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  • Coter la nature en Bourse peut-il vraiment sauver la planète ? Ce soir, une enquête explosive d'ARTE lance le débat

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    Combien coûte la forêt amazonienne ? Photo ARTE

    "Comme la liberté, l'amour ou encore la beauté, la nature "n'a pas de prix". Oui, mais pourtant, elle a de la valeur... Financiariser la nature en calculant sa valeur économique pour la confier aux banques est-elle une - la - solution pour la préserver des dégradations que lui infligent les activités humaines ?" Ce pourrait être un bon sujet de philo au bac et, a priori, l'idée pourrait sembler séduisante. Pourtant, rien n'est moins sûr, comme le montre l'enquête particulièrement fouillée de Sandrine Feydel et Denis Delestrac, "Nature, le nouvel eldorado de la finance", diffusé ce soir sur Arte.

    Et si les marchés économiques et financiers pouvaient sauver la nature ?

    Réchauffement climatique, extinction des espèces, épuisement des ressources naturelles : autant de crises environnementales majeures, provoquées par l'industrialisation, la mondialisation et la course au profit généralisé, que les marchés ont justement contribué à provoquer. Pourtant, les mondes de l'économie et de la finance prétendent renverser la tendance et sauver la planète en la protégeant à leur façon, c'est-à-dire avec de l'argent. Interrogeant financiers, experts et penseurs, le film refuse les idées reçues et confronte les points de vue antagonistes et multiplie les exemples concrets de populations et milieux naturels menacés par ces nouvelles pratiques.

    "Etre compté, pour pouvoir compter"

    télévision,documentaire,arte,finance,bourse,nature,enquêteQuelle est la valeur d'une plante, d'un mammifère, d'une plage, de l'air que nous respirons ? Se poser la question est loin d'être absurde. Comme le pointe l'ancien ministre écologiste Pascal Canfin : "Ce qui n'est pas compté ne compte pas". Les abeilles sont bonnes filles, fait remarquer de son côté l'économiste et banquier indien Pavan Sukhdev (à gauche sur la photo), ardent défenseur du marché de l'"économie verte". Elles bossent comme des folles, gratuitement, pour polliniser nos champs, faire vivre la biodiversité et nous donner à manger. Un "service naturel"  que l'on ne cherche même pas à estimer, tant qu'on est dans l'"abondance naturelle". Jusqu'au jour où il n'y a plus d'abeilles et où, comme aux Etats-Unis on doit les louer auprès de quelques apiculteurs, nouveaux rois du pétrole, pour polliniser les cultures.  "Si la pollinisation était payante, conclut Sukhdev, la facture serait de 200 milliards de dollars...". Combien valent les pluies des forêts d'Amazonie, poursuit-il ? 240 milliards de dollars, si l'on inclut l'agriculture, l'air que nous respirons et que fabrique le poumon vert de la planète...

    La nature peut-elle devenir un produit bancaire ?

    télévision,documentaire,arte,finance,bourse,nature,enquêtePour autant, les forêts détruites, les cactus, les mouches, les lézards ou encore les ours blanc en voie de disparition, peuvent-ils devenir des produits bancaires ? Aussi délirant que cela puisse paraître, c'est bien pourtant déjà ce qui est en train de se passer, avec l'émergence d'un nouveau marché, celui de la protection environnementale qui ne cesse de croître depuis les années 1970. Encore embryonnaire il y a quelques années, ce marché financier qui s'appuie sur le coût attribué à la nature par de plus en plus de sociétés financières ou d'assurances, parfois précédées par les économistes, serait même, aujourd'hui, l'un des plus prometteurs en terme de profit.

    L'offre et la demande

    Jusqu'ici, l'"invisibilité économique" de la nature ne jouait pas en sa faveur : les marchés n'aiment ni l'abondance ni la gratuité. Mais avec la raréfaction des ressources et la disparition programmée de certaines espèces, l'équation a changé. Plus personne ne pourra faire d'affaires dans une planète morte : la loi de l'offre et de la demande peut maintenant s'appliquer aux richesses naturelles. Ainsi, des banques et des fonds d'investissements, pourtant responsables de la dernière crise financière en date - la crise des subprimes, qui a ruiné et mis à la rue des millions de gens - achètent d'immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales menacées.

