Télévision. "Un matin sur Terre": ne ratez pas cet instant magique à vivre sur Arte
2016 va bientôt se lever... Avant de vivre les premières heures de l'année nouvelle, ce soir, Arte vous immerge dans le fabuleux spectacle de l'aube, raconté dans "Un matin sur Terre", un documentaire planétaire ambitieux produit par Alexandre Soullier, où le réalisateur Laurent Joffrion dévoile les splendeurs de la nature.
Vivre en l'espace d'une heure et demie tous les premiers matins du monde : c'est le beau cadeau de Noël de la chaine franco-allemande aux télespectateurs, avant la diffusion de la série documentaire éponyme en cinq épisodes, du 8 au 12 février 2016.
Eveil de la vie
Chaque jour, l'aube est une petite renaissance. Le lever du jour, fugace instant magique qui, en deux heures seulement, sublime la nature, sonne aussi l'éveil de la vie en un moment clef, révélateur de l’organisation du vivant et des stratégies de la faune et de la flore. Les images magnifiques de Laurent Joffrion captent les multiples beautés de ce moment charnière. Chez les animaux et les végétaux, certaines espèces recherchent lumière et chaleur, d’autres les fuient. A l'image de la palette de la biodiversité terrestre, cette diversité de stratégie infinie offre sa matière première au documentaire "Un matin sur terre", qui nous emmène tout autour de la Terre, dans un voyage naturaliste à travers trois continents (Amérique, Europe, Afrique) et cinq écosystèmes parmi les plus exubérants de la planète.
Beauté renaissante
Dans la forêt amazonienne, c’est par le son que l’aube s’annonce, avec le grand fouillis du chœur indocile des primates, amphibiens ou oiseaux de tous ramages, dans une compétitivité territoriale aussi bruissante que réjouissante. En Basse-Californie, dans le désert mexicain de Vizcaino (photo ci-contre), les petits animaux autochtones n’ont qu’un but : se protéger du soleil pour survivre et se prémunir des 50°C quotidiens.
A l'inverse, à Finnmarksvidda, dans la taïga norvégienne, l'aurore a la particularité de s'étaler sur plusieurs semaines après les mois de nuit polaire... Le réveil de la nature prend alors des allures de printemps, avec la fonte des glaces et le bourgeonnement des arbres et des plantes.
Dans les sublimes forêts de Colombie-Britannique, au Canada, soumises à l'un des plus forts taux d’humidité de la planète, c’est encore à l’aube que se dévoile une vie foisonnante et méconnue, au coeur de paysages fantomatiques, noyés dans la brume et le brouillard. Quant le soleil pointe, la nature grouille de vie et s'active, du phytoplancton au saumon dans les fjords, en passant par l'ours grizzly et les oiseaux qui gazouillent à la cime des arbres.
Enfin, en Zambie, dans la savane africaine (photo ci-contre), c’est au lever du jour que la faune et la flore se partagent les ressources extraordinaires de ce sanctuaire naturel, sans que les animaux ne fassent obligatoirement entre eux acte de prédation.
Techniques pointues au service de l'ambition artistique
Les images sidérantes qui tissent le panorama d'"Un matin sur Terre" et révèlent le spectacle inaugural du jour dans sa beauté sans cesse renaissante, ne doivent rien au hasard. Elles sont le résultat du travail acharné de trois équipes qui ont passé de six à sept semaine, dans chacun des cinq écosystèmes et ont mobilisé, sur terre, dans les airs et sous l'eau, tous les moyens offerts aujourd'hui par la technique : véhicules spécialement équipées, drones ou encore machineries, comme ces plate-formes installées dans la canopée amazonienne à plus de 30 mètres du sol, pour filmer les singes hurleurs.
►A VOIR
- 20h50, ARTE : "Un matin sur Terre", documentaire de Laurent Joffrion (France, Brésil, Canada, 2015, 1h30 mn)- Commentaire Laurent Lucas. Coproduction ARTE France, Bonne Pioche Télévision, Lowik Media.
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