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MaPlaneteA - Page 901

  • News fil vert. L'agriculture bio du Périgord distinguée au Salon de l'agriculture

    prix,salon de l'agriculture,innovationComme toutes les stars, l'agriculture bio française a son palmarès et ses récompenses, décernées chaque année depuis 2009 au Salon de l'agriculture.

    Organisés par l’Agence Bio et le Crédit Agricole, les Trophées de l’excellence bio ont vocation à récompenser les démarches innovantes des acteurs de la filière.

    Céréales, pommes, lait, pain : en 2012, tout bio, tout neuf !

    prix, salon de l'agriculture, innovationCette année, dans le domaine distribution/ transformation, le premier prix a été attribué au groupe Ekibio. Avec la marque Priméal, Ekibio a créé un nouveau produit bio à base de petit épeautre de Haute-Provence (photo ci-contre), pratique à l’emploi pour le consommateur et facteur de développement de la filière du petit épeautre sur une base solidaire, dans une région de moyenne montagne. Ekibio a réussi à faire passer la cuisson de l’épeautre, céréales non hybridée, de 45 longues minutes à 10.

    prix, salon de l'agriculture, innovationLSDH, entreprise spécialisée dans l'élaboration et le conditionnement de tout liquide alimentaire aseptique ou réfrigéré, alliée à Biolait et le système U, en pleine offensive sur le marché du bio, ont été récompensés du prix spécial, pour une valorisation partagée du lait bio. Associé à Biolait, la marque U utilise une bouteille écocompatible, paie correctement les producteurs et incite financièrement leur conversion au bio : une pratique respectueuse globalement du développement durable. 

    prix, salon de l'agriculture, innovationCôté producteurs, ce sont les Coteaux Nantais, qui ont été distingués pour avoir développé une technique accessible à tous, non brevetée, permettant de préserver des pommes bio d’un champignon, grâce au développement d'une technique de thermothérapie.

    prix, salon de l'agriculture, innovationEnfin, l'Aquitaine et la Dordogne sont aussi à l'honneur des Trophées de l'excellence bio. La mention spéciale du jury dans la catégorie producteur a été décernée à la Ferme des Charmes à Saint-Aquilin en Périgord. Cette ferme a regroupé trois exploitations et un boulanger pour produire du pain bio à destination des cantines scolaires locales. Les trois producteurs de blé bio associés (Ferme des Charmes, Ferme de Florence et Ferme Du Mondot) et la boulangerie Epi-Bio de Dordogne recyclent également les huiles et graisses des cuisines d’un lycée agricole et de restaurateurs locaux comme carburant. Ainsi, le pain bio du Périgord roule à la graisse de canard !

    Cathy Lafon

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    • Le bio en chiffre sur le site de l'Agence bio : cliquer ICI

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  • Nucléaire : un rapport parlementaire épingle Areva et l'Etat dans l'affaire Uramin

    rapport parlementaireUn rapport parlementaire a mis en évidence mercredi 7 mars des "carences" tant du côté d'Areva que de l'Agence des participations de l'Etat (APE) lors de l'acquisition en 2007 de la société minière Uramin par le groupe nucléaire public, une opération qui a depuis viré au désastre financier.

    "Un pari industriel trop coûteux"

    L'acquisition d'Uramin s'est révélée être "un pari industriel, non illégitime pour Areva, mais trop coûteux au regard de l'aléa qu'il comportait et de la capacité de l'entreprise à y faire face", estime ce rapport d'information sur la situation financière d'EDF et Areva, rédigé par les députés Marc Goua (PS) et Camille de Rocca Serra (UMP).Les deux parlementaires ont largement repris les conclusions d'un comité d'enquête interne d'Areva sur cette acquisition, qui avait estimé qu'elle n'avait pas donné lieu à des manoeuvres frauduleuses mais avait été entachée par des "dysfonctionnements" en matière de gouvernance.

    Des "carences" de l'Etat

    Ils ont également relevé des "carences" dans les échanges au sujet d'Uramin entre Areva et l'APE, l'organisme qui défend les intérêts de l'Etat au sein de ce groupe public à 87%. Ils regrettent notamment que l'Agence des participations de l'Etat n'ait pas fait appel au Bureau national de recherches géologiques et minières (BRGM) pour l'aider à jauger la pertinence de l'acquisition d'Uramin, alors que ses propres compétences ne lui permettaient pas "de porter un regard critique sur les analyses géologiques et les conclusions que l'on pouvait en tirer".

    Défaut d'alerte de la part d'Areva

    Quant à Areva, les rapporteurs estiment que l'entreprise avait "le devoir d'apporter les éclairages nécessaires sur ces points techniques" à l'APE, ce qui n'a pas été le cas. Une synthèse critique des experts miniers d'Areva émettant "quelques alertes" quant aux incertitudes sur les réserves d'uranium d'Uramin n'aurait ainsi pas été communiquée à l'APE, même si les rapporteurs disent ne pas avoir pu déterminer clairement quand elle avait été rédigée et qui en avait eu connaissance.

    EDF en question

    Au total, conclue le rapport, "cet épisode Uramin a montré l'importance d'améliorer ou corriger encore les relations entre les entreprises publiques et l'APE". Les députés se sont par ailleurs étonnés qu'EDF, invité à participer au rachat d'Uramin, se soit désisté sans détailler ses raisons à l'APE, ce qui pose selon eux "la question de l'étendue du devoir d'information que l'on peut attendre des entreprises publiques" quand l'intérêt national est en jeu.

    Uramin au coeur des difficultés d'Areva

    Areva a vu ses comptes plonger l'an dernier dans le rouge en raison notamment d'une provision de 1,46 milliard d'euros liée à Uramin, acquise en 2007 pour environ 2 milliards d'euros, et qui vaut aujourd'hui cinq fois moins. De plus, l'achat d'Uramin est au coeur d'un bras de fer avec Anne Lauvergeon, qui dirigeait Areva lors de l'acquisition. Anne Lauvergeon, qui a quitté contre son gré la présidence d'Areva en juin dernier, a porté plainte contre son ex-employeur pour avoir été espionnée en lien avec cette acquisition.

    Cathy Lafon, avec AFP (Photo AFP)

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  • News fil vert. Mobilité : la Mia Electric, "miss 100 000 volts"

    mia angouleme.jpgLa voiture électrique fabriquée en Poitou-Charente a de l'énergie à revendre : elle s'est vendue à plus de 1000 exemplaires. Le constructeur franco-allemand voit ses efforts couronnés de succès, deux ans après la création de la société et six mois après le démarrage de la production, à Cerizay dans les Deux-Sèvres. La Mia Electric, voiture électrique compacte à trois places et avec deux portes coulissantes, était un pari, désormais en passe de réussir : elle séduit les parcs d’autopartage, avec le concours de l'ADEME,  et tout autant les professionnels.


    Cathy Lafon

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    • Avere France,  le site "France mobilité électrique" : cliquer ICI