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La mauvaise nouvelle du mois de janvier : la déforestation en Amazonie brésilienne a doublé en un an

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De la fumée s'élève de feux de forêt à Altamira, dans l'Etat de Para en Amazonie brésilienne, le 27 août 2019. Photo AFP 

Au Brésil, la déforestation continue. La déforestation en Amazonie brésilienne a même plus que doublé en janvier 2020, par rapport au même mois de l’an dernier (+108%), avec plus de 280 km2 déboisés. Un triste record, si l'on en croit les données officielles préliminaires rendues publiques le 9 février 2019.

Il s’agit de la plus grande surface déboisée pour un mois de janvier depuis la mise en service en 2015 du système DETER, basé sur des alertes de déforestation identifiées par satellite, de l’Institut national de recherches spatiales (INPE). À titre de comparaison, elle s’élevait à 136 km2 en janvier 2019, 183 km2 en 2018 et 58 km2 en 2017.

Le cauchemar Bolsonaro

À la mi-janvier, les données de l’INPE faisaient état d’une augmentation de 85% de la déforestation en 2019 (9.166 km2), première année de mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, par rapport à l’année précédente (4.946 km2).

Le président Bolsonaro avait défrayé la chronique en août en tentant de minimiser la recrudescence d’incendies de forêt qui avaient choqué le monde entier. Le 2 août, l’ex-président de l’INPE, Ricardo Galvao, avait été limogé par le gouvernement Bolsonaro après avoir été accusé d’exagérer l’ampleur de la déforestation.

En décembre Ricardo Galvao a été choisi parmi les 10 scientifiques les plus importants de l’année par la revue de référence britannique Nature. 

Mercredi, Jair Bolsonaro a donné son aval à un projet de loi controversé qui prévoit notamment d’autoriser l’exploration minière sur des terres indigènes, ce qui aurait pour effet de stimuler la déforestation, selon de nombreuses ONG.

Ce projet de loi, qui doit encore être approuvé au Parlement, a été qualifié de « rêve » par le chef de l’Etat, mais de « cauchemar » par des leaders indigènes et des militants écologistes.

Cathy Lafon avec l'AFP

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