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MaPlaneteA - Page 705

  • Qualité de l'air: alerte à la pollution aux particules à Bordeaux, Poitiers, Paris et Lyon

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    Le trafic automobile sur la rocade à Bordeaux, une des sources de la pollution de l'air. Photo archives "Sud Ouest"

    En France, dans les grandes agglomérations, on respire mal. Le seuil d'alerte à la pollution aux particules, le plus élevé, a été déclenché hier en région parisienne, dans l'agglomération bordelaise et le bassin lyonnais, ainsi qu'à Poitiers et Castres, ont annoncé les organismes chargés de la qualité de l'air dans les différentes régions.

    Le niveau d'alerte est déclenché pour les PM10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns) à partir d'une concentration de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air.

    pollution,particules fines,pm10,diesel,chauffage,transport automobile,airaq,airparif,seuil d'alerte,santé,maladieRéduction de la vitesse automobile en Ile-de-France

    En Ile-de-France, la préfecture de police a instauré une baisse de 20 km/h sur toutes les routes où les vitesses maximales sont supérieures ou égales à 80 km/h et a notamment appelé à "limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules", ainsi que "les transports routiers de transit". Les feux de cheminée en foyer ouvert sont interdits et il est demandé à la population de "privilégier les activités calmes".  Le seuil d'alerte, déjà atteint en Ile-de-France lundi, sera maintenu aujourd'hui mercredi, a indiqué Airparif, l'agence régionale.  En 2012, en Ile-de-France, les seuils d'information et d'alerte ont été dépassés durant 19 jours en hiver (janvier-février-novembre-décembre), 17 jours en mars-avril, et un jour en mai.

    pollution,particules fines,pm10,diesel,chauffage,transport automobile,airaq,airparif,seuil d'alerte,santé,maladieLa plus longue période de pollution jamais enregistrée à Bordeaux

    A Bordeaux, le seuil d'alerte a été déclenché mardi par Airaq, pour la troisième fois en moins d'une semaine. Cet épisode de pollution, entamé mercredi dernier, le 4 décembre où le seuil d'information et de recommandation a été franchi, dure depuis une semaine, soit la plus longue période jamais enregistrée à Bordeaux. Contrairement à l'Ile-de-France, la préfecture de la Gironde n'a instauré à ce jour aucune mesure restrictive concernant la circulation, mais a informé les populations qu'"à ce stade, certaines personnes (jeunes enfants, asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées) peuvent présenter une sensibilité particulière aux polluants". Elle a aussi recommandé d'éviter d'allumer des feux, de limiter l'usage des véhicules à moteur, de favoriser les transports en commun et de réduire la vitesse si on ne peut éviter d'utiliser son véhicule. Le seuil d'alerte a également été déclenché à Poitiers, ATMO Poitou-Charentes estimant que cette situation défavorable devrait se maintenir pour la journée de mercredi et pourrait être prolongée dans la semaine, compte tenu des conditions météorologiques.

    Au pied des Pyrénées aussi

    Sur le département des Hautes-Pyrénées, l'ORAMIP a également enregistré une concentration en particules en suspension (PM10) supérieure à 50 microgrammes par mètre cube (µg/m3). L'arrondissement d'Argelès-Gazost/ Lourdes est ainsi placé au niveau alerte, suite à la persistance de cet épisode de pollution, qui dure depuis trois jours. Les concentrations moyennes mesurées s'élèvent aujourd'hui à 58,5 microgrammes de particules par mètre cube air.

    Seuil d'information dépassé dans la plupart des régions

    Le seul d'information, déclenché quand la concentration est supérieure à 50 microgrammes, était dépassé mardi localement dans la grande majorité des régions de France. En Aquitaine, les villes de Dax, Pau, Agen, Périgueux sont touchées chacune à leur tour, depuis plusieurs jours.  Les épisodes de pollution aux PM10 sont fréquents en hiver, avec l'augmentation des émissions liées à l'industrie, au chauffage et au transport (diesel) et, avec le froid, le soleil et l'absence de vent, de conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants.

    pollution,particules fines,pm10,diesel,chauffage,transport automobile,airaq,airparif,seuil d'alerte,santé,maladieLa pollution aux particules fines néfaste pour la santé, même quand la norme européenne est respectée

    Les particules fines ont des conséquences sur la santé : elles peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une étude financée par l'Union européenne et publiée, lundi 9 décembre, par la revue médicale britannique "The Lancet", indique qu'une exposition prolongée aux particules fines a un effet néfaste sur la santé, même lorsque les concentrations restent dans la norme dictée par l'Union européenne, bien moins stricte que celle recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Selon l'OMS, en ramenant les concentrations de particules de 70 à 20 microgrammes par mètre cube, on pourrait faire baisser la mortalité liée à la qualité de l’air de 15%.

    Cathy Lafon

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  • Pêche en eaux profondes : l'Ifremer jette un pavé dans l'océan

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    Un marin-pêcheur sur bateau de pêche français Photo archives AFP

    Le Parlement européen doit se prononcer le 10 décembre sur un nouveau règlement relatif à la pêche en eaux profondes, contre lequel s'élèvent la France et l'Espagne  : début novembre, en commission Pêche, les parlementaires n'ont pas suivi la Commission qui souhaitait interdire la technique de chalutage profond. Et, pour la première fois, les scientifiques de l'Ifremer se désolidarisent des partisans de la pêche en eaux profondes.

