Initiative verte de l'été : en Israël, TestDrop Pro, un mini-appareil, détecte l'eau potable
Le TestDrop Pro inventé par Lishtot. Photo Lishtot
Tout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, un mini-appareil portable inventé en Israël permet de tester la potabilité de l'eau.
L'accès à l'eau potable est un enjeu de santé publique mondiale, notamment en Afrique et en Asie. Pour savoir si l'eau peut être bue sans danger pour la santé, une start-up israélienne, Lishtot (boire en hébreu), a mis au point un capteur, un tout petit appareil portable, de la taille d'un trousseau de clés, qui peut tester en un clin d'oeil la qualité de l'eau et détecter la présence de contaminants comme le plomb, la bactérie E.coli, les pesticides, , l’arsenic, le mercure, le cuivre et le chlore, le savon et même la salive. En revanche, la présence de terre, de sel ou de magnésium qui n'altèrent pas la potabilité de l'eau n'est pas signalée.
Comment ça marche ?
Lishtot a mis au point des capteurs capables de détecter ces changements dans les champs électriques. Lorsque l’eau est contaminée par des métaux lourds, des produits chimiques ou même des bactéries, les capteurs détectent des changements dans les champs électriques. Les algorithmes mis au point par la société interprètent l’information, fournissent les résultats et alertent s'il y a quelque chose dans l’eau qui ne devrait pas s’y trouver. Tout ce que les utilisateurs doivent faire c’est pointer l’appareil vers un verre en plastique rempli d’eau. Si l’appareil s’allume en bleu, on peut boire votre eau sans risque. Mais si la lumière est rouge, alors mieux vaut y renoncer.
Compatible Bluetooth, le Test Drop, vendu sur Amazon 49,95 dollars, envoie les données sur un smartphone pour les lire dans une application. Les utilisateurs peuvent suivre l’historique de leurs tests, visualiser plus de données sur leur eau, y compris la probabilité de contamination, et faire la distinction entre l’eau embouteillée, l’eau du robinet et l’eau naturelle des rivières et des ruisseaux. Les données alimentent également une carte mondiale en ligne de l'eau potable.
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