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"Bioville, la ville nature" : un webdoc du Cnrs. Photo DR
La biodiversité en ville, on en veut tous. Mais c'est quoi au juste ? Des arbres, des oiseaux, du vert... oui, mais encore ?
Le Cnrs fait le tour de la question dans un webdoc très pédagogique, plutôt bien fait et richement illustré : "Bioville, la ville nature". Comme dans une ville aérée aux rues bien dessinées, on y circule facilement d''une thématique à l'autre : le retour du sauvage, bâtir avec la nature, repenser la ville, une allée naturelle, le bien-être urbain, repenser la ville, les éco-quartiers...
Et quand on sort de "Bioville", on sait ce qu'on voudrait bien avoir dans sa ville, en matière de biodiversité. Et aussi un peu comment s'y prendre...
Ce webdoc est à mettre au bout des clics de toutes les souris des internautes, de 7 à 77 ans et plus. Y compris et surtout de celles et ceux qui seront candidats aux futures élections municipales de 2014.
Citiz, le nouveau logo du réseau français d'autopartage. Photo DR
La réseau France AutoPartage, né il y a 10 ans, premier réseau national de voitures partagées, adopte une nouvelle marque nationale: Citiz. Avec 15.000 utilisateurs dans plus de cinquante villes, dont Bordeaux avec AutoCool, France AutoPartage fait du réseau et crée Citiz pour améliorer sa visibilité nationale et renforcer sa stratégie de développement.
Un nouveau logo, de nouvelles couleurs et une appli smartphone nationale
A l’occasion de la semaine de la mobilité, quatre coopératives d’autopartage sur les quinze que compte le réseau, présentes dans les régions d’Alsace, PACA, Midi Pyrénées et Ile-de-France, ont lancé en avant première la nouvelle marque et ont adopté les nouvelles couleurs et les nouveaux outils informatiques conçus pour l’occasion, dont une appli smartphone nationale. L'objectif : faciliter l'accès à l’autopartage à leurs abonnés dans toutes les villes du réseau Citiz dont les membres restent des coopératives indépendantes, au capital détenu par leurs sociétaires. Pour les abonnés, c'est transparent : leur contrat et les modalités d'accès au service restent inchangés. Marseille, Toulouse doivent migrer ces jours-ci. A Strasbourg, la coopérative alsacienne Auto’trement (3.300 abonnés à l’année, 135 véhicules et 68 stations dans dix villes d’Alsace) vient de franchir le pas, le mardi 17 septembre.
A Bordeaux, c'est fin novembre, lors du prochain salon du GART, que la société coopérative d'autopartage AutoCool fera le grand saut pour devenir Citiz. Elle en profitera pour lancer des voitures hybrides sur l'agglo bordelaise. Une façon pour AutoCool de se préparer à accueillir la concurrence, les nouvelles voitures électriques de Bolloré en libre service ? Peut-être, mais pas seulement. Les BlueCub d'Autolib sont attendues cet automne à Bordeaux. Leur emprise dans l'espace public va se traduire dans un premier temps par l'arrivée de 90 voitures supplémentaires, réparties sur 49 emplacements équipées de bornes électriques. Leur objectif est toutefois différent de celui des véhicules proposés par AutoCool, comme le rappelle le patron de la société coopérative bordelaise, Nicolas Guenro : "l'autopartage vise à réduire la part de la voiture en ville, pour parvenir à 9 voitures en moins sur la chaussée par véhicule autopartagé, à 41% de baisse de km effectués en voiture et à un report modal sur les transports en commun et les modes de déplacement doux (vélo, marche à pied...)". AutoCool est en outre un système qui fonctionne en boucle : le véhicule est rendu dans la station de départ, à la différence d'Autolib, qui fonctionne en trace directe : les BlueCub pourront être rendues dans une autre station que la station de départ (comme un VCub).
Préserver la planète en réduisant la place et les nuisances de la voiture en ville
En attendant d'accomplir sa mutation en Citiz, AutoCool se consacre entièrement à décliner localement la semaine europénne de la mobilité, en lançant l'opération intitulée: "L'auto-partagée remplace l'auto-possédée".Jusqu'au 31 décembre 2013, AutoCool offrira une inscription et un abonnement gratuit à son système d'autopartage, à toute personne qui présentera un certificat de cession de son véhicule.
Jamais autant d’êtres humains n’ont vécu en milieu urbain (la moitité de l'humanité) et jamais la flore et la faune n’ont autant investi la ville. Comment les mégalopoles préparent-elles cette mutation qui réintroduit le vivant dans la cité et de quelle façon anticipent-elles les enjeux environnementaux du XXIe siècle ?
