Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

#COP21. Energies renouvelables. 9. Les énergies vertes dénaturent-elles les paysages ?

eoliennes campagne.jpg

Photo AFP

Les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ne cessent de le marteler : si l'humanité veut espérer stabiliser le réchauffement climatique en cours à +2°C d'ici à la fin du siècle, en améliorant la qualité de l'air qu'elle respire, elle doit diminuer de toute urgence et drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre et de CO2. Voire parvenir à les les stopper définitivement.

Pour y parvenir, outre une consommation énergétique plus raisonnable, une seule solution : développer les énergies décarbonées, propres et renouvelables pour les substituer aux énergies fossiles, ultra-polluantes et responsables de plus de 80% des émissions de CO2 sur la planète. Bonne nouvelle : contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est possible. Pourtant, si notre avenir en dépend,  les fausses idées sur les énergies renouvelables ont la vie dure... Ma Planète vous propose de mieux faire connaissance avec les énergies vertes en 9 questions.

Aujourd'hui, dernier volet de la série : les énergies renouvelables occupent-elles l'espace au risque de dénaturer le paysage ?

La réponse est : NON

En matière d'énergie, c'est comme boire ou conduire : il faut choisir

Toute vie sur Terre et toute production d'énergie à un impact sur l'environnement. Si l'on veut continuer à s'éclairer, à se chauffer et à se déplacer sans asphyxier la planète, il faut choisir le mode de production d'énergie le plus propre, le plus sobre en carbone et aussi le moins impactant possible sur l'environnement. Et sur ce dernier plan, les renouvelables sont championnes.

Les parcs photovoltaïques, généralement implantés dans des friches, dans des zones forestières dévastées par la tempête, voire sur des toitures de parking ou de grandes surfaces, suscitent en France moins de levées de boucliers que les éoliennes. Au banc des accusés, si l'on trouve surtout les éoliennes terrestres pour les nuisances visuelles qu'elles occasionneraient dans l'espace public, et sur la faune ou la santé des riverains, les turbines maritimes n'échappent pas aux polémiques. Or, toutes les éoliennes sont compatibles avec une activité agricole ou industrielle, leur encombrement au sol est faible, et elles sont facilement démontables, en cas de besoin. Ce qui est loin d'être le cas pour une centrale nucléaire ou à charbon.

Culture écologique et éducation à l'environnement

Nos voisins espagnols, allemands ou encore danois, champions des éoliennes, ont-ils des paysages terrestres et maritimes moins beaux que les nôtres ? Leurs vaches et leurs moutons sont-ils moins sensibles aux ultra-sons que les nôtres ? Les éoliennes, dont les ancêtres, les moulins à vent, ornaient jadis les hauteurs de nos campagnes, sont-elles plus laides dans un paysage qu'un barrage, une centrale nucléaire ou à charbon, ou encore des pylônes électriques ?

Finalement, plus qu'une question de goût, peut-être l'acceptabilité sociale des renouvelables est-elle avant tout une affaire de culture et d'éducation à l'écologie et à l'environnement.

>>LE BONUS Selon RTE, en 2014, l'Aquitaine était la première région photovoltaïque de France. Avec une puissance installée de 770 MW, la production d'électricité photovoltaïque a atteint un record de production (777 GWh) dans la région, soit une progression de 45 % par rapport à 2013. 

Cathy Lafon

SOURCES

LIRE AUSSI

  • Les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables : cliquer ICI
  • Les articles de Ma Planète sur le nucléaire : cliquer ICI
  • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
  • Les articles de Ma Planète sur la COP21 : cliquer ICI

Les commentaires sont fermés.