Planète vidéo. Le retour du calamar géant c'est sur ARTE, dimanche soir

Le calamar géant Photo AFP/NHK/NEP/DISCOVERY CHANNEL
Dans la série : "J'en ai rêvé, ARTE l'a fait", on pourra enfin voir ce soir sur les petits écrans français (et européens), les premières et superbes images d’un calamar géant qui apportent la preuve de l’existence de ce monstre marin mythique.
Après avoir fait le buzz sur internet, le calamar géant devient la vedette du petit écran
Des scientifiques japonais et des chaînes de télévision japonaise et américaine ont annoncé le 7 janvier avoir filmé pour la première fois un calamar géant de plus de 8 mètres de long, par 900 mètres de fond dans l'océan Pacifique nord. L'info a fait le buzz sur internet et sur le site de Sud Ouest. Pour ceux qui avaient raté ça, Discovery Channel, a diffusé les images du calamar dans "Curiosity", le 27 janvier dernier. Et pour ceux qui ont encore raté ça, la chaine ARTE diffuse en exclusivité européenne le documentaire relatant l’incroyable expédition scientifique, dimanche 10 février à partir de 20 h 45.
Une rencontre exceptionnelle
Jamais filmé auparavant dans son milieu naturel, la rencontre inespérée et réussie avec cette
créature constitue un événement exceptionnel. Depuis 10 ans, la chaîne japonaise NHK, en collaboration avec le Musée scientifique national japonais, cherchait un moyen de filmer le mystérieux calamar géant. A part quelques photos prises en 1996 à 1 000 kilomètres de la baie de Tokyo, il n’existait aucune preuve de son existence.
Des mensurations idéales... pour un vrai monstre marin
Une expédition a été enfin menée l’été dernier par le Dr. Tsunemi Kubodera, zoologiste marin japonais et spécialiste du calamar, accompagné du biologiste marin néo-zélandais le Dr. Steve O’Shea, et de l’océanographe et biologiste américaine Dr. Edith A. Widder, à bord d’un submersible spécialement conçu pour l’occasion. à environ 15 kilomètres à l’est de l’Ile de Chichi dans le
Pacifique nord. L’équipe a réussi, après une centaine de plongées et environ 400 heures passées sous l’eau, à rencontrer la bête mythique, à une profondeur de 630 metres et à la suivre jusqu’à une profondeur de 900 metres. Son seul corps fait trois mètres de long. Les scientifiques ont estimé son envergure totale à 8 metres en l’absence de ses deux principaux appendices...
Architeutis dux, dit aussi le "Kraken"
Non, Tsunami Kudobera n'est pas Johnny Depp, et pourtant, il a bien rencontré au fond des abysses le Kraken, qui fait merveille pour déblayer l'océan des vaisseaux de pirates fantômes qui l'encombrent dans le deuxième épisode de la saga culte "Pirates des Caraïbes". Le grand pourvoyeur de légendes maritimes, le calamar géant de couleur argentée, dont le nom savant est Architeuthis dux : c'est lui. Il est aussi considéré par les scientifiques comme le plus grand de tous les invertébrés et l'animal de tous les records. Qui osera encore en douter, au moment d'aller se coucher ce soir ?
"Danse avec les poissons"
Sur ARTE, un bonheur ne vient jamais seul : le "Calamar géant" sera suivi à 21 h 25 de "Danse avec les Poissons", un documentaire de Christian Petron et Boris Raim. Le Belge Frédéric Buyle, un des meilleurs plongeurs en apnée du monde, aime murmurer à l’oreille des requins. Filmé par Christian Petron, directeur de la photographie pour "Le grand bleu" de Luc Besson, il explore ici
les plus beaux fonds marins à la rencontre de spécimens aussi beaux que terrifiants (des barracudas, des dauphins, des éléphants de mer et des tortues marines...).
Rendez-vous sur ARTE à 20 H 45, pour une soirée "Grand bleu" qui s'annonce exceptionnelle, afin de finir en beauté le week-end, au fond des abysses.
►PLUS D'INFO
- "Le calamar géant" est un documentaire de Yasuhiro Koyama (Japon, 2013, 43mn). Production : NHK, NEP et Discovery Channel, avec la participation d’ARTE France. Dimanche 10 février 2013 à 20 h 45.
- Suivi à 21 h 25 de "Danse avec les Poissons", documentaire de Christian Petron et Boris Raim (Allemagne, 2012, 1h30mn)



6 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans toutes les mers du monde par l’homme. Avec quel impact environnemental sur le court et le long terme ? Pour les scientifiques, chimistes, océanographes et ornithologues, les victimes sont d’abord les animaux, oiseaux et mammifères, qui meurent étouffés par l'ingestion d'objets et de matières indigérables, réduits à l'état de billes ou de fragments imputrescibles. Mais cela va bien plus loin : hormones de synthèse, bisphénol A, DDT, PCB, substances polluantes et micro-plastiques présents dans nos produits de consommation et dans les déchets de plastique que le temps ne détruit pas, se retrouvent dans l'océan. Non seulement toxiques pour la chaîne alimentaire, ils modifient durablement les écosystèmes : certains produits dangeureux, interdits depuis les années 1980, sont ainsi toujours omniprésents dans l'océan.
Comme la légende du bateau du Hollandais volant dans la mythologie marine qui nourrit au cinéma la série "Pirates des Caraïbes", les "6ème" ou "7ème continent" de plastique, hantent l'imaginaire des marins écolos d'aujourd'hui. Impossibles à repérer par satellite, étant donnée la nature de leur composition, on sait qu'ils existent, mais on ne les a encore jamais "cartographiés"... Ma Planète vous a déjà raconté l'histoire de