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8 ans après Fukushima : rencontre autour du documentaire « Un héritage empoisonné », le lundi 18 mars à Bordeaux

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Un manifestant anti-nucléaire à Tokyo, le 11 mars 2016.  TOSHIFUMI KITAMURA/AFP

Le 11 mars 2011, survenait la catastrophe nucléaire de Fukushima, la plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité, toujours en cours. Huit ans après, pour commémorer l'événement, l'association antinucléaire girondine Tchernoblaye organise une rencontre au cinéma Utopia, à Bordeaux, le lundi 18 mars, à 20h30, autour du documentaire « Un héritage empoisonné »,  réalisé par Isabelle Masson-Loddts.

La projection du film qui sera suivi d'un débat avec le public s'inscrit dans le cadre de la tournée de la caravane de Bure,  l’Atomik Tour 2019, afin d'alerter sur les dangers potentiels que constitue pour l'avenir des territoires concernés et les générations futures, le  projet Cigéo d'enfouissement des déchets nucléaires, à Bure, dans la Meuse. Un sujet plus que jamais d'actualité : la question du nucléaire et des énergies renouvelables fait partie du Grand Débat national voulu par Emmanuel Macron. 

Des poisons de 14-18 aux déchets nucléaires 

Au fil de l'enquête menée par Isabelle Masson-Loddts sur l’héritage toxique de la Grande Guerre, se dessine une mise en perspective (d)étonnante au regard du contexte actuel. Dans les années 1920, la Belgique et la France se sont débarrassés des rebuts chimiques du conflit dans des territoires défavorisés. L’opposition des populations locales a été balayée par l’urgence des décisions et par les pressions exercées par les lobbies industriels et agricoles. Déjà, a-t-on envie de dire...

L’actualité révèle que le déni des craintes exprimées à l’époque a favorisé un oubli délétère. Les habitants du nord du département de la Meuse subissent encore aujourd’hui les conséquences de l’amnésie qui a entouré la pollution de leurs terres. Or 100 kilomètres plus au sud, à Bure, d’autres citoyens luttent contre un projet de poubelle nucléaire. Alors qu’un siècle a suffi pour faire oublier le danger des pollutions héritées de 14-18, notre mémoire permettra-t-elle de préserver les générations futures de déchets qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires ? La question reste ouverte.  

Après la projection du film, le débat avec le public sera animé par les gens de la caravane de Bure.

Cathy Lafon

►PLUS D'INFO

  • Samedi 9 mars,  Bordeaux, 12 h. Tchernoblaye propose également une exposition : « Le nucléaire ne sauvera pas le climat », "Au jardin d' Étienne",  12 Bis Rue Jean de Malet (à côté des Capucins). Réalisée par des membres de Tchernoblaye, cette exposition pédagogique explique comment le nucléaire ne peut en aucun cas être une réponse à la crise climatique.
  • Dimanche 10 mars,  Bordeaux, 15h. Pour la commémoration de l'accident nucléaire de Fukushima et en hommage aux victimes, l'association invite à un Cercle de silence au miroir d'eau. Durée : environ 1h. Ce rassemblement est destiné à rendre hommage aux victimes.  
  • Dimanche 17 mars, Blaye. Accueil de l’Atomik tour : Bure et le projet d’enfouissement des déchets. Installation à la citadelle de Blaye. Dialogue avec le public.

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