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  • Transition énergétique : c'est voté !

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    L'interdiction des sacs plastique à usage unique est la mesure de la transition énergétique qui sera la plus visible au quotidien. Elle prendra effet au 1er janvier 2016. Photo archives AFP

    Le 22 juillet, à moins de six mois de la COP21, le Parlement a adopté définitivement, par un dernier vote de l’Assembléela loi sur la transition énergétique. Avec ce texte, la France entérine la sortie du tout-nucléaire, et décide d'une vraie taxe carbone, en fixant un nouvel objectif d’augmentation du prix du carbone.

    Réduire à 50% la part du nucléaire

    co2,transition énergétique,écologique,taxe carbonePortée par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, la loi de transition énergétique, chère aux écologistes, traduit notamment la promesse de François Hollande de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production électrique à l’horizon 2025, et entend aussi favoriser la "croissance verte" et, à travers elle, la création de 100.000 emplois.

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  • Réchauffement climatique : la Chine ouvre la voie à un accord, en s'engageant à réduire ses émissions de CO2

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    Le réchauffement climatique menace la Chine. Photo AFP

    C'est la bonne nouvelle de ce début d'été caniculaire. Lors d'une visite à l'Elysée,  le Premier ministre chinois, Li Keqiang a annoncé officiellement à Paris, mardi 30 juin, la contribution très attendue de son pays à la réduction des émissions de CO2 dans la perspective de la conférence mondiale sur le climat (COP21), accueillie par la France fin 2015. Le numéro 2 chinois a fixé le pic des émissions de CO2 de son pays "autour de 2030". La Chine, a-t-il ajouté, veut aussi réduire radicalement son intensité carbone.

    Deux bons points

    "La Chine déploie le maximum d’efforts pour lutter contre les changements climatiques" et "assume sa responsabilité pour participer en profondeur à la gouvernance mondiale et promouvoir le développement partagé de l’humanité". Li Keqiang

    Un bon point pour la Chine et autre pour le président Hollande, à la manoeuvre depuis plusieurs mois pour obtenir, en décembre prochain, un accord mondial sur une réduction planétaire significative des émissions de gaz à effet de serre. Premier pollueur mondial devant les Etats-unis avec 25% des rejets de gaz à effet de serre, la Chine, asphyxiée entre autre par la pollution de l'air, en est aussi la première victime. Le pays qui entend aussi baisser l'intensité de son économie en carbone de 60 à 65% par rapport à 2005 et porter la part de ses énergies non fossiles dans la consommation énergétique primaire à environ 20%,  projette aussi d'augmenter son stock forestier d’environ 4,5 milliards de mètres cube par rapport à 2005...

    "L’engagement de la Chine à construire une civilisation écologique"

    Le Premier ministre chinois a également assuré le chef de l’Etat français de sa volonté de parvenir en décembre à Paris à "un accord global, équilibré et ambitieux" de réduction des émissions de gaz à effet de serre. François Hollande, sensible au fait qu'elle ait été symboliquement effectuée sur le territoire du pays organisateur de la COP21, a "salué" cette annonce, estimant qu’elle confirmait "l’engagement de la Chine à construire une civilisation écologique". Selon son entourage, le président français veut y lire "un signe de soutien et de confiance dans le succès de la COP21″.

    Les Etats-Unis aussi

    Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de GES derrière la Chine, ont de leur côté confirmé mardi leur engagement, pris en novembre avec la Chine, d’une baisse de 26% à 28% entre 2005 et 2025. Début mars, l’Union européenne (12% des émissions), bonne élève du climat, avait été la première à officiellement transmettre son plan pour après 2020 en promettant une baisse de 40% des gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990.

