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  • Télévision. Avec le réchauffement climatique, c'est "sale temps pour la Bretagne"

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    Comment préserver la Bretagne, ce joli coin de France, avant, un jour, d’envisager de délocaliser les habitants de ces zones littorales ?  Réponse ce soir sur France 5, à 20h40, avec "La Bretagne contre vents et marées", un épisode de la série documentaire "Sale temps pour la planète".

    Cohabiter avec la nature

    Avec ses eaux bleues et ses côtes rocheuses ou sableuses, la Bretagne attire, chaque année, des milliers de touristes français et étrangers.Terre de légendes comme disent les locaux, qui cohabitent avec une nature capricieuse, elle est la 4ème région française en terme de fréquentation. Contre vents et marées, la terre bretonne s’accroche à sa bande littorale, de plus en plus balayée par les tempêtes et noyée sous des trombes d’eau.

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  • Télévision. Quand "L'ogre Océan" dévore le littoral atlantique...

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    L'immeuble le Signal, à Soulac-sur-Mer, exemple emblématique de l'avancée galopante de l'océan.

    Photo archives Sud Ouest/ Laurent Theillet

    recul du trait de côte,érosion,atlantique,aquitaine,france 3,télévision,émission,documentaire,tempête,soulac,lacanau,gironde,landes,bassin d'arcachonEn compagnie de climatologues, géologues, ingénieurs océanographes et habitants, "L'Ogre Océan", un documentaire réalisé par Eric Moreau et diffusé par France 3 Aquitaine ce samedi après-midi, fait du pédagogique tout en remontant aux origines du phénomène d’érosion côtière.

    Tourné l'an passé de l'Ile de Ré au Pays basque durant la succession hors norme des tempêtes qui ont sauvagement entaillé le littoral, le film fait ainsi un nième bilan de la monstrueuse érosion qui a dévoré jusqu'à 40 mètres du littoral atlantique. Tout en posant la question, désormais prégnante, de l'urgente adaptation des hommes aux modifications imposées par la nature à leur habitat et à leur cadre de vie.

    S'adapter, reculer et relocaliser

    recul du trait de côte,érosion,atlantique,aquitaine,france 3,télévision,émission,documentaire,tempête,soulac,lacanau,gironde,landes,bassin d'arcachonComme tous les littoraux, l’ensemble de la côte aquitaine est confronté au phénomène d’érosion qui affecte les activités humaines et vient parfois aussi remettre en question un mode vie socio-économique qui trouve aujourd’hui ses limites. C'est le cas à Soulac, avec l'exemple du Signal, cet immeuble absurdement érigé en bord de mer en dépit des leçons qui auraient dû être tirées du passé. Là, pour les habitants, c'est toute une vie qui s'en va, alors que Jacqueline Gandoin se souvient des conseils des anciens : «Il ne fallait pas construire là... ». Trop tard. A Lacanau aussi (photo ci-dessus), où le front de mer bétonné a fait les belles heures d'une station balnéaire qui tire sa richesse du tourisme estival, désormais, on fait plus que s'interroger. Et la nécessaire relocalisation devient une ardente obligation. Entre le Cap Ferret et la dune du Pyla, le bassin d’Arcachon est lui aussi menacé par l’érosion. La dune du Pyla, quant à elle, recule dans les terres de 3 à 4 mètres par an, engloutissant la forêt et les infrastructures humaines environnantes, comme en témoignent Franck Couderc, le directeur du camping de la Dune ainsi que Jacques Storelli, le président de l’association de Défense de Pyla-sur-Mer.

    Le réchauffement climatique à la manoeuvre

    recul du trait de côte,érosion,atlantique,aquitaine,france 3,télévision,émission,documentaire,tempête,soulac,lacanau,gironde,landes,bassin d'arcachonPlus au sud de la côte sableuse, dans les Landes, dans certaine communes, les infrastructures situées sur le front de mer se sont effondrées. A Capbreton, on remet en question l’efficacité des dispositifs coûteux de ré-ensablement existants pour réfléchir - enfin- à des solutions de long-terme. Enfin, encore plus au sud, au Pays basque, les vagues ont fait exploser la promenade d'Anglet (photo ci-contre). Là où le littoral est rocheux, l'appétit féroce de l'océan ne diminue pas. Pas plus que le réchauffement climatique qui, avec la montée des eaux, accentue le phénomène.

    Reculer, oui, mais comment ?

    Tous les scientifiques et les experts de terrain, comme l'Office national des forets (ONF) ou le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)  s'accordent sur ce point : l'océan va continuer à avancer et le littoral à reculer. Ce sont en gros les seules certitudes qui s'imposent aujourd'hui aux hommes, désemparés et noyés au milieu d'un océan de questions : oui, il va falloir reculer là où il est trop onéreux et absurde de résister. Mais comment, avec quels moyens financiers et quelle aide de la puissance publique ? 

    A n'en pas douter, compte tenu de la multiplicité des défis imposés à l'humanité par le changement climatique les réponses devront également être européennes pour ne pas dire mondiales.

    Cathy Lafon

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  • Littoral aquitain: les grandes marées d'hiver sont là

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    Il y a presque un an, à Biarritz, le samedi 1er février 2014. La côte basque avait été la plus touchée par la conjonction de la tempête et des grandes marées. Photo archive AFP

    En attendant la marée dite "du siècle", le 21 mars 2015, le littoral aquitain est en alerte depuis ce mercredi: les grandes marées d'hiver sont là.

    Mercredi, les vagues ont atteint les 5 mètres et la houle était encore plus forte ce jeudi, journée de pic des grandes marées de la semaine, avec un coefficient de 109. Ces coefficients resteront élevés ce vendredi, 107, et samedi, 104.

    Inquiétude

    2015, année des "marées du siècle", avec des coefficients allant de 113 à 119 annoncés jusqu'en octobre, inquiète sur le littoral du grand Sud-Ouest, monstrueusement frappé l'an dernier par une répétition de tempêtes hivernales hors norme, du Pays basque à la Charente-Maritime, en passant par les Landes et la Gironde. Les 240 km de côte sableuse qui constituent la majeure partie du littoral aquitain ont été violemment érodés et les plages se sont fortement abaissées et aplanies, limitant ainsi leur résistance aux assauts de l’océan et leur capacité à refaire leurs stocks de sable l'été dernier. Idem pour les dunes adjacentes. La Gironde a été particulièrement frappée : le bilan complet des tempêtes survenues entre décembre 2013 et mars 2014 publié en février dernier par l'Observatoire de la Côte Aquitaine, a constaté un recul historique du trait de côte, de 20 à 40 mètres par endroit. Dans les Landes, la dune a reculé par endroit de 10 à 15 m.

    Pas de risque particulier, mais prudence

    Fort heureusement, il n'y a pas de tempête en cours pour décupler les effets des forts coefficients et cette semaine, il n'y a pas de risque particulier annoncé. Le littoral et les stations balnéaires comme celle de Lacanau, risquent toutefois de souffrir de ce nouvel épisode de vagues géantes. Quant aux promeneurs du bord de mer et amateurs de sensations fortes, la plus grande prudence leur est recommandée afin de ne pas risquer de se faire happer par les vagues. Tout particulièrement au Pays basque, où l'on a observé quelques débordements de la Nive et de l'Adour et où la houle est la plus spectaculaire. Prochaines grandes marées : le 20 février avec un coefficient à 118.

    Cathy Lafon

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