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Initiative : une carte bancaire plus "verte", c'est possible...

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La White Card indique l'empreinte carbone à son utilisateur tandis que la Black Card peut le limiter dans ses achats si le plafond est atteint. Photo Doconomy

carte bancaire,carte de crédit,réchauffement climatique,émissions de co2La période des fêtes de fin d'année, c'est l'occasion pour beaucoup Français de faire chauffer la carte bleue. Notamment en raison des achats en ligne et des cadeaux dématérialisés, désormais en plein boom. Cette année, 64% de Français ont ainsi offert un cadeau de ce type à Noël.

Face à l'urgence climatique, on cherche aussi à réduire le CO2 émis par les achats. A l'instar de la carte de crédit Do Card. Née d'un partenariat entre la start-up suédoise Doconomy et Master Card, cette carte bancaire lancée en Suède au mois de juin 2019, mesure l'empreinte carbone de chaque transaction, afin de vous rendre aussi économe sur vos émissions de gaz à effet de serre que sur votre argent ! 

La Do Card est déclinée en deux versions. A votre passage en caisse, la Do White vous envoie des notifications sur l’application Doconomy pour vous indiquer l’empreinte carbone de vos achats réalisés. Une fois informé,vous pouvez verser une compensation. L'appli vous propose d'investir dans des projets certifiés par l'ONU ou des fonds engagés dans le développement durable. La Do Black, plus extrême, va jusqu’à bloquer vos transactions si vous venez de dépasser votre plafond d’émissions de CO². Une solution radicale... 

La carte, fabriquée en déchet recyclé, propose une option de livret qui rapporte de l’argent en garantissant de financer l’économie responsable.

Les services Do devraient être étendus en 202 au reste de l'Europe. Les Français vont-il suivre l'exemple vertueux des Suédois ? Selon l’ADEME, en 2005, les habitants de l'Hexagone produisaient en moyenne 11,9 tonnes de CO² par an (soit l’équivalent de 3 allers-retours Paris-Tokyo) par personne, dont 75 % provenant de leur consommation courante. Leur donner un outil au consommateur pour quantifier, voire stopper, facilement leur production de gaz à effet de serre pourrait donc s’avérer très utile. 

Cathy Lafon

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