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  • Réveillon du nouvel an: Les 7 commandements de l’éco-orgasme

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    Ambiance de fête, discothèque à Bordeaux. Photo archives Sud Ouest / Thierry David

    Ce soir, on change d'année : c'est la fête !  A l'occasion du réveillon de la Saint-Sylvestre où les plans drague sont de rigueur pour les célibataires, le collectif Appel de la jeunesse rappelle opportunément qu'il faut se protéger lors des rapports sexuels, mais que, pour ce faire, il faut aussi choisir des produits sans phtalates ou des perturbateurs endocriniens : c'est aussi important pour la santé que de manger sainement ou d'éloigner son smartphone de son cerveau.

    « Let’s talk about sex ! »

    "Pour ton célibat, un canard sans phtalate tu choisiras, une pénétration sans perturbateurs endocriniens tu testeras, de tes neurones ton smartphone tu éloigneras… Du célibat à l’acte sexuel en passant par les différentes étapes de la drague, autant d’occasions de se prémunir d’effets nocifs de l’environnement pour sa santé !" Tels sont les premiers commandement des jeunes du collectif, qui reprennent sur leur site sept étapes de la route de l’amour et du plaisir, avec humour et optimisme.

    phtalate,perturbateurs endocriniens,sexualité,jeunesse,prévention"Générations Cobayes, non merci !"

    Pour prévenir les jeunes de leur génération des risques que peuvent représenter pour leur santé des produits chimiques présents au quotidien dans notre environnement, y compris le plus intime, le collectif Appel de la jeunesse les incite à reprendre la main sur leurs choix de consommation  en étant mieux informé et en connaissant les solutions, souvent très simples, qui permettent de préserver sa santé et celle de son (sa) partenaire. Tel est l'objectif du mouvement "Générations Cobayes, non merci !" qu'ils ont constitué, afin de proposer de l’information accessible à tous et facile à partager, mais aussi des moyens pour s’engager et faire bouger les lignes. Le petit frère écolo de Génération Sida, en quelque sorte.

    Changer les lignes

    Ambitieux, le collectif entend aussi faire pression sur les industriels pour qu’ils changent leurs pratiques et sur les autorités politiques pour qu’elles prennent leurs responsabilités. Le mouvement Générations Cobaye ne veut pas seulement s'adresser à une seule catégorie de population, les "jeunes". Il est ouvert à toutes et tous, notamment au travers de son site internet et de sa page Facebook.

    Alors, promis, quelque soit son âge, ce soir, on "éco-drague" ! Et bon réveillon !

    Cathy Lafon

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  • Mon été en mode écolo. Cinq livres indispensables dans ma valise verte

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    Augustin Berque, auteur de "La mésologie pour quoi et pourquoi ?", au Japon à Shinhama,  près de Sendai, en janvier 1974.  Ce paysage a depuis disparu, rasé par le tsunami du 11 mars 2011. Photo A. Berque

    Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais plus l'année avance et plus les bouquins un peu sérieux que je veux lire s'accumulent : carrément pas le temps ou envie de livres qui détendent et ne parlent surtout pas d'écologie, polars, romans... Et la pile des incontournables écolos qu'il faut avoir lus au risque de passer pour une quiche, monte sur ma table de chevet en tour de Pise. Heureusement, il y a les grandes vacances, l'occasion rêvée pour rattraper sereinement tout ce retard et revenir un peu moins bête à la rentrée de septembre. Alors, dans ma valise, voici ce que j'emporte sur la plage, à la campagne et à la montagne cet été.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances1. "La mésologie  : pourquoi et pour quoi faire ?" Un joli petit livre, tout fin, rose, vert et noir, du géographe orientaliste et philosophe Augustin Berque, directeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, où il enseigne la mésologie. Oui, mais qu'est-ce et surtout, quel rapport avec l'écologie? Pour faire court : tout. La science des milieux, dont "mésologie" est le nom, introduit un double principe : dans sa relation à l'environnement, l'homme n'est pas un objet mais un sujet qui interprète son environnement pour en faire son milieu de vie propre. L'"environnement" est l'objet de l'écologie,"le milieu", celui de la mésologie. Vous me suivez ? La conclusion s'impose : il y a urgence à reconnecter l'existence humaine à l'environnement, si l'homme ne veut pas en arriver à supprimer sa propre existence comme il a commencé à le faire, en ravageant méthodiquement l'environnement sur lequel il fonde son propre milieu de vie. Et ça, c'est l'objet de la mésologie... et du livre de Berque. Compliqué mais passionnant : idéal pour secouer ses neurones et les revivifier.  Editions Presses Universitaires de Paris Ouest, 10 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances2."Le paradoxe du vin bio : labels et tendances d'un marché international". Diplômée en droit et de l'Institut supérieur de gestion, Béatrice Cointreau, l'auteure,  est membre de l'Académie du vin de France et a été formée à l'Université d'oenologie de Bordeaux. Elle a également dirigée une maison de Cognac et une de Champagne durant 25 ans. Vous l'avez compris, question marché du vin, elle en connaît un rayon, y compris sur celui du bio dont elle affirme qu'il s'agit, plus qu'une mode,  d'une véritable évolution des modes de vie devenue aujourd'hui incontournable. Partageant sa vie entre la France et les Etats-Unis, Béatrice Cointreau note la montée en puissance outre-Atlantique d'une forte demande des vins bios, avec des labels apposés qui prêtent à confusion. Quelle différence entre un vin certifié "bio" et un vin "issus de raisins bio" ? Les arcanes du marché international du vin bio n'auront plus aucun secret pour vous, une fois que vous aurez lu cet ouvrage très documenté qui s'adresse aux professionnels du vin et aux étudiants de la filière vitivinicole comme aux amateurs de vin bio avertis que vous êtes. Editions Féret, 25,50 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances3."Miser (vraiment) sur la transition écologique". Co-écrit par Alain Grandjean et Hélène Le Teno, préfacé par Nicolas Hulot, c'est le livre que doit impérativement potasser durant ses vacances la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, si elle veut vraiment réussir à conduire la France vers la croissance verte, avec ce fameux projet de loi de programmation vers la transition énergétique qui doit être débattu à l'automne au Parlement. Sans oublier de méditer sur le "(vraiment)". Et vous aussi par la même occasion, pour faire bonne figure lorsque l'on abordera la question lors des futurs dîners en ville entre copains écolos (ou pas). Que dire de plus, sinon que les deux auteurs sont deux "cadors" de la partie : Alain Grandjean préside le Comité des experts du débat national sur la transition énergétique et Hélène Le Teno est manageur au sein du cabinet de conseil Carbone 4. Après voir lu ce bouquin dynamique et didactique, vous serez incollables sur tout le processus de la transition énergétique et écologique. Editions de l'Atelier, 17 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances4. "Comment j'ai sauvé la planète." L'écologie appliquée à la vie quotidienne ne doit pas être une punition, tel est le credo de Sophie Caillat, l'auteure de ce livre plutôt marrant et qui décoiffe bien. Alors, si vous défendez de nobles idéaux, que votre vie ressemble plutôt à "Sex in the City" et que vous savez qu'il faut économiser les ressources en eau de la planète mais que votre vie ne ressemblerait plus à rien sans votre bain (presque) quotidien : cet ouvrage est fait pour vous. Humoristique, il vous aidera à évaluer le rapport plaisir-efficacité-économies pour vous éviter les pièges du marketing vert : c'est pas parce qu'on parle d'écologie qu'on doit s'ennuyer... Journaliste à Rue89, Sophie Caillat est en charge des rubriques Planète et Santé, où elle anime une communauté de contributeurs sur l'environnement. Editions du Moment, 17,95 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances5. "L'imagier des disparus". A chacun son livre : c'est le livre pop-up ludique pour les jeunes lecteurs, vos enfants, ou ceux de votre soeur, beau-frère ou ami(e). L'auteure, Laurie Agusti a fréquenté les Beaux Arts et les Arts décoratifs. Son premier livre, illustré de dessins originaux et très colorés, veut sensibiliser les enfants aux disparitions d'espèces animales telles que le dodo. Vous avez, ces tristes animaux empaillés qu'on découvre à la galerie des disparus, dans les Muséums d'histoire naturelle... Grâce à un système de volets très malin, l'ouvrage raconte qui sont ces animaux disparus et comment leur espèce s'est éteinte. En réalité, cet imagier s'adresse aussi aux adultes: il permet de prendre la mesure de la fragilité et de la précarité des espèces du monde animal et de favoriser leur sauvegarde, en évitant de reproduire les mêmes erreurs que par le passé. Le tout avec beaucoup d'humour, ce qui ne gâche rien... Editions Le Baron Perché, 17,80 €.

