même occasion un pan entier de l'histoire de l'alpinisme.

    Pluridisciplinarité

    Une fois de plus, la pluridisciplinarité des chercheurs fait le lien sur le terrain alpin : biodiversité (faune et végétation), glace, neige, roche et pierre..., toutes les observations scientifiques concourent à mettre en évidence le réchauffement climatique, particulièrement évident dans les régions montagneuses et polaires. Dans les crampons de la cordée des trois quinquas savants, nous nous élevons pas à pas, dans les neiges dont on ne sait pas jusqu'à quand elles resteront éternelles. En soufflant, avec difficulté, car à plus de 3.000 mètres, la composition de l'air n'est pas vraiment faite pour les poumons des humains des plaines. Il faut une période d'acclimatation et beaucoup d'humilité: tout le monde n'a pas les prédispositions physiques nécessaires pour aller au sommet...

    Le réchauffement climatique fragilise les écosystèmes du massif

    documenaire,émission,télévision,arte,alpes,mont-blanc,expédition,réchauffement climatiqueCette aventure humaine doublée d’une aventure scientifique enfonce le clou. Depuis 2 millions d'années, les glaciations qui se sont succédé sur Terre ont modelé le paysage du géant des Alpes, qui, haut de 4810 mètres, continue de gagner 1 millimètre par an, sans que les scientifiques sachent précisément pourquoi. Ce dont ils sont sûrs, en revanche, c'est que le réchauffement climatique fragilise l'ensemble des écosystèmes du massif. Au cours du XXème siècle, la température moyenne y a augmenté de +1,5 °C, soit trois fois plus qu'à l'échelle planétaire. Si elle augmentait de +3 °C, la surface englacée des Alpes pourrait diminuer de 80 %. Or, les scientifiques évoquent une élévation de +4,5°C à la fin du XXIème siècle, si nous ne faisons rien pour stopper nos émissions de gaz à effet de serre...

    En l'espace de 100 ans, le climat sur Terre pourrait ainsi connaître un réchauffement semblable à ceux que la planète a mis dans son histoire des centaines de millions d'années à digérer. Et oui, "ce sont bien les activités humaines qui en sont à l'origine", précise Martine Rebetez, interrogée sur ce point dans le film Vincent Peraziopar ses collègues. Seule femme de l'équipée, la climatologue suisse spécialiste du changement climatique sera, au demeurant, la seule des trois scientifiques à vaincre le sommet du Mont-Blanc...

    Cathy Lafon

    #COP21 #maplanète

    A VOIR

    • "Objectif Mont Blanc, sur les traces d'un géant", samedi 4 juillet, ARTE, 20h45. Rediffusions dimanche 5 juillet, à  15h10 et lundi 13 juillet, à 8h55.

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  • Climat : cet été, les festivals se mobilisent pour la planète

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    L'ancien président américain, Bill Clinton, engagé pour le climat, devrait être à Bordeaux en septembre 2015, à l'occasion du Ocean Climax Festival, organisé par Surfrider Foundation. Photo AFP

    France Nature Environnement (FNE) donne le coup d'envoi à l'opération "Refaisons le Climat" ce vendredi 3 juillet aux Eurockéennes de Belfort avant d'investir les festivals des Vieilles Charrues et de Rock en Seine. Au programme, musique, sensibilisation et solutions face aux dérèglements climatiques. Une initiative qui confirme la montée en puissance de l'engagement des festivals de l'été pour la planète.

    We Love Green

    christine and the queens.jpgLes 30 et 31 mai, We Love Green lançait la saison 2015 des festivals les plus verts de l'Hexagone. Dans l'écran de verdure du parc de Bagatelle, au coeur de la forêt du Bois de Boulogne, le festival qui se revendique 100% écolo, outre une programmation musicale des plus réjouissantes ( Django Django, Christine & the Queens, photo cii-dessus, Seun Kuti, Ratatat...), accompagnée de rencontres sur l'environnement et d'installations de designers, a déployé une fois de plus cette année son éthique durable: de l’énergie solaire, utilisée pour assurer les concerts, au garage à vélos mis à disposition des festivaliers, des toilettes sèches aux stands de café équitable, des animations pour enfants (pour qui l’entrée était gratuite) au choix des producteurs locaux (restauration, boissons…) tout était pensé intelligemment, et dans une logique de protection de l’environnement.

