Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'est nouveau : une étiquette pour le bien-être animal

les-eleveurs-de-volailles-1600.jpg

Lancé par plusieurs ONG et le groupe Casino, l'étiquetage bien-être animal s'applique depuis ce mardi 18 février 202 à la filière de la volaille. Elaboré depuis 2017, ce nouveau référentiel, l'AEBEA (Association étiquette bien-être animal), est un dispositif inédit et exigeant qui a bénéficié des travaux conduits au sein du laboratoire d’innovation territorial « Ouest Territoires d’Élevage » porté par INRAE, l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement.

Carrefour, les magasins U et Galliance (producteur de volailles) viennent de rejoindre la démarche lancée par quatre organisations de protection animale - la Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA), CIWF (Compassion in World Farming), l'Oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA) et Welfarm-Protection mondiale des animaux de ferme - et le groupe Casino. Deux autres producteurs de volaille, les Fermiers de Loué et les Fermiers du Sud-Ouest, font également partie des acteurs engagés dans la démarche.

Une échelle d'évaluation

Deux évolutions notables ont été décidées par toutes les parties prenantes : l’affichage du mode d’élevage sur l’étiquette (par exemple, accès à l’extérieur ou élevage en bâtiment) sous forme d’un pictogramme, et la création d'une échelle dévaluation à 5 niveaux, au lieu de 4 initialement, qui va donc désormais de A (pour niveau supérieur) à E (pour niveau minimal).

L'évaluation tient compte de 230 critères, qui vont de la naissance à l'abattoir, tels que le mode d'élevage des poulets (en extérieur ou en bâtiment), leur rythme de croissance et de durée de vie, et l'existence de dispositifs (comme les  perchoirs, par exemple) leur permettant d'exprimer leurs comportements naturels. Enfin, autre nouveauté pour l'évaluation du bien-être des animaux en élevage, l'obligation de résultats et non plus seulement de moyens, contrôlés par des organismes indépendants.

Cet étiquetage prévu pour tous les produits, quel que soit leur niveau de gamme, donne une information claire et fiable au consommateur sur le niveau de bien-être animal associé aux produits commercialisés pour leur permettre d’orienter leurs achats. Il encourage également les éleveurs qui pourront développer et mieux valoriser leurs pratiques en faveur du bien-être animal.

L'étiquette bien-être animal a vocation à s'étendre et pourrait marquer un vrai tournant dans les pratiques d'élevage en France, de telle sorte que ces exigences deviennent un jour la norme. 

Cathy Lafon

►PLUS D'INFO 

  • Les trois premiers niveaux A, B et C valorisent des pratiques garantissant une amélioration significative du bien-être animal, ils ont un niveau d’exigence croissant, avec par exemple l’obligation d’un accès extérieur aux niveaux A et B. Les niveaux D et E informent le consommateur, en toute transparence, que les pratiques correspondent à un niveau minimal réglementaire (E), ou à quelques exigences complémentaires avec une mise en place de plans de progrès (D). 

►A LIRE 

  • Les articles de Ma Planète sur les animaux : cliquer ICI
  • Les articles de Ma Planète sur l'élevage : cliquer ICI

Les commentaires sont fermés.