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  • Canal du Midi : 3,3 millions d'euros récoltés pour remplacer les platanes malades

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    Malades, les platanes du Canal du Midi doivent être arrachés avant d'être remplacés. Photos archives AFP

    En 2013, les Voies navigables de France (VNF), l’organisme public qui gère le canal du Midi, ont lancé un appel au don pour remplacer les platanes atteints par une maladie incurable, le chancre coloré, un champignon très contagieux qui résiste à tout traitement. Pari gagné : Marc Papinutti, directeur général des VNF, a annoncé avoir recueilli la somme de 3,3 millions d’euros depuis 2013, auprès d’entreprises et de particuliers, pour les replanter.

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  • Un demi-million d'euros pour sauver les platanes du Canal du midi

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    Les platanes du Canal du midi à Toulouse en juillet 2014. Photo Ma Planète

    Les platanes du Canal du Midi souffrent d’une maladie incurable : le chancre coloré. Un appel aux dons pour financer leur replantation a été lancé en 2013. Il a permis de recueillir « plus de 530.000 euros », a annoncé le 12 février dernier à Toulouse, Voie navigable de France (VNF), l'organisme public gestionnaire de la voie d’eau qui lutte contre la contamination.

    Le chancre coloré

    chancre coloré.jpgLe chancre coloré a déjà rongé plus de 13.000 des 40.000 platanes qui longent le canal, ouvrage inscrit par l’Unesco au patrimoine de l’humanité. Cette maladie incurable, jusqu’à récemment cantonnée à la partie du Canal allant de la Méditerranée à l’Aude, touche désormais la Haute-Garonne où 44 platanes vont devoir être abattus.  Dans ces nouveaux foyers, pour éviter la propagation de la maladie, la règle stricte reste appliquée: sept arbres seront abattus de part et d’autre du sujet malade. Dans la région Languedoc-Roussillon en revanche, la procédure a été assouplie en 2014 face à la pression de nombreux élus et seuls les arbres malades sont désormais supprimés.

    Un projet de restauration en l'attente d'un vaccin

    Un laboratoire toulousain, le Cetev, propose une alternative à l’abattage via l’injection d’un vaccin. Mais, pour tester ce produit qui ralentit la propagation de la maladie à d’autres arbres, il faut une autorisation du ministère de l’Agriculture. Le vaccin doit également obtenir l’aval de lAgence nationale de la sécurité et de la santé. En attendant, VNF a lancé une collecte pour poursuivre un projet de restauration de la voûte arborée qui s’appuie sur la plantation de différentes espèces, afin d'éviter un nouveau risque sanitaire. Sept variétés tests seront plantées cette année et VNF s’est fixé comme objectif de planter 1.000 arbres d’ici fin mars, tandis que 4.000 platanes supplémentaires seront abattus sur l’ensemble de l’année.

    Toulouse canal 1.jpgDons privés et mécénat d'entreprises

    Depuis le lancement de l'appel aux dons, en août 2013, 252.000 euros  ont donc été récoltés auprès de 3.000 donateurs individuels, et 35 entreprises ont contribué à hauteur de 283.000 euros. Toutefois, la campagne lancée pour financer l’arrachage et la replantation des nombreux platanes atteints par le mal n’a pas encore été étendue au niveau international, faute de moyens, contrairement à ce qui avait été promis. « L’objectif est d’arriver à réunir 50 entreprises mécènes d’ici la fin de l’année », a déclaré René Bouscatel, président du « Cub des entreprises mécènes du canal du Midi », créé fin 2013.

    Un bugdet total de 200 millions d'euros

    Le budget total du projet de restauration des arbres du Canal du midi, replantation et abattage compris, doit atteindre 200 millions d’euros. ll est financé pour un tiers par VNF, donc l’État, pour un second tiers par les collectivités territoriales et pour le dernier tiers par d’autres moyens dont le mécénat. VNF prévoit ainsi de lever « une dizaine de millions d’euros sur 15 ans » auprès des entreprises et des particuliers. Un demi-million d'euros c'est un bon début, mais c'est loin d'être encore suffisant.

    Cathy Lafon avec l'AFP