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Réchauffement climatique. Une banquise réduite dans l’Arctique : la « nouvelle norme »

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Un iceberg dans la mer a mer des Tchouktches, mer bordière de l'océan Arctique,  en 2014. Photo NOAA

Un Arctique de plus en plus chaud, où les températures augmentent deux fois plus vite que sur le reste de la planète et une banquise qui fond à un rythme alarmant ? Il faudra s'y habituer : c'est la « nouvelle norme », prévient une étude scientifique mondiale publiée le 12 décembre 2017.

 

« Il y a beaucoup de signaux solides qui continuent d’indiquer que le système environnemental de l’Arctique a atteint une "nouvelle norme" ».  Rapport Arctic Report Card 2017

En février 2015,  des scientifiques américains avaient annoncé que la banquise d'hiver de l'Arctique n'avait jamais été aussi réduite à sa période d'expansion maximale, à la fin de l'hiver, depuis que l'on a commencé à recueillir des données satellites en ce sens en 1979. Le 25 février, elle couvrait 14,54 millions de km2 : soit 1,1 million de km2 de moins que la moyenne des années 1981-2010, et un recul par rapport au précédent record à la baisse atteint en 2011 à pareille période de l'année. Un record établi alors que, selon les données de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'année 2014 a été l'année la plus chaude depuis l'établissement des relevés météorologiques au XIXe siècle.

2017, deuxième année la plus chaud dans l’Arctique

Record battu cette année. En 2017, la banquise hivernale autour du pôle nord est tombée à sa surface la plus réduite jamais enregistrée, a indiqué le Arctic Report Card, publiée chaque année par la US National Oceanic and Atmospheric Administration. L’année 2017 a été la deuxième année la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées dans l’Arctique, ajoute ce rapport compilé par 85 scientifiques dans 12 pays. « L’ampleur et le rythme de la fonte de la banquise et du réchauffement de la surface des océans au 21e siècle sont sans précédent depuis au moins 1.500 ans et probablement beaucoup plus longtemps », affirme le rapport.

Des conséquences économiques et sociales désastreuses

Les conséquences de ce réchauffement continu sont désastreuses, affectant les pêcheries dans l’est de la mer de Béring, compromettant les routes, les habitations et les infrastructures en raison du dégel du pergélisol et augmentant les risques d’incendies, indique le rapport. Même si moins de records de chaleur ont été battus qu’en 2016, « les températures arctiques continuent d’augmenter deux fois plus vite que les températures mondiales », souligne encore le rapport. 

Les scientifiques ont publié l'actualisation du Arctic Report Card, qui a maintenant 12 ans, lors de la réunion annuelle de l’American Geophysical Union à San Francisco.

Cathy Lafon avec l'AFP

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