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  • News fil vert

    mia angouleme.jpgCa bouge dans l'autopartage : Ineo va équiper Angoulême (Charente)

    Filiale de GDF Suez, Ineo vient de remporter le contrat d’autopartage de véhicules électriques du Grand Angoulême (106 000 habitants). Ineo implantera les infrastructures de recharge des véhicules et se chargera de l’exploitation commerciale.

    Le Grand Angoulême prévoit d’installer quatre stations d’autopartage électriques dans le courant du second semestre 2012 : à la gare, à proximité de l’hôtel de ville, dans le secteur de Magelis, le pôle de l’image et du son et dans le quartier de Basseau – Grande Garenne. Sur chaque station, il y aura deux voitures électriques en autopartage et deux prises pour d’autres véhicules électriques.

    Au total, 10 voitures électriques, disponibles 24h/24, seront mises en service dans le courant du premier semestre 2012. Ce sera la première ville française équipée d’une solution électrique 100 % locale, puisque même les véhicules seront fabriqués dans la région Poitou-Charente. Le choix s'est en effet porté sur des Mia Electric, fabriquées en région Poitou-Charentes sur le site Heuliez, de Cerizay (Deux-Sèvres). Autre innovation, les deux modes de transport - véhicules plus transports enpublics - devraient être également intégrés pour la première fois, avec des passerelles tarifaires de l’un à l’autre.

    Le contrat passé entre Ineo et l’agglomération d’Angoulême est de quatre ans renouvelables.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le site Autodéclics : cliquer ICI

    "Angoulême, une mise au courant", Sud Ouest 21 janvier 2012 : cliquer ICI

  • Lutte anti-pollution en Aquitaine : Airaq change d'air

    airaq.jpg

    Depuis le mois de décembre 2011, les informations sur les dépassements des seuils de  pollution de l'air dans les grandes agglomérations se multiplient en Aquitaine. On a même enregistré une alerte à Bordeaux, les 27 et 28  décembre, phénomène qui ne s'était jamais produit dans l'histoire de notre région. La qualité de l'air que nous respirons se serait-elle brusquement dégradée ? Des conditions météorologiques particulières liées à l'hiver seraient-elles en cause ?

    peggy.jpgLe point sur l'état de l'air aquitain avec Peggy Kançal, conseillère régionale et présidente de l'association Airaq (Air Aquitaine) depuis novembre 2011.

    Le contexte : la pollution de l'air, un risque sanitaire majeur

    Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air représente un risque environnemental majeur pour la santé. En milieu urbain, elle serait responsable dans le monde d’1,3 million de décès par an. En France, elle entraînerait 42 000 décès prématurés par an, imputables aux infections respiratoires, aux cardiopathies et au cancer du poumon.  Diminuer les niveaux de pollution atmosphérique est un véritable enjeu de santé publique. Et tout simplement aussi de qualité de vie.

    En Aquitaine, Airaq veille au grain

    Pour  mieux relever ce défi sanitaire, l'Etat français a confié à plusieurs associations régionales agréées par le ministère de l'Ecologie, la mission de surveiller la qualité de l'air que nous respirons et d'informer les populations. L'objectif étant aussi de renforcer les politiques publiques en matière de lutte contre la pollution de l'air. En Aquitaine, depuis 1995, c'est Airaq qui s'y colle. Pour mesurer les particules nocives en suspension dans l'air, le vigile de l'air aquitain dispose de stations fixes dans les agglomérations (10 dans l'agglomération bordelaise) et de moyens mobiles, déployables en fonction des besoin, qui lui permettent d'informer la population du niveau de la pollution atmosphérique. Le tout positionné en fonction des consignes et critères donnés par l'Etat.

    En 2012, notre air est aussi mauvais qu'avant

    Oui, c'est enfin l'hiver, mais non, la pollution de l'air ne s'est pas brusquement aggravée. Même si, comme Peggy Kançal le déplore, elle n'a pas vraiment diminué non plus et s'est même détériorée dans certaines zones. En revanche, la présidente d'Airaq indique que "Depuis le 27 décembre dernier, Airaq a abaissé les seuils d'information et d'alerte à la population. Le seuil d'information est passé de 80 mg/m3 de particules en suspension dans l'air à 50 mg/m3, et le seuil d'alerte de 125 à 80. Autrement dit, le seuil qui provoquait hier une recommandation, déclenche aujourd'hui une alerte. D'où la multiplication des informations dans notre région". Ce n'est pas un caprice aquitain. Elle rajoute que ces nouveaux critères s'appliquent à toutes les petites soeurs d'Airaq, chargées par le  ministère de l'Ecologie de veiller à la qualité de l'air : "La France s'est mise en conformité avec une directive européenne fixant les normes en la matière". Quand les lois se durcissent en faveur de l'environnement, on se doute bien un peu qu'il y a de l'Europe dans l'air... Ouf, on va enfin respirer à Bordeaux comme à Rome, Madrid , Bruxelles, ou  Berlin.

    2 ou 3 alertes par an

    Selon Peggy Kançal, qui se base sur les statistiques des seuils de pollution des années antérieures, il pourrait y avoir avec ces nouveaux critères une vingtaine de déclenchements d'opérations d'information sur la pollution de l'air en Aquitaine en 2012. Une dizaine ayant été lancées depuis début janvier, la prévision risque d'être dépassée. Et deux ou trois alertes, vraisemblablement à Bordeaux et autour de la zone Bayonne-Anglet-Biarritz. Si le Préfet en décide ainsi, car Airaq ne fait que transmettre à la Préfecture les élements concernant les seuils d'information. Jusqu'en décembre dernier, à la différence de régions comme l'Ile-de-France, Rhône-Alpes ou Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Aquitaine n'avait jamais connu de situation de niveau d'alerte à la pollution atmosphérique jusqu'en décembre dernier.

