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  • Télévision. Aujourd'hui, protégez les requins et faites un "requin d'avril" avec Canal +

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    "Les requins de la colère", un documentaire de Jérôme Delafosse, Canal +. Photo Bonne Pioche.

    "Hé dis donc, ça y est, France Inter, ça marche à nouveau !". "Ben, c'est pas trop tôt ! Moi,  le petit déj' quinze jours d'affilée sans ma radio favorite, j'en pouvais plus..." "Hé, hé, hé ! Requin d'avril, ma grande! La grève continue !"

    Le requin n'est pas celui qu'on croit

    Cette année, en ce premier avril, jour de farces et blagues au goût plus ou moins sûr, arborez un sourire bien carnassier pour piéger vos amis et troquez votre sempiternel poisson d'avril pour un requin. Pourquoi donc ? La raison est simple, belle et écolo : clin d'oeil pour alerter sur la nécessité de protéger les requins, Canal + a choisi de diffuser ce soir "Les requins de la colère", un documentaire exceptionnel de Jérôme Delafosse. L'animal menacé de disparition n'est pas le grand méchant des fonds marins que l'on croit...

    Sauver les requins, c'est nous sauver nous-mêmes

    canal +,télévision,documentaire,requin,disparition,animal,océansUn peu comme les loups sur terre, les requins cristallisent depuis longtemps nos peurs les plus profondes. Il y a quarante ans, presque jour pour jour, un jeune réalisateur américain sortait son premier gros succès en salles : les « Dents de la Mer », le film de Steven Spielberg, allait durablement enfoncer le clou de cette terreur ancestrale et primitive. Pourtant, tout ou presque de ce que l'on nous a raconté sur le plus mythique des prédateurs marins est faux, comme on le découvre en plongeant avec Jérôme Delafosse dans les mers autour du monde, à la rencontre des requins les plus fascinants. Les requins dont les attaques sur-médiatisées sont rarement mortelles, chaînons essentiels de l’équilibre de nos océans, sont pourtant en train de disparaître et nous, consommateurs, participons sans le savoir à leur massacre : selon lUnion internationale pour la conservation de la nature (UICN), un tiers d'entre eux sont menacés d'extinction (surpêche, prise accessoire, élimination gratuite...). Or, ils sont indispensables à notre propre survie...
     
     

    On a vite fait de condamner les requins pour délit de sale gueule. Mais qui sait que le plus grand des prédateurs de notre planète bleue qui est aussi l'un des plus vieux animaux au monde, n’a pas d’ailerons, mais deux bras et deux jambes... Des Bahamas au Costa Rica en passant par les ports de pêche de Galice ou d’Indonésie, d'aventure en découverte, de suspense en révélation, Jérôme Delafosse nous fait comprendre qu'il est encore possible de changer les choses et qu'il faut sauver les requins, parce que les sauver, c'est sauver les océans, et que sauver les océans, c'est sauver la planète, et que sauver la planète, c'est sauver l'humanité...

    Et ça, ce n'est ni un poisson, ni un requin d'avril.
     
     
    A VOIR
    • "Les requins de la colère", Jérôme Delafosse, 90 mn, production Bonne Pioche. mercredi 1er avril, Canal +, 20h50.

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    Sur les requins. Apparus sur Terre il y a 420 millions d’années, ces prédateurs sont vénérés comme des dieux par les sociétés du Pacifique depuis des millénaires, mais il aura fallu moins de cinquante ans à l’homme moderne pour les décimer. Cent millions de requins sont pêchés chaque année dans le monde et pourtant nous savons que leur disparition signifierait la fin de très nombreuses espèces, l’explosion d’autres, et aurait de lourdes conséquences pour l’humanité tout entière. Tous les spécialistes s’accordent à le dire : sans les requins, les écosystèmes marins sont voués à disparaître. Or les océans rendent des services écologiques indispensables à la vie sur Terre : régulation du climat, recyclage de la moitié des gaz à effet de serre, production de 70 % de l’oxygène que nous respirons, c’est-à-dire plus que toutes les forêts tropicales combinées.

    jerome-delafosse_0.jpgSur Jérôme Delafosse. Réalisateur et scaphandrier professionnel, Jérôme Delafosse, natif de Saint-Malo, parcourt la planète depuis vingt ans à la découverte des océans. Il a participé aux fouilles archéologiques sous-marines du palais englouti de Cléopâtre en Alexandrie, plongé à 1.000 mètres en sous-marin à la découverte du peuple des abysses, et depuis 2007, il part à la rencontre des peuples de la mer et des grands fleuves pour l’émission "Les nouveaux explorateurs". Il est également auteur de deux romans parus aux éditions Robert Laffont, "Le Cercle de sang", traduit dans dix langues, et "Les Larmes d’Aral".