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Coucher de soleil sur l'Adour, mai 2013 Photo Pierre Loubère
Pierre Loubère a deux amours : sa compagne Marie-France, et la nature. Il vit avec la première dans une propriété de 13 hectares, à Urt, à 17 km de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Et il se régale à observer la seconde en la photographiant à ses plus belles heures, comme lors de ce coucher de soleil sur l'Adour, vers Bayonne, qu'il offre aux fans de Ma Planète. Plutôt magique, non ?
Pierre et son amoureuse (la première) sont deux Sentinelles de la planète : ils font partie de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) et n'utilisent aucun produit phytosanitaire dans la propriété qu'ils partagent avec leurs chevaux, tortues, chèvres, chevreuils sauvages et autres animaux...
► DEVENEZ "SENTINELLE" Pour rejoindre les Sentinelles de l'environnement de Ma Planète et veiller à la protection des coins de la Terre qui vous tiennent à coeur, c'est on ne peut plus simple. Envoyez-nous par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte. Ils seront publiés dans notre rubrique "Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".
Faire poser des stars en petite tenue en compagnie de poissons ou de crustacés? C'est la drôle d'idée de la campagne anglaise, baptisée "Fish Love", qui veut sensibiliser les Européens au problème de la surpêche.L'actrice française Mélanie Laurent a souhaité y participer.
Mélanie en pince pour l'océan
Engagée auprès de l'ONG Greenpeace dans la lutte contre la surpêche, la belle Mélanie en pince pour l'océan, la mer et leurs habitants. Elle l'a déjà montré en assurant la narration française du documentaire "The end of the line" sur la surpêche et en participant à un débat aux côtés d'Anne-Marie Vergez (patronne de pêche luzienne) et d'Hélène Bourges (Greenpeace), à Saint-Jean-de-Luz, pour défendre la pêche artisanale(photo ci-contre). De là à poser, nue, en exhibant fièrement un crabe devant sa poitrine, il y a quand même un sacré pas à franchir... Mais quand on aime et qu'on est écolo, on n'hésite pas à donner de sa personne.
"Fish Love" : les stars s'engagent contre la surpêche
L'actrice française est loin d'être la seule à avoir répondu à l'invitation d'Alan Gelati, photographe de mode italien, et du Britannique Rankin, dans le cadre de "Fish Love". D'autres célébrités sont prêtes à déclarer leur flamme aux poissons, mollusques et crustacés qui peuplent nos mers. Vingt-quatre clichés de stars, de Lizzy Jagger, actrice et modèle, qui chevauche un énorme lieu jaune en tenue d’Eve, à l’acteur Sir Ben Kingsley, torse offert, qui tient un poulpe dans sa main, sont également exposés à la galerie Baudoin-Lebon, à Paris (IIIe), jusqu’à ce samedi 1er juin.
Le vote de l'Europe contre la surpêche
Une fois n'est pas coutume, les écolos ont une autre raison de se réjouir aujourd'hui. C'est moins glamour que Mélanie Laurent avec son crabe, mais tout aussi important (sinon plus...) : les pays de l'UE et le Parlement européen ont trouvé un accord sur l'épineux dossier de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) dans la nuit du mercredi 29 mai au jeudi 30 mai : la pêche communautaire doit devenir plus durable en limitant progressivement les pratiques de surpêche dès 2014.
Limiter à 5 % la quantité des poissons pêchés et rejetés
En février dernier, le Parlement européen avait voté à une écrasante majorité (502 voix contre 137) le projet de loi sur la réforme du règlement de base de la politique commune de la pêche (PCP), en faveur d'une pêche durable. Pour limiter le déclin des ressources halieutiques, le compromis obtenu à l'arraché prévoit de limiter à 5% la quantité des poissons non commercialisables pouvant être rejetés par dessus-bord car trop petits, abîmés ou hors quotas. Ces "captures accessoires", représentent aujourd'hui jusqu'à un quart des prises de l'Union européenne. Les poissons, qui pour la plupart meurent après leur rejet, devront désormais être débarqués par les pêcheurs pour les inciter à davantage de sélectivité. Le Parlement européen qui prônait une interdiction totale de cette pratique, s'est finalement aligné sur les Etats membres.
