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Météo de la fin de l'hiver 2029-2020 : doux, c'est doux !

réchauffement climatique

Conformément aux prévisions des météorologues, l'hiver 2019-2020 sera particulièrement doux. Photo archives AFP

Malgré quelques petites piques par-ci par-là, cet hiver, on n'a pas vraiment eu froid jusqu'à présent. Et ça va continuer. Les prévisionnistes de la Chaîne Météo confirment la douceur annoncée pour la deuxième moitié de l'hiver, avec des températures qui s'annoncent globalement supérieures aux moyennes de saison, avec un peu plus de pluie au programme, en particulier sur la moitié nord du pays.  

Pour bâtir leur diagnostic, les climatologues de l'agence analysent les résultats de modèles numériques comparables à ceux utilisés pour réaliser les prévisions à court terme mais intégrant à ces derniers la modélisation des océans. Résultat : d'ici à la fin du mois d'avril, la probabilité d'un temps doux atteint un score très élevé de 70 % sur l'ensemble de l'Europe.

Au total, l'anomalie de température pourrait se situer autour de +1,5°C pour le trimestre décembre-janvier-février 2029-2020. En montagne, l'enneigement ne se maintient véritablement qu'au-dessus de 1.800 m d'altitude en raison de la douceur dominante. Cette situation va se poursuivre en février, alors que mars et avril s'annoncent plutôt conforme aux moyennes saisonnières. 

Un mois de février particulièrement doux

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Infographie Chaîne Météo.

Selon les prévisions saisonnières à long terme de la Chaîne Météo, publiée le 12 janvier sur Internet, nous devrions connaître en février une météo semblable à celle de janvier, une période de temps doux remarquable par sa durée. Les vents dominants, orientés au sud-ouest, généraliseront cette douceur à l'ensemble du continent européen. Les systèmes dépressionnaires circuleront majoritairement des îles britanniques vers le nord de la Scandinavie, tandis que les hautes pressions seraient prédominantes sur l'Europe centrale et la Méditerranée. Dans cette configuration, notre pays sera alors sous l'influence d'un flux de sud-ouest, avec des épisodes ventés et pluvieux circulant surtout au nord-ouest, alors qu'un temps souvent sec et beau persisterait au sud.

Les précipitations resteraient assez proches des normales statistiques à l'échelle de la France, mais plutôt excédentaires sur le nord-ouest et déficitaires vers la Méditerranée.

Un air plus froid en mars

Le mois de mars pourrait marquer un changement de configuration météorologique, avec des hautes pressions plutôt situées vers la mer du Nord et des dépressions plongeant vers la péninsule ibérique et le Maroc. Cette inversion des centres d'action entraînerait alors de l'air plus froid et tardif sur le nord de l'Europe, pouvant descendre vers la France. Les dépressions ibériques entraîneraient un temps plus perturbé et pluvieux en plaine sur le pourtour méditerranéen, avec de la neige en montagne. Les précipitations seraient alors déficitaires sur la moitié nord-est de la France, en raison des hautes pressions.

Un début de printemps plus frais que les moyennes saisonnières ?

Le début du printemps s'annonce possiblement plus frais que les moyennes à l'échelle de l'Europe, où le froid pourrait être tardif sur la Scandinavie. A l'opposé, les dépressions seraient davantage positionnées assez bas en latitude, de la péninsule ibérique au Maghreb. Notre pays pourrait donc subir un printemps assez frais, avec des perturbations sur la moitié sud en mars et avril. La neige en montagne pourrait alors revenir pour la fin de l'hiver. Cette configuration entraînerait un temps pluvieux, avec de la neige en montagne, sur le pourtour méditerranéen, ce qui serait appréciable avant d'aborder la saison estivale, alors que les deux tiers nord de la France serait plus au sec, mais avec un risque de gel tardif. La fiabilité de cette évolution printanière reste à préciser ultérieurement.

Au total, cet hiver 2019-2020 pourrait s'inscrire parmi les plus doux depuis le début des relevés à l'échelle du continent européen et pourrait même battre des records de chaleur. Avec suffisamment d'humidité dans l'Hexagone pour limiter les effets de la sécheresse profonde. 

Cathy Lafon

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