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sécurité - Page 24

  • Fil vert. Un militant de Greenpeace réussit à survoler la centrale nucléaire de Bugey

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    Le survol de Bugey, par un militant de Greepeace en ULM. Photo DR Greenpeace

    Greenpeace a réalisé mercredi 2 mai une nouvelle opération-surprise pour dénoncer le manque de sécurité des centrales nucléaires françaises et, à quatre jour du second tour de l'élection présidentielle, réintroduire le nucléaire dans le débat de la campagne.

    Un militant de l'ONG écologiste a réussi à survoler la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain avec un ULM. Il a lâché un fumigène avant d'atterrir en parachute sur le site et d'être interpellé par les gendarmes du PSPG, chargés de la sécurité des installations nucléaires.

    "Dénoncer le manque de sécurité des sites nucléaires"

    Selon Greenpeace, en matière de nucléaire, le risque zéro n'existe pas. "L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion", a déclaré à l'AFP et sur le compte Twitter de l'ONG, Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires à Greenpeace France.

    L'organisation publie également sur son site internet une étude concernant la vulnérabilité des 58 réacteurs français et des bâtiments abritant les piscines de refroidissement des combustibles irradiés à la chute d'un avion de ligne, un risque qui n'est selon elle pas pris en compte. "Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales !", dénonce aussi Greenpeace sur son site internet.

    Selon EDF, la sûreté des installations "n'a à aucun moment été remise en cause" au Bugey et "un ULM, trop petit, n'a rien à voir avec un avion, qui aurait été détecté par les systèmes de sécurité". Par ailleurs, la direction d'EDF déplore les risques inutiles pris par le militant de l'association environnementale, qui n'a, selon elle, rien prouvé. Une porte-parole d'EDF contactée par l'AFP, qui ne confirme pas qu'il s'agit de militants de Greenpeace, reconnaît cependant qu'"un ULM avec une personne à l'intérieur et une autre à l'extérieur (du site) pour la guider" s'est bien introduit mercredi matin dans le site. 

    Survol de la Hague

    Pour enfoncer le clou, Greenpeace publie également une vidéo inédite montrant des images aériennes de l’usine de retraitement de la Hague. Ces images, tournées en novembre 2011 par un engin volant équipé d’une caméra, sont, pour l'ONG, une autre preuve que "rien n’a été fait pour prendre sérieusement en compte la menace d’une attaque aérienne sur les installations nucléaires françaises."

    Sur le site de la Hague, sont stockés plus de 10 000 tonnes de combustibles irradiés dans des piscines de refroidissement, ainsi que 64 tonnes de plutonium. Ces matériaux hautement radioactifs ne sont protégés que par des bâtiments simples sans renforcement spécifique contre la menace aérienne.

    Vidéo  d'un survol par Greenpeace de la Hague, novembre 2011

    Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011 au Japon, les associations environnementales ont fait de la sécurité des installations nucléaires une de leurs priorités. En décembre dernier, des militants de Greenpeace qui voulaient illustrer les failles de la sécurité des installations nucléaires avaient déjà réussi à s'introduire dans les centrales de Nogent-sur-Seine (Aube) et de Cruas (Ardèche).

    Cathy Lafon

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    L'association Robin des Robin des Bois a publié un dossier "avions et centrales nucléaires" de 35 pages le 30 janvier 2012. Pour accéder au dossier, cliquer ICI

  • News fil vert. EPR de Flamanville: le bétonnage interrompu pour plusieurs mois

    edf,epr,chantier,flamanvilleEDF a annoncé vendredi 16 mars, qu'il faudrait "plusieurs mois" pour remplacer des éléments défectueux du bâtiment réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), ce qui repousse d'autant la reprise du bétonnage du bâtiment, interrompue fin février . Selon une porte-parole d'EDF, "plusieurs mois" seront nécessaires pour refabriquer 46 "consoles", des boîtes métalliques sur lesquelles doit prendre appui le futur pont de manutention du réacteur, et qu'EDF a décidé de "remplacer en totalité" en raison de "défauts". Selon l'AFP, EDF a précisé maintenir toutefois "la mise en service en 2016". 

    EDF a déjà annoncé à deux reprises un report de la mise en service de l'EPR à Flamanville, qui a pris un retard de 4 ans. Le coût de ce réacteur, lancé pour être une vitrine à l'exportation, a quasiment doublé à 6 milliard d'euros, contre 3,3 mds en 2005.

    Cathy Lafon

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    Nucléaire : nouveau retard pour le chantier de l'EPR ? 

  • News fil vert. Nucléaire : nouveau retard pour le chantier de l'EPR ?

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    Le chantier de l'EPR, 10 novembre 2011. PHOTO AFP

    Pertes historiques du groupe Areva pour l'année 2011, nouvel incident sur le chantier de l'EPR, à Flamanville (Manche), qui a déjà quatre ans de retard : à neuf jours du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le nucléaire français accumule les mauvaises nouvelles.

    Dans un communiqué publié le 29 février, EDF annonce avoir interrompu le bétonnage du bâtiment réacteur sur le chantier de l'EPR de Famanville (Manche). En cause:  des défauts dont l'ampleur et la gravité sont en cours d'examen, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et le groupe. "Les activités du chantier se poursuivent. Le calendrier prévoit la production des premiers kilowattheures en 2016. Seul le bétonnage de l'avant-dernier niveau de l'enceinte interne du bâtiment réacteur a été reporté en attendant le résultat de ces contrôles", précise EDF, qui se  défend  de devoir remettre en cause le planning du chantier. Les premiers kilowattheures produits par l'EPR de Flamanville devaient être commercialsiés en 2016...

    Pour lire la suite du billet sur sudouest.fr : cliquer ICI

    Cathy Lafon

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