La pression des ONG
L'UE est la troisième puissance de pêche mondiale derrière la Chine et le Pérou, mais ses ressources halieutiques déclinent: 47% des stocks de poissons en Atlantique et 80% en Méditerranée sont affectés par la surpêche. L'accord européen est donc un vrai succès pour la protection de la ressource naturelle halieutique. Il est aussi le résultat d'un processus inédit de négociations à trois avec la Commission européenne, qui s'est en fait déroulé sous la pression constante d'un quatrième acteur : les ONG et des associations de défense de l'environnement maritime, dont le collectif Océan 2012, qui regroupe 180 de ces organisations.
"Fish love" deuxième saison...
Si l'Europe vient de marquer des points dans la lutte contre la surpêche, cette pratique reste à combattre dans d'autres régions du monde. Alors, si on a raté l'expo "Fish Love" (tout le monde n'est pas Parisien...), on peut visualiser les photos sur internet. On peut aussi s'organiser pour la prochaine "Fish Love", prévue à partir d'une nouvelle série de clichés toute aussi étonnante, réalisée par le portraitiste Denis Rouvre. Avec des stars françaises dont les noms sont encore tenus secrets...
Développer l'économie circulaire du papier pour faire de nos vieux papiers des ressources compétitives pour demain : telle est la mission que s'est assigné Ecofolio, l'éco-organisme dirigé par Géraldine Poivert, agréé par l'Etat depuis 2007 pour la collecte et le recyclage des papiers en France. Et il y a du boulot !
55 % de papier français recyclés en 2016
La France, la gestion des déchets est une des dépenses environnementales les plus importantes, en constante augmentation en dépit des engagements du Grenelle de l'Environnement. Réduire, trier et recycler sont les trois actions à développer. Concernant le papier, le pays accuse aussi un certain retard : la France ne recycle aujourd'hui que 47 % du papier qu'elle consomme. Ses voisins européens font beaucoup mieux : l'Allemagne atteint 75 % et l'Espagne 64%. Et ce, alors que notre pays consomme moins de papier que la moyenne européenne : 60 kg par an et par habitant, contre 75,6 kg par an et par habitant ailleurs en Europe. L'objectif ambitieux d'Ecofolio est de porter la performance française de recyclage à 55 % en 2016, dans 3 ans.
Ecofolio chouchoute les collectivités locales
A la faveur du renouvellement de son agrément avec l'Etat, Ecofolio, le petit frère d'Eco-emballages, a pris ce printemps son bâton de pélerin pour faire un tour de France des collectivités locales. Objectif : débattre avec elles des pratiques les plus innovantes en matière de collecte, de tri et de recyclage de papier et leur présenter les mesures d'accompagnement technique et financier qui peuvent les aider à progresser. C'est l'occasion rêvée pour Ma Planète de faire le point sur le dossier "tri et recyclage" du papier avec Franca Vissière et Aymeric Bogey, directeur en charge des collectivités, représentants d'Ecofolio. Un sujet trop rarement abordé par les médias, selon eux...
1 millions d'euros par an
Ecofolio dispose de 1 million d'euros par an pour aider les collectivités locales à mettre à jour la consigne de tri et peut financer jusqu'à 75 % tout projet (jusqu'à 500.000 €) destiné à améliorer leurs performances dans ce domaine. De 2007 à 2012 (son premier agrément) Ecofolio a reversé 230 millions d'euros aux collectivités locales pour financer le service public de gestion des déchets. Grâce à l'action de l'éco-organisme, le taux de recyclage des "vieux papiers" a progressé en France sur la même période de 14 %. Pas mal. Tout le monde a d'ailleurs encore en mémoire la jolie pub réalisée par Ecofolio, sur l'air des "Petits papiers", la chanson de Régine...
L'agglomération bordelaise : bonne élève pour le recyclage du papier (chiffres 2011)
Après Strasbourg, le 3 avril et Rennes le 18 avril, et avant Lille le 30 mai, Lyon le 4 juin, Paris le 12 et Marseille le 27 juin, Ecofolio a fait étape à Bordeaux le 15 mai, pour rencontrer les représentants de la Communauté urbaine en charge des déchets. La bonne nouvelle, c'est que la Cub recycle 26 kg de papier par an et par habitant. L'agglo bordelaise explose la moyenne nationale qui est de 19,5 kg par an et par habitant. En 2011, 19.420 tonnes de papiers ont été collectés sur son territoire. Mais elle devrait faire encore mieux. Elle peut ainsi d'avantage communiquer, afin de convaincre ses administrés de l'importance du tri du papier. Bio matériau par excellence, le papier se recycle en papier au mois 5 fois ! Et pour l'aider à communiquer, Ecofolio est là. De même, la Cub pourrait faire baisser les coûts moyens de son service de gestion des papiers : la moyenne française du coût de ce service est de 3,45 € par habitant et par an. La moyenne européenne n'est que de 0,35 à 1,84 € par an et par habitant.