    Les mesures de restriction

    En cas d'alerte, si la situation perdure, le Préfet peut prendre des mesures contraignantes visant à diminuer le nombre de particules en suspension. Cela va de l'interdiction faite aux poids lourds de traverser les zones urbaines, à celle faite aux voitures de circuler, selon le numéro de leur plaque minéralogique. Si la circulation automobile reste un des premiers vecteurs de pollution atmosphérique, avec les activités industrielles, le chauffage, dont le chauffage au bois, a sa part de responsabilité. Tout comme brûler des déchets verts en zone urbaine. Bon pour l'environnement, le chauffage au bois, s'il est utilisé en ville à grande échelle, dans de mauvaises conditions (qualité du combustile, du poêle...), contribue aussi à la dégradation de la qualité de l'air en hiver. Le Canada a diagnostiqué le problème depuis 2004. En partenariat avec Airaq, l'Ademe met ainsi en garde le public en l'invitant à s'informer sur les bons usages du chauffage au bois grâce à une vidéo, disponible sur internet. Pour la découvrir : Cliquer ICI.


    Mieux s'informer avec Airaq

    En langage airaquien, le mot magique est "Atmo". Comme "atmosphère". L'indice Atmo caractérise en effet la qualité de l'air quotidienne d'une agglomération de plus de 100.000 habitants sur une échelle qui va de 1 (indice très bon) à 10 (indice très mauvais). Mais comment savoir quel est notre Atmo ?

    Un site internet

    Pour que nous puissions être informés du niveau de l'indice Atmo du territoire où nous résidons et des prévisions du lendemain, Airaq met depuis plusieurs années à notre disposition un site internet, alimenté en temps réel. Plus que précieux, si l'on est de santé fragle, si l'on souffre de maladies respiratoires ou si l'on fait du sport au grand air. Selon la qualité de l'air, on peut ainsi éviter de faire des efforts et se mettre à l'abri. Pour accéder au site internet d'Airaq : Cliquer ICI.

    Une application mobile

    lutte,préventionPour améliorer encore notre information, AIRAQ ne lésine pas et vient de développer une application mobile, qui fournit les indices de la qualité de l’air en situation de fond pour 8 grandes agglomérations en Aquitaine. Bordeaux, Pau, Bayonne-Anglet-Biarritz, Périgueux, Agen, Dax, Arcachon, Lacq ainsi que le détail de ces indices par polluant (ozone, particules en suspension, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre). Cette aplication permet également de recevoir en temps réel, les déclenchements des procédures de pollution sur l’Aquitaine. Pour télécharger l'application : Cliquer ICI

    Mais si on n'a ni internet, ni smartphone  ?

    Dans l'agglomération bordelaise, l'information est donnée par affichage sur le réseau TBC, ou les panneaux de certaines communes. Mais ce n'est pas encore le cas sur la rocade bordelaise et les autoroutes d'Aquitaine, à l'inverse d'autres régions. Peggy Kançal espère une évolution sur ce point en 2012. Les médias locaux et leurs relais nationaux (presse écrite, télévisions, radios, internet) ont aussi un rôle éminent à jouer pour informer le public en temps réel : Airaq travaille ardemment en ce sens.

    Cathy Lafon

  • News fil vert

     

    banquise.jpg2011, année la plus chaude dans l'Arctique depuis 50 ans

    Une info pour nous réchauffer, en ces jours de glace, où le vent de Sibérie souffle sur la France et fait dégringoler les températures. Si la planète se gèle les pieds en ce moment, elle a eu très chaud à la tête en 2011, qui reste l'année la plus chaude enregistrée dans l'Arctique depuis 50 ans. C'est ce qu'a indiqué, fin janvier, le directeur adjoint de l'Institut russe de recherche scientifique pour l'Arctique et l'Antarctique, Alexandre Danilov, à l'agence Russe Interfax, relayée par l'AFP. Selon le scientifique, "L'anomalie en terme de température est de 3 à 4°C". "Il y a déjà des conséquences visibles de ces changements" en Arctique, a-t-il ajouté, précisant qu'en Antarctique, le réchauffement était en revanche nettement moins marqué.

    Voilà qui confirme les relevés effectués cet été sur la banquise arctique : en août 2011 elle était proche de son niveau minimum de 2007. Et qui corrobore aussi les études publiées récemment par les Etats-Unis : en 2011, la température moyenne annuelle de l'air près de la surface de l'océan Arctique a été d'environ 1,5 degré Celsius plus élevée que durant la période de 1981 à 2010, selon un rapport publié en décembre par l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA). La Russie se réjouit, car elle a fait du développement de l'Arctique une priorité stratégique, convoitant les larges ressources naturelles de la région et ambitionnant d'ouvrir une nouvelle voie commerciale dans l'Arctique, dont elle aurait le contrôle. Grâce à la fonte des glaces et au réchauffement climatique, ce passage maritime du Nord permettrait de rejoindre plus rapidement et plus facilement l'Europe et l'Asie... Vision purement économique de très court terme.  Les écolos de Russie et d'ailleurs sont nettement moins heureux...


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