Nucléaire français : sale temps en perspective pour l'ASN et la sécurité
La centrale nucléaire de Blaye, où a eu lieu le seul incident de niveau 2 du parc électronucléaire français survenu en 2015. Photo archives "Sud Ouest" / Thierry David
Cela fait plusieurs mois que l'on sent l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) peu enthousiaste, voire dubitative, face aux conséquences de la stratégie nucléaire française pour la sécurité de la filière. En janvier, Pierre-Franck Chevet, le patron de l'ASN, avait déjà tiré la sonnette d'alarme. Ce mercredi 25 mai, lors du rapport annuel au Parlement sur l'état de la sûreté et de la radioprotection en France, pour l'année 2015, il a enfoncé le clou : "En matière de sûreté, les enjeux sont sans précédent, dans un contexte préoccupant pour l'avenir ", a-t-il déclaré.