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Réchauffement climatique : la France lance un Observatoire spatial du climat avec le CNES

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Un satellite en orbite. Photo AFP 

Sur les 2.000 satellites actuellement en orbite, près de 800 sont dédiés à l'observation et la surveillance de la Terre. Les données que ces satellites recueillent servent à mieux gérer les ressources, à détecter les pollutions mais aussi à comprendre et gérer les effets du changement climatique. Le hic, c'est qu'il n'existait pas de partage des données standardisé et généralisé... Jusqu'ici. 

Inauguré le 17 juin par Emmanuel Macron lors de sa visite au Salon de l'aéronautique et de l'espace au Bourget, l'Observatoire spatial du climat (Space Climate Observatory (SCO)) permet désormais à la communauté internationale de mettre en commun ses moyens pour mieux mesurer les impacts du changement climatique et  à chaque pays de s’y adapter de manière efficace.

Un accès libre aux données spatiales de terrain

Le SCO est complémentaire des initiatives et programmes existants qui suivent le changement climatique au niveau global ou continental. Il se positionne plutôt en aval, là où se déroulent les activités humaines. Selma Cherchali, responsable du SCO au CNES.

cnes.jpgCet observatoire international a pour but de mutualiser l’ensemble des données satellitaires, avec des données in situ et les données d’ordre socio-économique afin de mieux évaluer les impacts locaux du changement climatique. Sa création, impulsée à travers le CNES par la France lors du « One Planet Summit » de décembre 2017, s’inscrit dans la continuité de l’accord de Paris sur le climat de 2015

L’accès à ces différentes données standardisées et interopérables permettra d’élaborer des indicateurs et des outils d’aide à la décision à l’échelle territoriale locale pour agir concrètement sur les différents impacts du changement climatique ou s’y adapter : événements extrêmes, sécheresses, élévation du niveau de la mer, fonte des glaces, pollution de l’air, canicules et étuves urbaines, etc., rapportées au contexte territorial, en fonction de la démographie, de l’urbanisation, de l’agriculture ou du tourisme par exemple.

Coopération mondiale

Aucune agence, aucun pays ne peut prétendre élaborer seul l’ensemble des indicateurs à l’échelle planétaire et à toutes les échelles d’un pays. La co-construction à travers une coordination internationale sera un élément majeur de sa réussite. Selma Cherchali, responsable du SCO au CNES.

Ce programme, qui a la particularité d'avoir une dimension collaborative mondiale, devrait représenter aussi un apport déterminant pour le suivi des objectifs de développement durable 2030 des Nations Unies.  Les signataires de l’accord, partenaires fondateurs du SCO, vont désormais se consacrer à sa mise en place opérationnelle. Le comité de pilotage qui sera institué avant la fin de l’année aura pour mission de proposer un plan d’implémentation à deux ans et des organes de gouvernance. 

Cathy Lafon

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