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C'est une information du Journal de l'environnement du 2 mai et une grande première en France pour une victime de produits phytosanitaires : l'Etat français a été condamné par la justice à indemniser un agriculteur lorrain ayant développé un cancer après avoir été exposé à des pesticides et des herbicides. Après quatre années de combat, le céréalier Dominique Marchal a finalement obtenu gain de cause.
Dominique Marchal, 54 ans, est l’un des premiers agriculteurs dont la maladie ait été reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d'Epinal. Il a développé en 2002 un syndrome myéloprolifératif. «Dès que j’ai appris que j’avais un problème de sang, j’ai su que c’était à cause des produits que j’avais manipulés. Depuis 1976, j’étais chargé au sein du GAEC du traitement de 400 à 500 hectares de céréales. Et nous procédions jusqu’à 5 traitements par an!». Pour sa femme et lui, un long et difficile combat commence : l’agriculteur doit prouver par lui-même que les matières actives utilisées pour le traitement contenaient du benzène, un cancérigène avéré...
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Le survol de Bugey, par un militant de Greepeace en ULM. Photo DR Greenpeace
Greenpeace a réalisé mercredi 2 mai une nouvelle opération-surprise pour dénoncer le manque de sécurité des centrales nucléaires françaises et, à quatre jour du second tour de l'élection présidentielle, réintroduire le nucléaire dans le débat de la campagne.
Un militant de l'ONG écologiste a réussi à survoler la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain avec un ULM. Il a lâché un fumigène avant d'atterrir en parachute sur le site et d'être interpellé par les gendarmes du PSPG, chargés de la sécurité des installations nucléaires.
"Dénoncer le manque de sécurité des sites nucléaires"
Selon Greenpeace, en matière de nucléaire, le risque zéro n'existe pas. "L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion", a déclaré à l'AFP etsur le compte Twitter de l'ONG, Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires à Greenpeace France.
L'organisation publie également sur son site internet uneétude concernant la vulnérabilité des 58 réacteurs français et des bâtiments abritant les piscines de refroidissement des combustibles irradiés à la chute d'un avion de ligne, un risque qui n'est selon elle pas pris en compte. "Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales !", dénonce aussi Greenpeace sur son site internet.
Selon EDF, la sûreté des installations "n'a à aucun moment été remise en cause" au Bugey et "un ULM, trop petit, n'a rien à voir avec un avion, qui aurait été détecté par les systèmes de sécurité". Par ailleurs, la direction d'EDF déplore les risques inutiles pris par le militant de l'association environnementale, qui n'a, selon elle, rien prouvé. Une porte-parole d'EDF contactée par l'AFP, qui ne confirme pas qu'il s'agit de militants de Greenpeace, reconnaît cependant qu'"un ULM avec une personne à l'intérieur et une autre à l'extérieur (du site) pour la guider" s'est bien introduit mercredi matin dans le site.
Survol de la Hague
Pour enfoncer le clou, Greenpeace publie également une vidéo inédite montrant des images aériennes de l’usine de retraitement de la Hague. Ces images, tournées en novembre 2011 par un engin volant équipé d’une caméra, sont, pour l'ONG, une autre preuve que "rien n’a été fait pour prendre sérieusement en compte la menace d’une attaque aérienne sur les installations nucléaires françaises."
Sur le site de la Hague, sont stockés plus de 10 000 tonnes de combustibles irradiés dans des piscines de refroidissement, ainsi que 64 tonnes de plutonium. Ces matériaux hautement radioactifs ne sont protégés que par des bâtiments simples sans renforcement spécifique contre la menace aérienne.
Vidéo d'un survol par Greenpeace de la Hague, novembre 2011
Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011 au Japon, les associations environnementales ont fait de la sécurité des installations nucléaires une de leurs priorités. En décembre dernier, des militants de Greenpeace qui voulaient illustrer les failles de la sécurité des installations nucléaires avaient déjà réussi à s'introduire dans les centrales de Nogent-sur-Seine (Aube) et de Cruas (Ardèche).
L'association Robin des Robin des Bois a publié un dossier "avions et centrales nucléaires" de 35 pages le 30 janvier 2012. Pour accéder au dossier, cliquer ICI
Expsotion Re-architecture. Le Braséro (Bordeaux-Benauge) DR Bruit du Frigo
Quand l'architecture passe en mode "développement durable", cela donne : Re-cycler, Ré-utiliser, Ré-investir, Re-construire. Ces quatre thèmes sont ceux de l'exposition européenne Re-architecture, inaugurée à Paris le 12 avril, autour des nouvelles fabriques de la ville européenne (Pavillon de l'Arsenal).
Re-architecture durable
La métropole urbaine s'appréhende de manière dynamique, vivante et attentive. Elle se nourrit quotidiennement du dialogue et d'expériences partagées. Paris donne pour la première fois la parole à une génération d'architectes européens qui renouvellent les façons de "fabriquer la ville". Réunies en collectifs ou associations souvent pluridisciplinaires, ces agences expérimentent la ville, pour réinventer le quotidien de nos concitoyens. Dents creuses, friches, territoires délaissés ou abandonnés, elles réinvestissent et réenchantent l'espace. Et s'engagent à économiser ce qui n'est pas renouvelable et à recycler tout ce qui peut l'être.
Le Bruit du frigo s'expose à Paris
L'atelier d'urbanisme utopique, le Braséro (Bordeaux-Benauge). DR Bruit du frigo
Gratin de la Re-achitecture, ou de "l'architecture durable", quinze équipes européennes sont invitées au Pavillon de l'Arsenal. Parmi les quinze, six sont françaises. Sur les six, seules deux ne sont pas parisiennes. L'une d'elle est bordelaise : c'est le Bruit du frigo.
Nul n'est prophète en son pays, mais le fait est que le Bruit du frigo travaille davantage à l'extérieur qu'à l'intérieur de son territoire natal, girondin et aquitain. C'est le grand regret de cette équipe, créée en 1995 à Bordeaux et membre fondateur de lafabrique POLA. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir un rayonnement international et d'être reconnue aussi pour des projets locaux. Le Bruit du frigo a notamment initié à Bordeaux un atelier d'urbanisme utopique, le Braséro, dans le quartier de la Benauge, exposé aujourd'hui à l'Arsenal. Micro-architecture conçue par les architectes Gaël Boubeaud et Laurent Bouquey, à partir d'un cahier des charges élaboré avec une cinquantaine d'acteurs de la Benauge, le Braséro est un espace multiusage où l'on se rassemble : restaurant, espace de musculation et de gym douce, terrain d'acrobatie permanent pour les enfants.
►Re-architecture : exposition créée par le Pavillon de l'Arsenal, du 12 avril au 31 août 2012. Du mardi au samedi : 10 h 30 - 18 h 30 - dimanche 11 h - 19 h. Entrée libre. 21 boulevard Morland, 75 004 Paris.
►Le Bruit du frigo :
Contact : Bruit du frigo 8, rue Corneille,33300 Bordeaux. 05 56 29 57 21 - 06 64 39 68 15.contact@bruitdufrigo.com. Retrouvez également Bruit du frigo sur Facebook.