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  • Pendant les vacances, "Ma Planète" continue de tourner !

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    "Ma Planète" vous emmène en vacances... Photo DR

    Préparez-vous à vivre un été très "durable"  !

    "Ma Planète" est en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez.

    L'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Mon été 2013 en mode écolo" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Durant vos vacances, sur vos smartphones, vos tablettes et vos ordis, restez connectés à l'actualité du développement durable avec "Ma Planète" ! Cliquez ICI

    Bonnes vacances !

    Cathy Lafon

  • Coup de coeur. L'Almanach nature du Bassin d'Arcachon

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     Le bassin d'Arcachon, photo aérienne Sud Ouest, Laurent Theillet, juillet 2012

    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui  : "L'Almanach nature du bassin d'Arcachon", une lecture indispensable.

    coeur.jpgD'une saison à l'autre, le bassin d'Arcachon n'est jamais le même. Sa biodiversité, d'une exceptionnelle richesse, varie au fil des mois. Comment la découvrir, mieux la connaître et aussi la protéger ? Les éditions "Sud Ouest" ont judicieusement choisi le début de l'été et des vacances, pour publier un "Almanach nature du bassin d'Arcachon", qui répond à ces questions en passant au crible les sites naturels du bassin.

    almanach nature bassin.jpgPrintemps, été, automne, hiver... De la dune du Pyla à l'île aux Oiseaux, du Teich au banc d'Arguin, de la forêt usagère aux prés salés de Lège, des chenaux à l'océan, l'Almanach tourne les pages mois après mois de la remarquable diversité de la faune, de la flore du bassin, sans oublier les activités humaines qui le valorisent. On devine les cris sourds des bernaches dans la brume,  les chants des gorge-bleues, le croassement des aigrettes.. On s'éblouit des sauts étincelants de bars, de la floraison violette des lavandes... Magnifiquement illustré, ce livre invite à une promenade de rêve au coeur paradisiaque du bassin.

    Promenade de rêve

    "L'Almanach naturel du bassin d'Arcachon", coup de coeur de Ma Planète, est un livre indispensable au touriste qui rend visite pour la première fois à la région, s'il veut décrypter la beauté et la richesse de son patrimoine naturel. Il n'est pas moins indispensable aux amoureux de longue date du bassin et à ses habitués qui y vivent ou le fréquentent assidûment, et qui, parfois, finissent par ne plus en percevoir le caractère exceptionnel et fragile : trop de beauté tue la beauté... 

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le  livre. "L'Almanach nature du Bassin d'Arcachon", publié aux éditions Sud Ouest, 18,50 €.  Pour  l'acheter en ligne : cliquer ICI
    • L'auteur. Frank Jouandoudet vit à Andernos (Gironde). Prof de Lettres classiques et naturaliste de terrain depuis son enfance, il est impliqué dans la conservation des habitats naturels par le biais d'associations comme le Conservatoire régional des espaces naturels d'Aquitaine.
  • Le commerce équitable, c'est un vrai business. Et c'est aussi sur Arte

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    "Le business du commerce équitable", un documentaire de Donatien Lemaître DR Arte


    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui  : soirée télé avec Arte dans les coulisses du commerce équitable.

    Le commerce équitable. Le business de l’éthique, qui prétend réconcilier le porte-monnaie et la morale, brasse des milliards d’euros. Mais qui s’enrichit réellement dans l'histoire ? Ce soir, la chaîne Arte enquête à l'encontre des idées reçues et nous invite à voyager dans les coulisses d’un business présumé "inattaquable", avec un documentaire du journaliste Donatien Lemaître.

    Bienvenue dans l'ère de "l'équitable industriel"

    Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ? C’est la question – sous forme de slogan – que posent les acteurs du commerce éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention “équitable”, le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l’autre bout du monde. En Afrique ou en  Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n’auront pas été contraints de courber l’échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l’économie mondialisée. Qu’en est-il réellement ? Les labels comme Max Havelaar, le plus célèbre, se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?

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     Les forçats invisibles du commerce équitable

    Du Mexique au Kenya en passant par la République dominicaine, Donatien Lemaître a décortiqué toute la filière. Il montre comment l’idée généreuse du commerce équitable est de plus en plus récupérée par des as du marketing ou des multinationales en quête de virginité, bien loin de l’objectif de ses créateurs. Les premiers à s’en emparer ont été les grands réseaux de distribution : les “consommacteurs” sont prêts à payer leur café plus cher si les producteurs sont correctement rémunérés ? Les grandes surfaces ont accordé de plus en plus de place au label “équitable”. Mais elles ont parallèlement augmenté leurs marges sur ces produits... Résultat : tandis que les producteurs labellisés gagnent à peine plus que les producteurs lambda (et jamais assez pour sortir de la pauvreté), les grandes enseignes, elles, s’enrichissent. Du côté des producteurs, le système n’est pas forcément plus vertueux : le journaliste observe que, dans les plantations de bananes de la République dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar exploitent des travailleurs haïtiens sans-papiers. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles...

    Si Max Havelaar a la banane, elle n'est pas toujours très équitable

    Autre surprise : pour répondre à la demande croissante de bananes équitables, Max Havelaar a accordé son label à de gros producteurs : chez Savid, on produit 150 tonnes de bananes par semaine avec des ouvriers haïtiens mal payés et mal logés, mais dont les papiers sont en règle... Bienvenue dans l’ère de l’équitable industriel ! Enfin, le documentaire s’intéresse aux multinationales de l’agroalimentaire. Et constate qu’au Kenya, le partenariat entre l'ONG Rainforest Alliance, qui aide les marques à s'approsionner en produits durables et à en faire un argument de marketing, et Lipton (groupe Unilever), a profité à la marque, mais pas vraiment pas aux travailleurs occasionnels des plantations de thé.

    Aux vues de l'enquête de Donatien Lemaître, on s'aperçoit que le commerce équitable renforce aujourd’hui essentiellement le système économique dominant. Ce n'est pas forcément une surprise et cela ne veut pas non plus dire qu'il faut le jeter aux oubliettes : la lucidité ne peut qu'aider à améliorer la concrétisation de ce qui reste une belle et nécessaire idée.

    Cathy Lafon

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