Pourquoi les systèmes de nos voisins européens sont-ils meilleurs et plus rentables ?
Les pays européens sont de bien meilleurs recycleurs de papiers que nous. Et la gestion de ce service leur coûte bien moins cher qu'à nous. Comment ça marche chez eux et notamment en Allemagne et en Espagne?
La collecte en porte à porte, une vraie fausse-bonne idée ?
Selon Ecofolio, nos voisins européens sont habitués depuis bien plus longtemps que nous au geste de tri. Leur système de collecte et de tri est identique sur l'ensemble de leur territoire (mêmes poubelles, même code couleur quelque soit la région ou la ville). Enfin, pour le papier, les plus performants ont adopté la collecte en apport volontaire : ce sont les habitants qui apportent tous leurs papiers à des bornes de collecte dédiées à cet effet. Résultat : un service moins cher pour les collectivités et plus performant pour le taux de recyclage. Ecofolio a fait le calcul avec l'Ademe : en France, le coût d'une tonne de papier collecté en apport volontaire est de 100 € environ la tonne. Il est de 200 € la tonne pour la collecte en porte à porte en flux dédié (tri papier effectué à part) et de 500 € environ la tonne pour la collecte en porte à porte en mélange. C'est ce dernier système qui fonctionne dans la Communauté urbaine de Bordeaux, où les habitants disposent d'une poubelle verte destinée à recueillir papiers, cartons, plastiques et boîtes métalliques.
Strasbourg et la communauté de communes du Bas-Chablais (Rhône-Alpes)
Strasbourg qui avait un mauvais résultat en terme de qualité de tri et de recyclage de papier a amélioré sa performance en installant des bornes d'apport volontaire dans certains quartiers, au pied des immeubles. En Savoie, le Bas-Chablais qui fonctionne aussi avec ce système d'apport volontaire, a un coût de gestion de seulement 110 € la tonne pour sa collecte de papier. Deux exemples à suivre ?
Papier : les clés de la réussite
Résumons : la France ferait vraisemblablement mieux si elle uniformisait ses modes de collectes sur son territoire et adoptait partout un système d'apport volontaire, notamment pour le papier. Si on y ajoutait la réduction à la source des déchets boostée par la redevance incitative, qui favorise les ménages qui font l'effort d'émettre moins de déchets, la France pourrait rejoindre les meilleurs élèves de l'Europe. Pour nos porte-feuilles et pour la planète, ce serait tout bénéfice : les collectivités et les citoyens économiseraient de l'argent, les activités liées au recyclage du papier contribueraient à créer de l'emploi tout en diminuant de 30 % les émissions de CO2 par rapport à la production de papiers issus de fibres vierges (équivalent des émissions de 200.000 voiturs par an).
"Pub non merci"
Recycler, c'est bien. Réduire les déchets papiers en amont, c'est encore mieux : c'est ce que nous rappelle aujourd'hui Pubeco, à l'occasion de la fête des Voisins. Selon le leader des prospectus et catalogues dématérialisés, si 1.000 foyers apposent sur leur boîte aux lettres un autocollant "Pub non merci", c'est 40 tonnes de déchets en moins. Lancé en 2008 et édité par la société Développement Durable Multimédia SAS, Pubeco propose donc aux Français de se faire les ambassadeurs du premier projet collectif de réduction des déchets papiers engendrés par les publicités subies avec le challenge "Objectif - 40 tonnes". Allez, on en touche un mot à nos voisins, ce soir ?
12.000 émetteurs de papiers sont adhérents d'Ecofolio. Ecofolio perçoit l'écocontribution versée par les entreprises et les collectivités locales émettrices de papier adhérentes.
1er : Le papier est le 1er consommable de bureau, le 1er matériau présent dans la poubelle des Français, le 1er déchet traité dans les centres de tri.
Seulement1/3 des Français savent que tous les papiers se trient et se recyclent.
67 % de la population française est desservie par une collecte en porte-à-porte.33 % en apport volontaire.
Pour 57 % de la population française, les papiers sont collectés en mélange avec les emballagess (collecte appelée bi-flux) et pour 43 % en flux dédié (tri-flux, avec un bac supplémentaire dédié aux papiers).