    Bonnes lectures... et belles vacances !

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur la transition énergétique: cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le vin bio : cliquer ICI
  • Initiative : le collège de Bassens (33) rend l'école et la vie plus vertes, en Gironde comme en Europe

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    Les élèves du projet "P.U.P.I.L.S foer a greener school", Trophée du développement durable 2012 de la Gironde

    Il y a des jours à marquer d'une pierre verte, comme celui du mardi 23 octobre 2012, où le Conseil général de la Gironde remettait six prix et dix "coups de coeur" aux lauréats 2012 des Trophées Agenda 21 du département.

    prix dd bassens.JPGDans la catégorie "établissements scolaires et universitaires", c'est "P.U.P.I.L.S for a greener school" ("Elèves pour une école plus verte"), un projet original de dimension européenne, porté par des élèves et des enseignants du collège Manon Cormier, à Bassens, qui a été récompensé (photo ci-contre : une partie des enseigants et des élèves, au Conseil général hier).  Le prix remis avec le trophée : 1.500 €. Une jolie somme. Mais surtout, un motif de très grande fierté pour tout un collège...

    Les Trophées Agenda 21 de la Gironde

    Depuis six ans, le concours de la collectivité locale met à l'honneur ceux qui agissent sur le territoire girondin pour un développement durable, afin de valoriser et de faire connaître leurs actions et leurs "bonnes pratiques". Il s'adresse à six catégories d'acteurs du développement durable : les citoyens, les associations, les établissements scolaires et universitaires, les entreprises et les exploitations agricoles, les collectivités et les établissements publics et, nouveauté cette année, les  «open data». Cette année, 60 candidats avaient déposé un dossier.

    "P.U.P.I.L.S for a greener school" : le rêve européen et durable de Marie-Christine, prof de lettres

    comenius logo.jpgMarie-Christine Messana, professeur de lettres au collège de Bassens, nourrissait depuis longtemps un rêve : construire un projet éducatif avec les élèves, conjuguant Europe et développement durable. Envie partagée par d'autres collègues, dans son établissement, mais aussi ailleurs en Europe. Le programme Comenius, qui permet les échanges et la coopération entre les établissements scolaires en Europe, de la maternelle au lycée, lui a donné l'opportunité de concrétiser ce rêve.  Après avoir participé à trois journées de speed dating en Finlande, en 2009, réunissant des profs venus de toute l'Europe autour de désirs d'action communs, elle écrit un projet sur le développement durable, en partenariat avec d'autres collègues espagnols (Oviedo) finandais (Oulu), polonais (Wroclaw)  et slovaques (Bratislava). Soumis à l'Agence 2e2f (Agence Europe Education Fromation France) et aux agences nationales des pays impliqués, il  nécessite deux validations pour être accepté. Retoqué en 2009, réécrit et reproposé en 2011, le projet est finalement accepté.  Il débute en 2011 et s'achèvera en 2013. Cette année, élèves et enseignants sont au milieu du guet : la récompense du Conseil général de la Gironde n'en a que plus de prix.

    Du diagnostic local aux solutions durables

    comenius logo 2.jpg"La première année, dans chaque pays et dans chaque établissement, les élèves ont élaboré simultanément  un rapport sur leur environnement local et leur ville, une sorte de "diagnostic" de leur situation écologique. Ils travailllent indépendamment, mais communiquent et échangent entre eux par mail, par Facebook et sur un site collaboratif, en anglais", explique la prof. Et cette année ? "La deuxième année, en 2012, ils travaillent tous à concevoir un jardin écologique dans leur collège, en tenant compte du profil écologique et environnemental local décrit dans leur rapport initial. Parallèlement, les élèves mettent en place des solutions spécifiques à un manque écologique spécifiquement repéré dans leur établissement", détaille Marie-Christine.

