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  • Transition énergétique : pourquoi décentraliser la production d'énergie ?

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    On est d'accord  : le débat national sur la transition énergétique, ça ne fait pas vraiment le buzz. On peut le regretter, car, mine de rien, il se poursuit. Et pour notre avenir énergétique, il a son importance. A Bordeaux, la société productrice d'énergies vertes VALOREM et la Maison écocitoyenne proposent une nouvelle rencontre le mardi 11 juin.  Cette conférence aura pour thème la décentralisation de la production locale d'énergie.

    Batho-Delphine.jpgUne loi en 2014

    La loi programmatique sur la transition énergétique ne devrait pas être adoptée avant  l'an prochain. C'est ce que la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a confirmé le 5 juin.  Cette loi doit s'inspirer des recommandations issues du débat national sur la transition énergétique (c'est-à-dire le passage à une économie moins dépendante des énergies fossiles et du nucléaire), un exercice démarré fin 2012 et qui se rapproche de son terme.

    En attendant la loi, le débat national doit continuer !

    "Sur le calendrier du débat national, nous aurons début juillet la restitution des débats territoriaux (...), ensuite il y aura une conclusion des travaux vers le début de la deuxième quinzaine de juillet, et formellement les recommandations seront remises solennellement au Président de la République lors de la conférence environnementale qui aura lieu les 20 et 21 septembre 2013", a déclaré la ministre au cours d'une audition par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Delphine Batho rappelle ainsi que les débats dans les régions sur la transition énergétique ne sont pas encore clos. Quant aux citoyens, ils peuvent aussi contribuer et participer directement à la consultation sur le site internet du Débat national.

    débat transition énergétique,bordeaux,valorem,maison éco-citoyenneProduction locale et maîtrise de l’énergie : quelles conséquences sur la production centralisée ?

    Alors, à Bordeaux, ce soir, on va causer production locale de l'énergie. En se demandant : quelles conséquences sur la production centralisée ?  Car pour les addicts aux énergies renouvelables, la centralisation du modèle français en terme de production énergétique, telle est bien la question. Pour ne pas dire le problème. Oui, mais quelles sont les réponses ?  Et les solutions ? Autour d'Anne Walryck, adjointe au maire de Bordeaux en charge du développement durable, des experts viendront échanger avec le public sur le thème plutôt crucial mais un brin ardu, de la décentralisation de la production d'énergie. 

    En abordant une série de questions connexes : 

    Pourquoi décentraliser l'énergie ? Avec quelles retombées économiques pour les collectivités ? Quels sont les premiers exemples de réussite dans ces projets ? Quelles sont les étapes pour réaliser concrètement cette transition énergétique ?

    débat transition énergétique,bordeaux,valorem,maison éco-citoyenneGérard Magnin, directeur exécutif d’Energy cities, association européenne des autorités locales en transition énergétique et Claudio Rumolino (photo ci-contre) énergéticien, chargé de mission éolien participatif chez Valorem répondront aux questions et écouteront aussi les suggestions...

    Que vous puissiez ou pas venir, vous êtes invités à poser  vos questions en commentaire de cet article (elles seront transmises) ou sur la page Facebook de la Maison éco-citoyenne de Bordeaux.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le débat, c'est où, c'est quand ? Mardi 11 juin, 17h30 à la Maison écocitoyenne, Quai de Bordeaux. Entrée libre.
    • Contact :  VALOREM  213 cours Victor Hugo,  33323 BEGLES CEDEX.  Virginie Joyeux   Téléphone  : +33 (0)5 56 49 82 13

    LE SITE DU DEBAT NATIONALE SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE : cliquer ICI

  • Initiative : la société girondine Alidad' innove dans l'alternative aux herbicides chimiques

    rosiers espaces verts.jpg

    Alidad propose un produit "propre" pour désherber les parterres des espaces verts publics et les cultures agricoles Photo DR

    Le groupe Alidad Invest, installé à Mérignac (Gironde), se prépare à commercialiser prochainement un produit de biocontrôle à effet désherbant non sélectif, défanant, dessiccant et anti mousse (surfaces dures). Nom de code : VVH 86086.

