Biodiversité : ce nouveau "Plan loup" qui fâche tout le monde
Dans le parc à loups du Gévaudan, à Saint-Léger-de-Peyre (2012). Photo archives AFP
Préserver la population des loups en France, tout en tenant compte des intérêts des éleveurs ? L'équation semble décidément bien difficile à résoudre. Voire insoluble. Après un an et demi de concertation, le gouvernement a adopté, ce lundi, le nouveau «Plan loup» 2018-2023. Le ministère de la Transition écologique a annoncé que 40 loups maximum pourront être abattus du 1er janvier au 31 décembre 2018, comme en 2017, tout en se fixant comme objectif de pérenniser la présence du canidé en France, en augmentant sa population à 500 spécimens en 2023 contre environ 360 actuellement. Au final, le texte ne satisfait ni les éleveurs ni les écologistes.