    Développement durable : le collège Manon Cormier de Bassens peut mieux faire

    comenius collège.jpgA Bassens comme partout ailleurs, aussi écolo soit-on, l'écologie et le dévelopement durable, c'est un long combat. Dans ce qui cloche, les élèves (photo ci-contre) ont d'abord pointé les transports : pourquoi vient-on au collège en bus ou en voiture, alors qu'en Finlande, en dépit de conditions climatiques plus difficiles, élèves et profs vont toute l'année au collège en vélo, mode de déplacement doux et respectueux de la planète ? Sachant que le périmètre d'habitation est le même... Parmi les réponses : de meilleures éco-habitudes, de bonnes pistes cyclables, un réseau routier plus adapté et mieux sécurisé... Pourquoi au collège de Bassens ne recycle-t-on pas le papier  que l'on jette ? Quel est le trajet des aliments que l'on mange à la cantine, d'où viennent-ils, où les déchets alimentaires sont-ils jetés, qu'est-ce qu'on gaspille et pourquoi ? En  maths, avec le prof qui participe au projet, on calcule aussi les empreintes écologiques de ces mauvaises pratiques.  "Une vraie prise de conscience écolo pour les élèves", selon leur prof, réalisée avec des animateurs de clim'way, qui leur ont offert  au passage une vision globale des enjeux pour les villes du futur.

    "Le papier !", vous dis-je

    comenius logo 3.jpgPar le biais de questions pragmatiques toutes simples (encore faut-il se les poser), les élèves découvrent l'importance du volume de nourriture que nous  gaspillons quotidiennement Mais aussi qu'en Finlande, la cantine est gratuite pour tous, alors qu'en Espagne, il n'y en a pas : les élèves rentrent chez eux, ou apportent leur déjeuner à l'école. Les Finlandais recyclent tout, jusqu'aux déchets alimentaires ! "Les élèves se sont rendus compte que c'est en France que l'on consomme et que l'on jette le plus de papier. Sans pour autant le recycler... Leurs copains  Finlandais sont à l'heure du tableau numérique. Ils utilisent aussi des cahiers, comme les Polonais, les Espagnols et les Slovaques", précise  Marie-Christine Messana.  Qui interroge aussi sa propre pratique d'enseignante : "Le système français, avec les classeurs, les copies volantes et les innombrables photocopies réalisés par les enseignants pour les cours et les contrôles est surconsommateur de papier. Pour ma part, j'essaie désormais de montrer aux enfants l'intérêt écologique du cahier de brouillon ! Ca paraît bête et un peu rétro, mais réfléchissez à la quantité de feuilles volantes qu'on peut économiser avec, à l'échelle d'une classe de 30 élèves, multiplié par une trentaine de classes, puis par des centaines d'établissement scolaires en France..." Bien vu. Inhérent à une pratique quotidienne sur laquelle ils ont prise, le thème du papier est retenu par les élèves.

    Recyclage : ELISE à la rescousse ?

    bacs recyclage -.jpgEconomiser le papier, oui. Mais comment mettre en place collecte, tri et recyclage au collège ? Si la première année, en 2011,  "P.U.P.I.L.S for a greeener school" ne concernait qu'une seule classe d'une trentaine d'élèves de 3ème, la seconde année, il s'est ouvert aux 4ème et fonctionne sous forme de club, avec des volontaires, élèves comme enseignants. D'autres profs se greffent au projet ouvert à tous. On commence par fabriquer des bacs pour récupérer le papier (ci-contre), avec le concours d'un prof de techno branché écologie. Mais cela ne suffit pas. Pour l'ensemble de la chaine du recyclage, ce même enseignant apporte une solution, en proposant de rencontrer la société de collecte et de recyclage de papiers, ELISE Atlantique, nouvellement installée à Bordeaux.

    comenius mobilité espagne.jpgDu local au global ... et du global au local

    Grâce au dispositif Comenius, les élèves voyagent et s'immergent dans chaque pays partenaire, au cours de voyages appelés  "mobilités" (deux par an). La première moblité les a conduits en Espagne (photo ci-contre) la seconde en Finlande où ils étaient une quarantaine. La troisième a eu lieu en France, en mai dernier, où Bassens a reçu les élèves et enseignants polonais, slovaques, espagnols et finlandais. La quatrième s'est déroulée en Pologne, début octobre 2012. "Mais on navigue sans cesse du global au local, et du local au global : le diagnostic écolo et la recherche de solutions durables font d'abord nouer des contacts avec l'environnement local.  La Ville de Bassens, et notamment sa chargée de mission à l'Agenda 21, Elodie Boudé, est devenue partenaire du projet et aidera à la réalisation du jardin écologique en mettant à disposition des élèves un jardinier des espaces verts de la ville", précise la prof.  Grâce au projet européen, les élèves ont aussi découvert tout près de chez eux, un environnement magnifique : les aménagements de la rive droite, avec le futur éco-quartier de la Caserne Niel à Bordeaux et le fabuleux parc des Coteaux du Grand projet de ville (GPV)... Mais tout dépend du "biotope" du collège. Ainsi, en Pologne, c'est une ferme écologique qui a été visitée par les élèves.

