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L'oiseau devinette du lundi

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Ce joli volatile a été aperçu le 24 mars 2016 à  Saint-Loubès (Gironde). Quel est son nom ? Photo Alain Noël

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Chaque lundi, Ma Planète vous invite à découvrir un oiseau de la région, avec une petite énigme proposée par Alain Noël, ornithologue amateur et photographe animalier girondin. 

Le nom de ce bel oiseau est connu depuis fort longtemps. La preuve, on le retrouve dans de nombreuses expressions françaises. Notre oiseau mystère de la semaine est pourtant d'une grande discrétion lorsqu'il nidifie en Aquitaine, dans des buissons. Seul le trahit le court cri, "tsic", "tsic", qu'il lance régulièrement. Sa présence à la belle saison est aussi démasquée par ces amas de coquilles d'escargots que l'on peut retrouver fracassées contre une pierre, et qui font ses délices.

En hiver, une saison où il se montre plus facilement, son régime alimentaire se compose essentiellement de baies et de vers dans les prairies. On pourrait imaginer que cet oiseau est sédentaire, mais en réalité, seule la population du sud de l'Europe ne migre pas. Les spécimens nordiques arrivent dans nos contrées pour hiverner en ce moment, en octobre. 

Quel est donc cet oiseau au chant puissant et harmonieux  ? Langue au chat ?

 Bien vu ! Vous avez reconnu la grive musicienne.

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Une grive musicienne, le 1er février 2010 à Ambarès (Gironde). Photo Alain Noël

C'est la plus commune de la famille des grives. Rondelette, port droit au sol, vol rectiligne quand elle fuit, la grive musicienne a un manteau brun olivâtre et un dessous clair orné de "grivelures", sortes de larmes noires sur le poitrail. Ses dessous d'ailes sont jaunes ce qui permet de la différencier de ses cousines : la mauvis (orange), la draine et la litorne (blanc). 

"Faute de grives, on mange des merles"

En migration, elle se déplace en petits groupes, le jour comme la nuit, en poussant régulièrement son petit chant. Autrefois, cette grive était fréquente dans les vignes où elle mangeait des grains de raisin oubliés : d'où l'expression "saoul comme une grive". Sa chair est également très appréciée des gourmets, ce qui  a donné cet autre dicton : "Faute de grives, on mange des merles". 

Les populations de grives musiciennes semblent en baisse. On ne les voit plus dans les champs en hiver comme il y a trente ans. On les dit "musiciennes", car la parade nuptiale des mâles, dès le printemps, est basée sur leur chant, puissant, varié et très harmonieux.

Alain Noël

►ECOUTER LE CHANT de la grive musicienne

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