    "Eurocks solidaires"

    Ce vendredi, les Eurockéennes de Belfort prennent le relais jusqu'au 5 juillet. Depuis 2010, FNE participe chaque année à la grand-messe annuelle du rock, via les "Eurocks solidaires", programme social et environnemental qui met avant les acteurs de la société civile qui s’engagent pour l’intérêt général, qu’il s’agisse de l’accessibilité à la culture, la citoyenneté ou l’environnement. Accessibilité aux handicapés, tri des déchets et maîtrise de la consommation de l'eau sur le camping et sur le site des concerts, prévention en matière de maladies sexuellement transmissibles, d'usage des drogues et d'alcool, mobilités durables... les Eurockéennes investissent tous les terrains de l'écologie environnementale et humaine.

    Vieilles Charrues et Rock en Seine

    Cet été, COP21 et lutte pour le climat obligent, FNE sera aussi présente aux Vieilles Charrues à Carhaix, dans le Finistère, du 16 au 19 juillet, avec Bretagne Vivante et Eau et Rivières de Bretagne, puis  à Rock en Seine à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), les 28, 29 et 30 août. Sur place, à travers des jeux et des animations, l'ONG veut partager avec les festivaliers, jeunes et moins jeunes, les actions que chacun peut mener à son niveau pour lutter contre les dérèglements climatiques, toujours dans le cadre de sa campagne "Refaisons le climat".

    Solutions vertes et durables

    La collaboration de FNE avec les trois plus gros festivals de rock français a débuté par des échanges autour des bonnes pratiques en matière de prévention et de gestion des déchets. Dans le cadre de ce partenariat, qui a vocation à être renouvelé chaque année, l'ONG accompagne les organisateurs dans leur réflexion environnementale et la recherche de solutions vertes et durables adaptées à leur organisation, dans tous les domaines (déchets, énergie, biodiversité, eau...).

    Ocean Climax Festival

    Cerise sur le gâteau (bio, cela va de soi), cette année, l'Ocean Climax Festival prolongera à Bordeaux, du 11 au 13 septembre, l'été des festivals éco-responsables qui passe aussi notamment dans la région, par Les Nuits Atypiques (Langon, 1er au 19 juillet),  Les Francofolies (La Rochelle, 10 au 14 juillet), Jazz in Marciac (Gers, 27 juillet, 7 août), le Reggae Sun Ska festival (campus de Bordeaux, 7 au 9 août) ou encore Musicalarue (Luxey, 14 et 15 août). L'événement est créé pour la première fois par la Surfrider Fondation, l'ONG qui oeuvre pour la bonne santé des océans depuis 20 ans.

    Pression sur la COP21

    L'ambition du nouveau venu dans l'agenda estival 2015, est claire et nette: faire pression lors de la Cop21, pour que Paris débouche sur un accord universel exemplaire sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique planétaire en cours au seuil de 2°C. Au programme : du street-art, des concerts (le groupe La Femme, originaire de Biarritz, Allah-Las, Ben Harper...), des conférences avec des personnalités de haut niveau (Bill Clinton, Pascal Picq, Nicolas Hulot, Fabien Cousteau, Ségolène Royal, Hubert Reeves, Alain Juppé...), et des riders (Tom Curren, Bob Burnquist, Jean Postek...).

    Du très lourd, donc, pour frapper à Bordeaux un grand coup pour la planète, à trois mois du Sommet international, et lancer un appel en musique pour le climat, depuis les friches de l'éco-quartier Darwin.

    Cathy Lafon

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