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Climat : nouveau record mondial de chaleur pour le mois de juin

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A Bordeaux, le 30 juin 2015, le thermomètre indiquait 31,5° sous abri. Photo "Sud Ouest" / Thierry David

En 2015, les mois se succèdent et se ressemblent tous : le sixième mois de l'année a, à son tour, été le mois de juin le plus chaud sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880,  selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

+0,88°C en juin

Les cinq premiers mois de l’année ont également été marqués par une température record pour cette période, ce qui montre que le réchauffement climatique se poursuit sans répit : l’année 2014 avait déjà été l’année la plus chaude jamais enregistrée. En juin, la température moyenne à la surface des terres et des océans a été +0,88° C au-dessus de la moyenne du XXe siècle, a précisé la NOAA dans un communiqué. Le précédent record de température pour un mois de juin remontait à 2014. Celui des six premiers mois de l’année, avec une température moyenne de +0,85°C supérieure à la moyenne du XXe siècle, à 2010.

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La fonte des glaces

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Parallèlement, la NOAA a observé en juin une diminution des calottes glacières nord et sud, les frigos de la planète. L’étendue des glaces arctiques occupait une superficie de 906.495 km2, soit 7,7% au-dessous de la moyenne de la période 1981-2015. Il s’agit de la troisième plus faible superficie des glaces arctiques pour un mois de juin depuis 1979, qui a marqué le début des observations par satellites. Dans l’Antarctique, la surface des glaces représentait 984.195 km2, soit 7,2% au-dessus de la moyenne de la période 1981-2010.

Déjà +2,5°C dans certaines régions du monde

CO2 pollution.jpgAutre constat inquiétant, les gaz à effet de serre émis par les activités humaines dans l’atmosphère (dioxyde de carbone, méthane…) qui sont l’origine du changement climatique, ont atteint des concentrations record en 2014, selon un rapport international sur "l’Etat du climat" (State of the Climate) publié le 16 juillet dernier par la NOAA.  Le Giec, le groupe des experts du climat, qui a publié en 2014 la dernière synthèse de la recherche mondiale, a montré que la température des surfaces terrestre et océanique a crû globalement de près de 1°C (depuis le début du XXe siècle) et que, dans certaines parties d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du nord et du sud, la hausse va jusqu’à 2,5°C".

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné une fois de plus, au début du mois de juillet, que si rien n'était fait, le réchauffement planétaire pourrait atteindre 5 à 6°C d’ici à la fin du siècle, posant la question des conditions de vie sur Terre pour l'espèce humaine. Tel est le contexte dans lequel la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP 21) qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochain, devra donner naissance à un accord global des Etats sur une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre, pour espérer contenir la  hausse moyenne des températures à +2°C.

Pas de fraîcheur à attendre du mois de juillet : les trois premières semaines du troisième mois de l'année ont déjà battu tous les records de chaleur jamais enregistrés.

Cathy Lafon avec l'AFP

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