Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chanson culte. "Les centrales", de Castelhemis, chanson antinucléaire des années 80

castelhemis ok.jpg

Castelhemis, chanteur-auteur-compositeur. Photo DR

Peu connue, la chanson "Les Centrales", du chanteur Castelhemis, de son vrai nom Philippe Laboudigue, sur les risques que font peser des centrales nucléaires sur la sécurité, est à écouter et à découvrir absolument. Editée en 1985, un an avant la catastrophe nucléaire" de Tchernobyl, en Ukraine, et 26 ans avant celle de Fukushima, elle est prémonitoire et de belle facture. Une riche trouvaille pour bien démarrer la nouvelle année, suggérée à Ma Planète par Cyril Dupouy, un internaute écolo.

Chanteur antimilitariste et antinucléaire, d'inspiration folk et pop, Castelhemis, disparu en 2013, à 65 ans, a mis fin à sa carrière en 1988. Artiste engagé des années 80, il laisse d'autres très belles chansons: "Aïelo", "Coco", "Le banlieusard Tropical", "Le Crâne"...  La chanson "Les Centrales" est extraite de l'album "N'importe quelle sorte d'Amour" (1985, édition CEZAME, distribution RCA).

Cyril Dupouy, lui, est Landais. Agé de 46 ans, il habite à Saint-Aubin, un petit village de Chalosse, et bosse dans l'industrie du Surfwear pour une entreprise australienne. Responsable des importations des marchandises (par bateau, avion, camion) et de la redistribution des produits chez les clients européens, il se fixe comme objectif de n'utiliser professionnellement le transport aérien qu'en dernier recours, en privilégiant toujours le maritime et le rail. Il nous raconte sa passion pour l'écologie et comment il a découvert Castelhemis.

"J'essaie de faire prendre conscience à mes enfants de la beauté de notre chère Terre et de sa fragilité aussi"

"Ma famille ne mange quasiment que des fruits et légumes bio. Je suis adhérent à une association affiliée à France Nature Environnement et je suis de près les actions de Greenpeace et de Sea Shepherd et j'essaie de faire prendre conscience à mes enfants de la beauté de notre chère Terre et de sa fragilité aussi. Nous habitons un moulin dont le ruisseau a été régulièrement pollué ces dernières années par des rejets de lisier. A force de nous battre, avec l'aide de la mairie et d'associations, nous avons réussi à faire cesser ces pollutions. Mais nous savons que ça peut recommencer du jour au lendemain. Et puis, je suis désolé et un peu révolté aussi de voir s'installer si durablement le règne des entreprises multinationales qui imposent la monoculture et les produits phytos qui vont avec ... Dommage pour nos paysages, pour l'air que nous respirons et pour notre santé.

Castelhemis, c'est un souvenir de camps d'ados, il y a une bonne trentaine d'années. Je l'écoute à nouveau avec beaucoup de plaisir depuis trois quatre ans. Certainement la crise de la quarantaine ! C'est un chanteur qui était très attaché au Sud-Ouest et à la Bretagne, les deux plus belles régions de France, selon moi. Je le trouve très authentique et ses textes sont très beaux..."

Cathy Lafon

►LIRE AUSSI

Les commentaires sont fermés.