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Climat : les gouvernants doivent réguler l’économie, selon un sondage

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Dans un sondage publié le 14 juin 2020, les personnes questionnées plébiscitent le bio et les circuits courts. Photo AFP

Le système économique actuel n’est pas « compatible » avec la lutte contre le réchauffement climatique. Le pouvoir politique doit donc faire en sorte que les entreprises y participent, au besoin par la contrainte, selon un sondage paru le dimanche 14 juin 2020.

Ce sondage est rendu public alors que la Convention citoyenne pour le climat doit présenter le week-end prochain ses propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. Et à deux semaines du deuxième tour des élections municipales, le dimanche 28 juin.

Pour 52 % des répondants, le « système économique capitaliste » n’est « pas du tout » (24 %) ou « plutôt pas » (28 %) « compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique », selon cette enquête de l’institut BVA pour l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace France.

88% des sondés estiment que les gouvernants doivent obliger les entreprises à émettre moins de gaz à effet de serre 

Pour 88 %, « les responsables politiques doivent obliger les entreprises à émettre moins de gaz à effet de serre ». Ainsi, 35 % citent en premier « les États » (et 57 % des répondants au total) comme devant « agir en priorité pour assurer une transition énergétique limitant le changement climatique », devant les entreprises multinationales (21 % en premier, 46 % au total) et « les citoyens » (14 % et 30 %).

Interrogés sur des mesures possibles, 86 % se disent « tout à fait (47 %) ou « plutôt » (39 %) favorables à « interdire le versement de dividendes aux entreprises qui n’auraient pas réduit leurs émissions de gaz à effet de serre pour respecter les objectifs de l’accord de Paris ». 70 % veulent un renforcement des pouvoirs et de l’action de l’UE et 65 % souhaitent « interdire la publicité aux marques contribuant au changement climatique ».

Stop à l'avion s'il existe des alternatives en train

Si 77 % se disent pour la suppression des lignes aériennes intérieures lorsqu’il existe des alternatives en train à moins de 3 heures (le gouvernement a demandé moins de 2h30 pour le plan d’aide à Air France), voire moins de 6 heures (58 %), seuls 48 % sont pour la suppression de toute aide ou prime pour l’achat de véhicules SUV, même électriques (mais 15 % ne se prononcent pas).

Des circuits courts et du bio

En matière d’alimentation, 91 % sont pour « rendre l’alimentation bio accessible à tous en matière de prix ». 91 % également sont favorables au développement rapide d’une agriculture locale et écologique, alors que la popularité des circuits courts a explosé à l’occasion de la crise du Covid.

Enquête réalisée en ligne entre le 27 mai et le 1er juin auprès d’un échantillon représentatif de 1.003 Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Cathy Lafon avec l'AFP

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