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  • Plongez au fond de l'océan en 3 D, avec Google Street View

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    Plongée avec Google Street View à la découverte d'un récif corallien Photo Google

    Vous connaissez Google Street View, qui vous fait parcourir la surface de la planète en cliquant sur la souris de votre ordi, comme si vous y étiez. Son équivalent existe désormais pour découvrir en 3 D le fin fond de l'océan et même, si ça vous chante, la grande barrière de corail d'Australie  : Catlin Seaview Survey.

    L'université du Queensland, grâce au sponsoring de l'assureur Catlin Group et à un partenariat avec Google, a lancé en 2012 Catlin Seaview Survey, une étude scientifique destinée à mesurer l'impact du réchauffement climatique sur la grande barrière de corail. Elle prend notamment la forme d'un Google Street View destiné au grand public, qui vous plonge à 360° dans l'océan.

    Partenaires de Google pour la science

    Le Catlin Seaview Survey s'intéresse en particulier aux récifs coralliens. Poumons des océans, les récifs coralliens sont vulnérables et subissent les conséquences de l'activité humaine et souffrent notamment du réchauffement climatique. Pour aider les chercheurs à les étudier et à les protéger, le Catlin Seaview Survey constitue une extraordinaire banque d'images et de données, qui permet à tous de prendre conscience de la beauté des récifs coralliens et de l'importance de leur sauvegarde. Mais l'objectif de ceux qui ont entrepris de le réaliser en devenant partenaires de Google est avant tout scientifique.

    océan,google street view,photo,recherche,récif corallienSurveiller et comprendre les écosystèmes fragiles

    En comparant dans le temps l’évolution de la structure en 3D et de la diversité biologique des récifs coralliens avec les images prises à des dates différentes mais en des lieux identiques, les chercheurs disposent en effet d’un remarquable outil pour mieux comprendre ces écosystèmes fragiles. Ils peuvent surveiller des dégradations, comme le blanchissement corallien qui est un processus de décoloration des colonies coralliennes et qui peut conduire au dépérissement des récifs sur de vastes surfaces.

    océan,google street view,photo,recherche,récif corallienUn Français à l'origine

    Cocorico ! Le site internet de Futura-Sciences nous l'apprend, l'une des personnes à l'origine du Catlin Seaview Survey est un  Français, Christophe Bailhache, un cadreur marin, directeur des opérations. C’est aussi l’un des concepteurs de l’appareil de prise de vue que son équipe et lui utilisent pour photographier à 360° les récifs coralliens. Découvrez son interview sans Futura-Sciences en cliquant ICI.

     

    Cathy Lafon

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    • Pour faire connaissance avec l'équipe du Catlin Seaview Survey: cliquer ICI
  • Santé: des médecins français lancent un appel national pour réduire l'usage des pesticides

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    L'Europe doit décider d'ici à la fin de l'année de mesures destinées à protéger les populations des effets de substances comme les pesticides

    Trois association de médecins de France métropolitaine et des Antilles lancent un appel national à leurs confrères pour réclamer à l'Etat la réduction de l'usage des pesticides.

    médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutteL'Europe doit statuer pour 2014

    Perturbateurs endocriniens, phtalates, pesticides... Le dossier est si explosif qu’il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Bruxelles doit statuer d'ici à la fin de l'année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances qui interfèrent avec le système hormonal, à l'instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015.

    médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutteL'appel "Alerte-médecins-pesticides.fr"

    En France, les langues se délient et la polémique prend une intensité inédite dans la communauté scientifique, dont certains membres n'hésitent plus à sonner l'alarme publiquement. Le 9 novembre dernier, une trentaine d’élus, entourés de médecins et de chercheurs lançaient ainsi "L'appel de Montpellier"en appelant le gouvernement français à réduire drastiquement l’usage des pesticides, essentiellement d’origine agricole.

    En septembre 2013, trois associations médicales (AMLP en Limousin, EnVie Santé en Guadeloupe et AMSES en Martinique) les avaient précédés, en lançant un premier appel sur les pesticides, via une pétition accessible en ligne sur internethttp://www.alerte-medecins-pesticides.fr/

    Au 28 novembre, 633 médecins l'ont déjà signée, dont une cinquantaine en Aquitaine. Pourquoi une telle mobilisation? 

    Joseph Mazé, membre de l'AMLP, rappelle le caractère très alarmant du dernier rapport de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publié en juin dernier. Au terme d'une important travail d'expertise collective, l'Inserm conclut en effet que les pesticides provoquent bien des cancers et des troubles neurologiques, notamment chez les agriculteurs, les viticulteurs et les enfants.

    médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutteReconnaître le préjudice subi par les agriculteurs

    Pour les médecins signataires, "la santé publique ne doit pas une fois de plus passer après les intérêts des industriels". Ils refusent que l'on montre du doigt les agriculteurs et les viticulteurs, premières victimes des pesticides, pour lesquels ils revendiquent la reconnaissance du préjudice subi. Ce qu'ils visent, en revanche, ce sont les procédures d’autorisation de mise sur le marché des produits qu’ils manipulent, et qui contaminent l’environnement.

