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Et si on profitait du déconfinement pour se mettre (enfin) au vélo?

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Il fait beau, on veut circuler librement en respectant la distanciation sociale : c'est décidé, on passe au vélo ! Photo AFP

Mode de déplacement non polluant, bon pour la planète mais aussi pour le portefeuille, malin pour éviter les bouchons et excellent pour la santé : on connaissait déjà par coeur les principaux atouts du vélo. Avec la crise du Covid-19, on a aussi découvert que la petite reine permettait de respecter la distanciation sociale... Bref, la bicyclette a vraiment tout bon. Surtout, à l'arrivée des beaux jours et de l'été, si c'est la pluie que l'on craint. Alors, qu'est-ce qu'on attend pour laisser tomber sa voiture et éviter la cohue dans le bus, le métro ou le tram, afin de passer en mode vélo ? Après avoir lu ces cinq conseils pour vous aider à donner votre premier coup de pédale, vous n'aurez plus aucune excuse.

1. Choisir le bon vélo

Le vélo électrique, c'est chouette, c'est tendance, ce n'est pas fatiguant mais c'est cher (entre 2.000 à 3.000 euros). Certes. Mais si l'on habite dans une ville aussi plate que Bordeaux et que le trajet que l'on fait n'excède pas les 5 à 10 km par jour, inutile d'investir dans un VAE (vélo à assistance électrique). On trouve désormais des marchands de bons vélos à tous les coins de rue (ou presque). Faites y un saut il vous proposera un deux roues adapté à vos besoins. En neuf ou en occasion. Si vous envisagez de faire 20 km par jour pour aller travailler, par tous les temps, le vélo électrique reste l'option idéale. Vous rentabiliserez rapidement votre achat en économisant sur les frais de carburant. Une fois familiarisé avec l'engin, si vous avez des enfants en bas âge à transporter et que vous ne juriez plus que par le vélo, même pour faire vos courses, vous découvrirez rapidement les avantages des vélos-cargos... 

2. Bénéficier de l'aide de l'Etat

Si vous avez un vélo qui dort au fond du garage mais qu'il est en sale état, ou si vous tombez sur le deux roues de vos rêves à la brocante et qu'il nécessite une remise à neuf, sachez que pour le déconfinement, toute réparation de moins de 50 euros est prise en charge par l'Etat. Il suffit de se rendre chez un réparateur agréé. Pour en savoir plus, faire un tour sur le site coupdepoucevelo.fr 

3. Miser sur l'équipement 

Dans tous les cas de figure, prévoyez d'équiper votre vélo d'un panier, d'une ou deux sacoches, de vous munir d'une solide cape de pluie, d'un sur-pantalon, de bottines de pluie, et éventuellement d'un porte-parapluie spécial vélo, le Popins. Un accessoire génial inventé par deux Bordelais, à un prix abordable (le porte-parapluie coûte 29,50 € et le parapluie 22 €), qui vous sauvera la mise plus d'une fois, en cas de pluie et de vent. Sauf s'il souffle en tempête, bien sûr. Mais là, pas question de faire du vélo.. 

4. Ne faites pas l'impasse sur la sécurité

En ville, s'il n'est pas obligatoire, pour rouler en totale sécurité, le casque fait hélas parfois la preuve de son utilité, en cas de chute. Il y en a à tous les prix et pour tous les goûts : sportif, girly, élégant... Certains, dans le haut de gamme, ont même un air-bag incorporé. Pour être visible, votre vélo doit aussi avoir des phares, avant et arrière et/ou des lumières clignotantes,  et des réflecteurs sur les pédales et les petites roues. Le problème à vélo, c'est qu'on ne fait pas de bruit quand on roule... Pour avertir les piétons indélicats qui marchent sur la piste cyclable ou traversent sans regarder, la solution, c'est la sonnette ! Pensez à accorder à votre vélo des visites d'entretien régulières chez votre réparateur de vélo, et à regonfler ou faire regonfler régulièrement vos roues... Elles s'abîment moins et on roule plus vite !  Puisqu'on parle des roues, en ville, pour éviter de crever régulièrement sur du verre de bouteille brisé, on pourra se laisser tenter par des roues increvables. 

5. Choisissez un bon antivol

Rien de plus râlant, vexant et déprimant que de sortir du boulot ou du cinéma et de ne plus trouver son vélo, pourtant bien accroché avec son antivol... Ou encore de partir le matin travailler et de découvrir que, même à l'abri dans le garage, on vous a piqué votre deux roues. Le vol de vélo est, hélas, un sport national. Pour éviter au maximum ce désagrément, optez pour un antivol en chaîne ou en U, assez grand pour attacher la roue et le cadre à un point fixe. Et n'oubliez pas de vous en servir, même dans votre couloir d'immeuble ou votre garage... 

Le bonus pour les geeks

Cela n'a absolument rien d'indispensable, mais si vous hésitez à vous lancer par crainte de ne pas trouver votre itinéraire à vélo, ou que vous désirez emprunter les voies le plus sécurisées pour les deux roues, à l'écart des travaux et des grands axes de circulation que vous connaissez bien en voiture ou en bus, il existe une application : Geovelo, le Waze du vélo.  Après avoir téléchargé l'appli, le cycliste rentre son point de départ et d'arrivée. Geovelo lui propose ensuite plusieurs itinéraires : du plus rapide au plus sécurisé, qui peut être plus long mais qui guidera l'utilisateur vers des rues plus petites et moins dangereuses, avec moins de circulation et de voitures. Pour consulter l'appli en pédalant, pensez à équiper votre vélo d'un support de smartphone. Attention toute fois à ne pas téléphoner en vélo ! 

Cathy Lafon

►Un site à connaître pour acheter en ligne équipements et accessoires futés (et jolis) : Lecyclo.com

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