Réponse avec "Naturopolis", une série documentaire en quatre volets qui s'interroge sur les défis environnementaux des villes de demain et passe au crible les projets et mutations de quatre grandes mégalopoles : New York, Rio de Janeiro, Paris et Tokyo. Sur la chaine Arte, comme il se doit.
New York donne le coup d'envoi ce soir, à cette exploration inédite de la biodiversité au coeur de la grande ville
Le mouvement écologique qui unit les citoyens, les politiques, les scientifiques, les artistes, les architectes… à travers les grandes villes du monde, passe aussi par New York, qui se prépare à devenir, demain, une ville durable, issue de la recréation d'une reconnexion harmonieuse et créative entre le monde urbain et la nature.
Une révolution "durable" indispensable pour survivre
Comment la nature a-t-elle façonnée la mégalopole américaine ? Comment la ville a-t-elle longtemps oublié ou détruit cette nature ? Comment la nature l’a-t-elle rattrapée ? Quels sont les hommes qui, au coeur de la ville, ne vivent que pour la nature ? Et pourquoi une ville comme New York ne peut-elle survivre que si elle invente un nouveau pacte avec l’environnement, en acceptant de faire sa révolution « durable » ? Autant de questions auxquelles répondent Bernard Guerini et Mathias Schmitt, auteurs du documentaire en nous projetant au coeur trépidant d'un développement durable urbain au futur ambitieux, innovant et créatif.
Une "Grosse Pomme" bien "verte"
La "Grosse pomme" est déjà aujourd'hui bien plus verte qu'on ne se l'imagine si on n'y a jamais mis les pieds. Les touristes qui ont la chance de la visiter reviennent étonnés par la mutation écolo de l'énorme cité. NYC n'a plus rien de Gotham, l'inhumaine et minérale ville des comics américains des années 1950. Petit inventaire d'heureuses découvertes : de nombreuses pistes cyclables sont apparues dans la ville ou l'on peut aussi louer des vélos. Une promenade piétonnière et cycliste est aménagée sur Brooklyn Bridge. Une ancienne ceinture de chemin de fer aérienne, la "High Line" (photo ci-dessus), a été transformée en une promenade et un extraordinaire jardin suspendu dans les quartiers ouest. Et les New Yorkais espèrent maintenant se doter d'une " Low Line" avec le premier parc public souterrain au monde qui naîtrait de la végétalisation d'une ancienne station de trolleybus abandonnée depuis soixante ans, dans le quartier de Lower East Side. La pointe du sud de Manhattan est devenue un espace jardiné et arboré ouvert sur l'océan et les jardins de poche fleurissent à tous les coins de rue...
NYC 2030 : le plan "vert"
Mais Michaël Bloomberg, le maire de NYC la trépidante, qui vit nuit et jour à plus de 100 à l'heure, ne se contente pas des ces avancées vertes. En 2007, il a concocté pour sa ville un véritable projet de développement urbain durable. Objectif : construire une cité plus "verte", prête à accueillir plus d'un million de nouveaux habitants d'ici 2030... Ca rappellera quelque chose aux Bordelais, dont l'agglomération veut, elle, atteindre plus modestement le million d'habitants en 2030... Avec aussi d'importants enjeux liés au développement durable.
Des projets urbains éco-visionnaires
Pour une mise en appétit, parmi les projets de Michaël Bloomberg à découvrir ce soir, trois d'entre eux sont particulièrement éco- révolutionnaires. L'Oyster-tecture veut installer un banc d'huîtres autour de NYC, afin d'atténuer les fortes vagues de l'océan et améliorer la qualité des eaux grâce à la biofiltration. Une des plus grandes décharges urbaines, située dans les marais de Staten Island, deviendra le plus grand parc de New York, d'ici 20 ans : Fresh Kills Park sera trois fois plus grand que Central Park... Enfin New York comptera une nouvelle éco-bio tour, Dragonfly (photo ci-contre). Construite sous la forme d'une aile de libellule. Imaginez un Central Park à la verticale, abritant les multiples fonctions qui font la vie d’un quartier : des épiceries, des cinémas, des espaces de bureaux, des espaces de logements, des crèches, des piscines suspendues. Le tout, plongé dans un milieu agricole étagé à la verticale...
A vos télés : ce soir, on croque la "Grosse pomme" avec Arte !