    Apesticides epandage vignes.jpgprès cinq années de développement et environ 270 essais réalisés en France, en Europe ainsi que dans les DOM TOM, Alidad a déposé auprès de lANSES, en décembre 2012, les dossiers pour l’obtention des Autorisations de Mise sur le Marché de son nouveau produit. "Ces demandes concernent dans un premier temps la vigne, la pomme de terre et les cultures tropicales ainsi que les espaces verts et jardins", précise Alain Chemin, fondateur du groupe Alidad Invest. Alidad veut proposer un herbicide, qui soit une alternative non chimique aux pesticides.

    Nom de code : VVH 86086

    Dans le cadre du Plan Ecophyto 2018 de la réduction des pesticides voulu par le gouvernement et du développement de l’agriculture biologique qui va avec, le produit, souhaite s’inscrire dans une démarche de réduction de l’impact des activités agricoles sur l’environnement. Son objectif est de permettre à ses utilisateurs d’assurer la productivité de leur exploitation, en assurant une gestion durable des espaces verts. Tout en leur garantissant confort, propreté et sécurité.

    Sans danger pour l'applicateur, le consommateur et l'environnement

    D’origine végétale, la substance active est extraite d’un processus naturel qui n’inclue pas de produit chimique. La molécule utilisée est très facilement biodégradable et après de nombreux tests sur vignes comme sur pommes de terre, aucun résidu n’a été retrouvé dans les produits. C’est pourquoi Alidad revendique pour VVH 86086 l'égilibilité au label « utilisable en agriculture biologique ».

    "Un véritable retour aux techniques culturales"

    La particularité de VVH 86086 est qu’il ne tue pas l’herbe, il ralentit sa pousse. C’est une des raisons pour laquelle l’efficacité du produit devra faire face aux aléas climatiques. Alors qu’un seul passage pourra suffire pour désherber la culture ou le jardin avant un été sec, il faudra en revanche s’y atteler à plusieurs reprises si l’été est humide afin d’éviter la repousse des mauvaises herbes. Son utilisation est à usage variable, "en fonction des usages et des objectifs de chacun", explique Alain Chemin, qui insiste, "c'est un véritable regtour aux techniques culturales !".  Ce nouveau produit pourrait être d'un coût plus élevé qu'un équivalent issu de la chimie de synthèse. Mais son retour qualité/prix se fera sur d'autres critères, dont celui d'un impact écologiquement responsable sur l'environnement. E ça, ça n'a pas de prix.

    jachère fleurie.jpgSemer les "mauvaises" herbes fleuries

    Dans certains cas, on peut aussi décider de laisser pousser les "mauvaises herbes", qui sont en réalité des "indésirables" à nos yeux de jardinier et pas de la vraie "mauvaise graine". La plupart d'entre elles sont d'excellents auxiliaires de la biodiversité et vouloir à tout prix s’en débarrasser peut même avoir un impact négatif sur la biodiversité locale. Les "mauvaises" herbes attirent abeilles et insectes butineurs, indiquent la qualité du sol, sont parfois médicinales ou comestibles. Il en existerait 580 selon un décompte de l’Inra. Certaines sont très belles comme les coquelicots et les bleuets et la mode dans les jardins bio est à la jachère fleurie . On sème des mélanges de graines de "mauvaises" herbes fleuries pour garnir les pieds de plantation comme les rosiers, et ainsi éliminer les vraies herbes"indésirables".....

    Mais,  bon. Malgré tout, certaines "mauvaises" herbes le sont réellement et dérangent agriculteurs et jardiniers, en nuisant aux cultures. VVH 86086 se veut une réponse "biocontrôlée" adaptée à ce type de situation. Le produit d'Alidad n’a pas encore reçu l’autorisation de l’ANSES, mais sa commercialisation est déjà programmée. Sur les marchés agricoles en Europe elle sera assurée par la Société JADE, filiale du Groupe Alidad Invest, tandis que pour le marché des Espaces Verts en Europe, la commercialisation a été confiée au Groupe SYNGETA. Pour le marché du Jardin amateur, les décisions sont en cours de finalisation.

    A suivre.

    Cathy Lafon

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    PLUS D'INFO

    • Alidad'invest 33 :  Avenue Ariane-Parc Cadera, 33700 Mérignac. Contact presse VVH 86086 : 01 44 82 66 70 - 06 11 34 22 39.
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