    Après la Chine, l'Inde ?

    réchauffement climatique,cop21,engangement,chine,contribution,réduction,ges,co2,émissionsPour mémoire, l’accord universel attendu à Paris doit prendre le relais du protocole de Kyoto, à partir de 2020, pour limiter le réchauffement mondial à +2°C à la fin du siècle, seuil au-delà duquel les experts prévoient des impacts dévastateurs pour la planète. La Chine est le 42ème des 195 Etats participant à la conférence de Paris à faire connaitre sa contribution. Certains experts estiment que la Chine aurait pu se montrer plus ambitieuse, au vu, notamment, du développement spectaculaire de ses investissements dans les énergies renouvelables et de la baisse de la consommation du charbon, pour viser un plafonnement anticipé de ses émissions en 2020 ou 2025. On ne peut toutefois que se réjouir de la contribution chinoise: outre les termes de son contenu, elle signe en effet aussi l'entrée en piste du premier des grands pays émergents dans le protocole international qui vise à protéger le climat et la planète.

    Le 30 juin était décidément un bon jour pour la planète et l'avenir de l'humanité, la Serbie, la Corée du Sud et l'Islande, ayant aussi fait connaitre leur contribution. Quant à l'Empire du milieu qui s'est lancé de  tout son poids dans la transition énergétique, il pourrait entraîner à sa suite l'Inde, un autre grand pays émergent pollueur.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    #COP21 #maplanète

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  • Climat : le mois de mars a battu un record de concentration de CO2 dans l'atmosphère

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    Manifestation de militants écologistes déguisés en molécules de CO2 devant la porte de Brandebourg, à Berlin, le 12 décembre 2009. Archives AFP

    Mauvaise nouvelle pour la planète. La concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère a atteint un niveau record au mois de mars, un signe évident du réchauffement climatique, a annoncé le 6 mai dernier lAgence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

    Le seuil des 400 ppm dépassé

    réchauffement climatique,changement,co2,émissions,concentrationLes scientifiques s'y attendaient : pour la première fois, la concentration mondiale moyenne mensuelle de CO2 dans l’atmosphère a dépassé  le seuil des 400 parties par million (ppm).  « Ce n’était qu’une question de temps », a souligné Pieter Tans, le principal scientifique chargé de la surveillance des gaz à effets de serre à la NOAA, en précisant que les stations de mesure de l’agence avaient déjà mesuré des seuils supérieurs aux 400 ppm dans l’Arctique au printemps 2012, et à Hawaï en 2013.

    Les activités humaines en cause

    Jusqu’à la révolution industrielle et le recours massif aux énergies fossiles, ce taux n’avait pas dépassé les 300 ppm durant au moins 800.000 ans, selon des prélèvements effectués dans les carottes de glace polaire.  Cela montre que les activités humaines et notamment « la combustion du charbon et du pétrole a entraîné une augmentation de plus de 120 ppm des concentrations de CO2 depuis l’ère préindustrielle, dont la moitié depuis 1980 », a insisté le scientifique.

    Les émissions mondiales de CO2 stabilisées depuis 2013

    réchauffement climatique,changement,co2,émissions,concentration L’Agence internationale de l’énergie a annoncé le 13 mars que l’augmentation des émissions mondiales de C02 provenant de la combustion des énergies fossiles s’était arrêtée en 2014 pour se stabiliser au même niveau qu’en 2013.  C'est un gros progrès, mais stabiliser le taux des émissions des gaz à effet de serre n’est pas suffisant pour empêcher le changement climatique, souligne Pieter Tans.  Les données de la NOAA montrent, en effet, que le taux moyen d’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère a été de 2,25 ppm par an de 2012 à 2014, soit le niveau le plus élevé jamais enregistré au cours de trois années consécutives.

    La concentration de CO2 continue d'augmenter

    Signe que la tendance est toujours à la hausse, l’observatoire hawaïen de la NOAA, à Mauna Loa, a continué à mesurer un taux supérieur aux 400 ppm en avril. Mauna Loa, la plus ancienne station de mesure du CO2 du monde, qui enregistre des données depuis 1958, a constaté un taux de 401,3 ppm, alors qu’en 2013, le cap des 400 ppm n’avait été franchi que durant deux jours.

    Les concentrations moyennes mensuelles sont calculées à partir de mesures continues. Il existe environ 130 stations de mesure du CO2 réparties sur la planète.

    Cathy Lafon avec l'AFP

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