    L'urgence d'une pétition constructive

    Assortie d'un certain nombre de propositions concrètes, comme pour les agriculteurs, l'ouverture  de leurs droits à la reconnaissance de nouvelles maladies professionnelles liées à l'exposition aux pesticides, ou, pour les riverains l'interdiction totale des épandages aériens, la pétition se veut constructive. Pour ces médecins, on ne peut "attendre de connaître la part exacte des pesticides parmi les cancers de la prostate, les cancers du sein, les troubles cognitifs ou de la fertilité avant d’agir". Selon eux, la France, parmi les pays en tête du triste hit parade mondial de la consommation de phytosanitaires, doit impérativement diminuer sa consommation dans ce domaine .

    "Les risques sont connus, des maladies sont évitables"

    Les signataires sont bien déterminés à faire émerger une prise de position médicale sur cette question et à l’assortir de propositions. Car, disent-ils, désormais, "les risques sont connus, des maladies sont évitables". La pétition sera remise aux trois ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Agriculture, en début d’année 2014.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur les pesticides : cliquer ICI
  • Google, le géant "vert" d'internet, investit dans les énergies renouvelables

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    GooglePlex, le siège social de Google,  à Mountain View, aux Etats-Unis.  Photo DR

    Le fonds d’investissement américain KKR et Google avaient annoncé en 2011 leur décision d’investir ensemble dans un projet de quatre parcs solaires en Californie. Deux ans après, le géant "vert" d'internet confirme son engagement dans les énergies renouvelables. Et explore toutes sortes d'idées écolos et futuristes.

    Le soleil de Google électrise Sacramento

    Destiné à alimenter la municipalité de Sacramento, le projet initial affiche une puissance cumulée de 88 MW. « Cet investissement démontre clairement la capacité du solaire à attirer des capitaux de (groupes) réputés comme Google et KKR » expliqué Arno Harris, directeur général de Recurrent Energy, la société qui a piloté la réalisation de ce projet. Trois des quatre parcs photovoltaïques ont été en service début 2012. Le dernier a suivi en 2013.

    Un data center alimenté par le vent

    Selon sa porte-parole, Kate Hurowitz, Google investira 400 millions d'euros dans six nouvelles centrales photovoltaïques qui seront actives en 2014, en Californie et dans l'Arizona. Cette opération porte à 1 milliard de dollars l'investissement de Google dans les renouvelables. En juin dernier afin d'alimenter un « data center »,  le groupe américain s'est également offert son premier champ d'éoliennes, en Laponie suédoise. Grâce à cette opération, Google achète durant dix ans de l'électricité produite par le vent, afin de couvrir  la consommation d'un centre de données situé à quelque 700 km de là, à Hamina, en Finlande. Qui dit mieux ?

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volangeEolienne volante

    Google mérite bien d'être surnommé le "géant vert". Depuis 2010, le groupe explore toutes sortes d'idées futuristes, y compris dans le domaine du développement durable, comme l'éolienne volante. En mai dernier, Google a acheté l'entreprise californienne Makani Power, dont elle avait soutenu en 2006 la création. Makani a inventé une éolienne volante de 600 kW, qui capte l'énergie du vent à une altitude de 250 à 600 m et la transmet au sol par un câble métallique flexible. Les pales et les ailes de cette turbine cerf-volant, qui ressemble à un grand oiseau, lui permettent de rester en l'air même quand le vent tombe. Selon ses inventeurs, elle pourrait fournir de l'électricité à une fraction du coût des éoliennes classiques... 

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volangeConnexion Internet par des ballons qui carburent au solaire

    En juin 2013, Google a également annoncé le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables pouvant relayer une connexion Internet vers des zones difficiles d'accès. Baptisé «Loon» - un raccourci de «balloon» (ballon en anglais)-  le système a a permis d'établir avec succès de premières connexions au sol, en provenance d'une trentaine de ballons flottant à une vingtaine de kilomètres d'altitude au-dessus de la Nouvelle-Zélande.  L'électronique embarquée sur les ballons est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.

    "Tirs vers la lune"

    Au sein de l'entreprise, pas d'entrave aux rêves et à l'imagination. Bien d'autres initiatives germent, qui portent le joli nom poétique de "moonshots", ou "tirs vers la lune". Des idées à mi-chemin de la science-fiction, élaborées dans les labos ultra secrets de sa division Google[x] situés non loin de son siège social, à Mountain View, en Californie, et destinées à révolutionner un jour notre futur. Ou pas.

    La lune, ou le doigt ?

    Selon le proverbe chinois, "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt." Avec un chiffre d'affaires de plus de 50 milliards de dollars, Google a certes les moyens d'espérer, sinon se payer la lune, du moins pouvoir l'atteindre. Voire, diront les esprits chagrins, s'acheter une bonne conscience verte. Mais l'argent qui ne fait même pas le bonheur, même s'il y contribue, ne fait pas tout... Combien d'autres grands groupes industriels, aussi riches que Google, sinon plus, se contentent aujourd'hui de regarder le doigt qui montre l'astre nocturne?

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO SUR GOOGLE

    • Google Inc. est une société fondée le 4 septembre 1998 dans le garage Google dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergueï Brin, créateurs du moteur de recherche Google.  Cours de l'action : GOOG (NASDAQ)1 059,59 $US-3,52 (-0,33 %) (29 novembre 2013).
      Siège social : Mountain ViewCAÉtats-Unis. PDG : Larry Page.Fondateurs : Larry PageSergueï Brin.