    La garden-party des jeunes citoyens de l'Europe verte de demain

    Quant à la "mobilité" finale, c'est en Slovaquie qu'elle aura lieu, en mai 2013. Au cours d'une sorte de  "garden-party géante et européenne", ou chaque jardin écolo sera présenté par les élèves des cinq pays, sur un e-book général, où figureront aussi tous les projets durables réalisés, qui auront, en outre, contribué à créer chez tous les participants, adolescenTs ou adultes, un sentiment de citoyenneté européenne... 

    "On sème des graines : parfois elles germent et parfois non"

    comenius logo4.jpgAllons-y pour la question qui fâche : la participation des élèves au projet était-elle au départ vraiment motivée par la question écologique ? Ou par l'attrait des voyages ? "Les voyages,  reconnaît Marie-Christine Messana, sont un atout considérable pour  intéresser élèves (comme les profs !) au projet. Mais en même temps, leur génération est sensibilisée à la thématique écolo. Ils sont dans le bain depuis la maternelle et l'école primaire et savent qu'il faut économiser les ressources de la planète. Mais des intentions ou de la bonne volonté à l'acte, à la "bonne pratique", il y a souvent un fossé. Et surtout, il faut sans cesse recommencer le travail d'accompagnement pédagogique... " La faute, peut-être, à un manque de culture écologique dans les entourages familiaux ? "Peut-être. Ce qu'il y a de sûr, c'est que la conscience écologique n'est pas encore ancrée chez eux",  conclut la prof avec franchise : "On sème des graines : parfois elles germent, parfois non... Honnêtement, ils ont été certainement plus accrochés au départ par la possibilité de partir à l'étranger que par le développement durable... Mais ils sont venus au développement durable par les voyages et les pratiques qu'ils ont pu découvrir ailleurs, les personnes qu'ils ont rencontrées et les sites qu'ils ont visité chez eux. Les bases de la conscience écologiques sont là. Et puis, ce n'est pas croyable, tout ce qu'ils ont appris... ", s'étonne Marie-Christine, qui en oublierait presque son propre rôle dans cette belle histoire et celui de tous ses collègues enseignants, comme Thierry Lubrano, prof de sciences physiques et co-pilote du projet, ou Olivier Cazaux, prof de techno...

    Découvrir et apprendre. Qu'y a-t-il de plus important, si l'on veut pouvoir fabriquer ensemble un monde qui soit demain vivable pour tous ? 

    Cathy Lafon

    Toutes les illustrations de l'article, photos et dessins, sont issues du site web du projet du collège Manon Cormier ou ont été fournies par Marie-Christine Messana.

    PLUS D'INFO

    • Les Trophées Agenda 21 du Conseil général de la Gironde : cliquer ICI
    • Le programme Comenius : cliquer ICI. L'objectif est de favoriser le développement personnel et les compétences, notamment linguistiques, tout en développant les notions de citoyenneté européenne et de multiculturalisme. Chaque année, en Europe, Comenius relie 11.000 établissements, 100.000 enseignants et 750.000 élèves. 
    • Le site web du projet "P.U.P.I.L.S for a greener school" : cliquer ICI
    • Tout sur le recyclage des papiers : cliquer ICI
    • Le recyclage, comment ça marche ? Le site d'EcoFolio :  cliquer ICI
    • Le site de l'entreprise ELISE : cliquer ICI
    • Le site de la Ville de Bassens : cliquer ICI

    CONTACTS

    • Marie-Christine Messana, Collège Manon Cormier, 15 rue du 19 mars 1962, 33 530 BASSENS Tél : 05 56 06 10 33. Le site web du collège : cliquer ICI