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Météo : et pendant ce temps là, au pôle Nord, c'est (presque) l'été !

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La glaciation de la banquise arctique est à son plus bas niveau depuis 40 ans. Photo archives AFP

Météo France s'intéresse tout particulièrement à l'état de la banquise en Arctique et à la superficie de ses glaces. Un indicateur crucial pour le climat sur la planète, qui ne cesse de se dégrader au fil des années, en raison du réchauffement en cours. Et malheureusement, cette année encore, les nouvelles ne sont pas bonnes. Non seulement le mois d'avril qui vient de s'écouler et le début du mois de mai, ne dérogent pas à la règle, mais ils s'annoncent historiques…

Dans cette zone du globe, l’alarme vient d’abord du Groenland, qui enregistre un réchauffement de 3 °C depuis cent ans. La fonte des glaces y a été multipliée par quatre en dix ans, avec une moyenne de 280 milliards de tonnes de glaces perdues chaque année entre 2002 et 2016, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), le 22 janvier 2019.

La banquise n'a jamais été aussi peu étendue

Après avoir atteint sa glaciation maximale annuelle le 13 mars 2019, le 7e niveau ex-aequo le plus bas depuis le début des mesures en 1979, relève l'agence nationale de la météo, l'arrivée du printemps a amorcé le début de la fonte estivale. Une fonte excessivement rapide : le jeudi 18 avril, la superficie des glaces de l'Arctique avait rétréci à 13,420 millions de km2. Soit le record absolu pour cette date, bien en deçà du précédent record du 18 avril… 2017 (13,690 millions) et 2018 (13,729 millions). 

La mer de Béring à son plus bas niveau de glace

Trois zones se démarquent actuellement en terme de fonte anormale : la mer de Barents, la mer d'Okhotsk, et surtout la mer de Béring. C'est cette dernière qui fait parler d'elle depuis la fin de l'année 2017. La quantité de glace sur cette mer, située entre l'Alaska et la Russie orientale, s'en trouve très diminuée pour ne pas dire carrément absente : à peine plus de 200 000 km2 de glace y sont observés, soit trois fois moins que la normale. 

En réalité, note Météo France, les records ne cessent de se succéder ce printemps. En effet, jamais la banquise n'a été aussi peu étendue. Et avril 2019 restera donc vraisemblablement le mois d'avril plus catastrophique jamais observé en 40 ans de mesures. 

Cathy Lafon

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