Présidentielle 2017 et nucléaire : les propositions des 5 principaux candidats au banc d'essai
Le prochain président de la République héritera du dossier de la fermeture de la centrale de Fessenheim. Photo archive AFP
La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim fera donc partie des promesses non tenues durant son quinquennat par François Hollande, après avoir alimenté un long feuilleton "hollandien" émaillé de couacs gouvernementaux en tous genres.
Pour mémoire, lors de la campagne électorale de 2012, le candidat socialiste avait fixé à 2016 l'arrêt définitif de la plus vieille centrale de l'Hexagone (40 ans cette année) - jugée dangereuse car trop vieille et située sur une faille sismique - soit un an avant la fin de son mandat. Eminemment emblématique pour les écologistes, les anti-nucléaires et les associations de défense de l'environnement, la mesure ne tombait pas du ciel mais s'inscrivait dans le cadre de l'objectif de réduction de 75% à 50% de l'électricité nucléaire dans le mix énergétique tricolore également promis par François Hollande. La loi de transition énergétique votée en 2015 a bel et bien consacré cet objectif d'ici à 2015, mais sans graver dans le marbre la fermeture de Fessenheim.