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Réchauffement climatique: super chaud, le mois de janvier 2016

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Sous l'effet du réchauffement climatique, la banquise rétrécit. AFP

 Janvier 2016 a été le premier mois de l’année le plus chaud sur le globe jamais enregistré depuis le début des relevés de température, à la fin du XIXème siècle, a annoncé ce mercredi l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), qui y voit une nouvelle preuve du réchauffement planétaire.

Avec une température moyenne à la surface des océans et des terres qui s'est élevée à + 1,04° C au-dessus de la moyenne du XXème siècle, janvier 2016 devient le premier mois de l’année le plus chaud depuis 1880, surpassant le précédent record établi en 2007 de +0,16°C, précise la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Le climat de la planète bleue fait tomber des records tous azimuts.

Neuvième mois de record de chaleur consécutif

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L'année 2015 a été la plus chaude connue depuis 1880. Illustration NASA, 20 janvier 2016. AFP

Ce mois de janvier est également le neuvième mois consécutif durant lequel la température moyenne sur la planète bat un record de chaleur mensuel, un nouveau record attestant encore du réchauffement planétaire. L’année 2015 dans son ensemble avait déjà été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée, battant le record de 2014, avait annoncé l’Agence le mois dernier. Décembre 2015 a aussi été le dernier mois de l'année le plus chaud jamais enregistré sur la Terre depuis 136 ans.

Sur terre et sur mer

En janvier 2016, la température moyenne sur la planète à la surface des terres a été de +1,56°C au-dessus de celle du XXème siècle, en faisant la deuxième plus élevée jamais mesurée. Sur les océans, la température a dépassé de +0,86°C la moyenne XXème siècle et a été la plus chaude pour ce mois de l’année depuis 1880, dépassant le précédent record établi en 2010 de +0,25°C.

Plus de neige et de glace dans l'hémisphère nord

La couverture neigeuse et de glace dans l’hémisphère nord a par ailleurs été de 1,9 million de km2 plus grande que la moyenne de la période 1981-2010, selon l’observatoire de la neige Rutgers qui a utilisé des données satellitaire de la NOAA. Cette superficie a été la neuvième plus étendue dans l’hémisphère nord depuis 50 ans, période depuis laquelle ces mesures sont effectuées. En Amérique du Nord, l’étendue de neige et de glace a été la sixième plus grande en janvier sous l’effet en grande partie du courant équatorial chaud du Pacifique, El Nino, réapparu l’an dernier et qui devrait persister jusqu’au début du printemps.

Les banquise des pôles nord et sud rétrécissent

Mais la superficie des glaces dans l’océan arctique a été en janvier 7,14%, soit 1,06 million de km2, en dessous de la moyenne de 1981-2010 et 90.649 km2 inférieure au précédent record de 2011, selon les analyses du Centre national de la neige et de la glace (NSIDC) qui s’appuie sur des données de la NOAA et de la Nasa.

L’étendue des glaces de l’océan antarctique a quant à elle été en janvier 4,26%, soit 2,07 millions de km2 sous la moyenne de la même période, ce qui en fait la seizième plus faible depuis 2011.

Cathy Lafon avec l'AFP

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