    Les données sont insuffisantes pour conclure à la durabilité de la pêche profonde

    En juillet 2012, l'Ifremer écrivait que "l'exploitation des stocks de poissons profonds a été amenée à un niveau soutenable, après la surexploitation au début des années 2000". Cette  année, l'Ifremer se veut plus prudent.  C'est une première : lors d'une table ronde organisée le mardi 26 novembre à l'Assemblée nationale, à deux semaines d'un vote sur le sujet au Parlement européen, le directeur général délégué de l'Ifremer, Patrick Vincent, a estimé que les données étaient insuffisantes pour conclure à la durabilité de la pêche profonde.  En s'expliquant sur un texte "que tout le monde cite". "Dans ce papier, on lit que trois espèces sont au rendement maximum durable : doit-on conclure qu'il y a durabilité ?", a-t-il interrogé.   Non, selon lui. "En résumé, sur certains stocks, il y a durabilité, sur d'autres stocks, la connaissance est insuffisante". Ce texte "avait une intention pédagogique (...) avec des raccourcis, et probablement trop de raccourcis" et il n'était pas "scientifiquement suffisamment précis", a-t-il fait valoir.

    "La fin d'une imposture scientifique française"

    L'ONG Bloom, qui milite pour une plus stricte encadrement de la pêche profonde, a salué la mise au point du directeur général délégué de l'Ifremer qui, selon l'association, a "mis fin à une imposture scientifique française (...)" en réfutant l'imaginaire durabilité des pêches profondes au chalut : l'Ifremer "retire la maigre caution scientifique aux lobbies de la pêche profonde".

    L'énorme succès de la pétition de Bloom

    La pétition mise en ligne par l'association de défense des océans Bloom, exhortant François Hollande à soutenir la proposition européenne d'interdire le chalutage en eaux profondes, recueillait plus de 714.000 signatures lorsqu'elle a été remise au président de la République, lundi dernier. Une méthode de pêche qualifiée d'activité "résiduelle, déficitaire et subventionnée", selon la pétition, qui précise qu'elle ne concerne que neuf navires en France, mais que son "impact environnemental est disproportionné". "D'immenses filets lestés ratissent les milieux océaniques les plus vulnérables et capturent plus de 100 espèces, ensuite rejetées, dont certaines menacées d'extinction", affirme Bloom, qui s'appuie sur de multiples travaux scientifiques.

    europe,pêche,surpêche,ifremer"Il faut se secouer les fesses ": le buzz de la BD de Pénélope 

    Lancée en juin dernier,  la pétition a littéralement explosé avec la médiatisation d'une BD drôle et pédago de l'illustratrice et dessinatrice Pénélope Bagieu, publiée sur son blog,  le 18 novembre dernier. Dénonçant la pêche en eaux profondes, la BD reprend les informations et chiffres de l'association Bloom et rappelle notamment que ,"malgré les millions d'euros d'aides publiques qu'ils perçoivent, les navires industriels sont tous déficitaires". Une BD jugée "simpliste" par le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), qui regrette dans un communiqué "le brouillage de la réalité socio-économique de la pêche française pour susciter une levée des bonnes consciences", et qui a cependant, en deux jours,  été tweetée et retweetée plus de 3.000 fois, et "likée" 356.000 fois sur Facebook...

    En attendant, l'idée de la nécessité de protéger les stocks halieutiques du chalutage profond fait son chemin dans l'opinion: à partir du 1er janvier, le groupe Casino, les hypermarchés et supermarchés de l'enseigne, ne commercialiseront plus aucune des cinq espèces de poissons de grands fonds extrêmement vulnérables que sont le sabre, le grenadier, l'empereur, la lingue bleue et le brosme.

    Cathy Lafon

    LA PETITION

    • La pétition de l'association Bloom totalise désormais plus de 714.000 signature. On la trouve  sur le site de l'association :ICI
    • La BD de Pénélope Jolicoeur : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur la pêche : cliquer ICI
  • L'Airaq lance un concours photo: et pour vous, à quoi ressemble l'air ?

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    Et si l'air, c'était ça ? Le ciel déchiré d'une plage océane en Gironde, un jour de décembre... Photo Ma Planète

    Du 21 novembre au 21 décembre, AIRAQ, l'agence de la qualité de l'air en Aquitaine invite la communauté Facebook à mettre en image, via un concours photo, sa propre interprétation de l’air qui l’entoure.

    concours airaq.png

    Cette opération s’inscrit dans une campagne de communication d'Airaq plus large autour du phénomène de pollution aux particules fines, due au transport automobile, aux activités industrielles et au chauffage, qui s’aggrave en période hivernale.

    airaq votez.pngParmi les nombreux lots à gagner, n'espérez pas trouver de voiture, même électrique, de moto ou de scooter, ou de voyage en avion  : préservation de la qualité de l'air et lutte contre la pollution obligent, tous les lots sont "écomobiles" ! 

    Les photos sélectionnées seront en outre mises à l'honneur dans les différents supports d'AIRAQ et pourront être exposées dans les lieux partenaires en Aquitaine. La gloire !

    Comment faire pour gagner ?  C'est facile. Il suffit d'envoyer à Airaq ses plus beaux clichés pour tenter de remporter un vélo électrique, un vélo pliable, un an d’abonnement aux transports en commun de la ville où on habite. Pas mal...

    En voilà une belle initiative, pour sensibiliser le public à la pollution due aux émissions de gaz  à effet de serre, et l'inciter à préserver l'air que l'on respire, notre bien commun à tous.

    A vos appareils photos et autres smartphones !

    Cathy Lafon

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    • Suivez le jeu sur twitter avec le mot dièse : #JeuAiraq

    LE SITE D'AIRAQ : cliquer ICI

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