    Actions "crevettes"

    Monétarisées et financiarisées, ces réserves sont ensuite transformées en produits boursiers possiblement spéculatifs. Aujourd'hui, 700 bio-banques s'occupent du marché des espèces en voie de disparition. Sur la place du Marché des écosystèmes qui a pignon sur rue à Washington, on peut donc acheter des actions "mouche", "orang-outan" ou "saumon". Et, en investissant dans ces titres, les entreprises polluantes obtiennent des "certificats de bonne conduite" qui les dispensent de suspendre leurs activités les plus néfastes...  Comment ? C'est tout simple. Je veux construire sur le littoral un supermarché qui va détruire l'habitat d'une espèce de crevette en voie de disparition ? Pour me dédouaner de ce dégât environnemental,  j'achète des actions "crevettes" auprès de la bio-banque adéquate. En clair, je recours à la loi du marché adapté aux espèces en danger.

    Le "marché des écosystèmes"

    télévision,documentaire,arte,finance,bourse,nature,enquêteSi l'on creuse avec Denis Delestrade et Sandrine Feydeles derrière l'éco-financier paradis vert que veut nous promettre la Bourse verte des bio-banques,  les problèmes de toutes sortes - éthiques, biologique, financiers et économiques - sont pourtant si nombreux à surgir qu'il ne sera nullement besoin de créer des actions pour éviter leur extinction...  En voici un échantillon. Qui va déterminer le prix des espèces ? Selon quel critère l'ours blanc vaudrait-il plus cher et serait-il plus important à protéger que d'autres espèces ? Si les choses tournent mal en Bourse, quelle assurance contre le risque, alors que les sociétés ne s'engagent que pour 50 ans ? Et enfin, comment contrer les dérives du système qui peuvent s'avérer encore plus néfastes pour la nature que les maux qu'il prétend soigner ? Faire payer les multinationales en leur délivrant des certificats, au lieu de permettre de sauver des espèces menacer, ne finirait-il pas plutôt par leur décerner un "permis de tuer la nature", comme le dénonce Pablo Solon, ancien ambassadeur de Bolivie à l'ONU (photo ci-dessus) ?

    Les limites du "droit à polluer"

    télévision,documentaire,arte,finance,bourse,nature,enquêteQualifié de "droit à polluer" par certains, le marché du carbone,  issu du protocole de Kyoto, illustre parfaitement les dérives du fameux marché des écosystèmes. Pour faire simple, les crédits carbone non utilisés par A peuvent être revendus à B qui peut soit les utiliser, soit investir dans des industries renouvelables dans les pays du Sud, en développement. Ainsi, en Afrique et en Ouganda, où le Nord qui préfère payer plutôt que de changer ses modes de vie, plante l'équivalent d'arbres pour stocker le carbone qu'il émet, au lien de réduire les pollutions de ses industries. Premier constat : les chiffres du mécanisme qui permet de continuer à brûler les énergies fossiles sont loin de tomber juste. Autre aberration, si un nouveau métier a émergé en Afrique, celui qui consiste à évaluer le volume de stockage du carbone dans les arbres, les paysans ougandais se voient privés manu militari de leurs terres et ne peuvent plus les cultiver pour se nourrir. Le Sud est-il destiné à devenir une "méga forêt" pour que le Nord puisse continuer à polluer ? Pour les associations qui défendent les populations indigènes, il s'agit d'une véritable forme de génocide contemporain. Sans compter que le marché du carbone s'est déjà effondré...

    La mystification de l'économie verte

    télévision,documentaire,arte,finance,bourse,nature,enquêteAutre exemple, au Brésil, les usines de Vale, l'un des plus grandes entreprises du secteur minier, développe des activités ultra-polluantes qui menacent la santé des riverains. Cotée en Bourse du développement durable (cela ne s'invente pas), Vale a trouvé la parade. La société reboise 50.000 hectares d'arbres avec pour objectif 70.000 hectares d'arbres supplémentaires. Elle a même un obtenu un prix d'excellence verte pour cette pratique.  Il s'agit pourtant d'un des plus beaux exemples de mystification de l'économie verte: Vale ne plante que des eucalyptus, qui stérilisent en fait les sols et en feront, dans 30 ans, un véritable désert vert... L'action de Vale, c'est zéro pour la biodiversité mais jackpot pour le profit que la société en tirera en convertissant plus tard les arbres en biocarburants.... Vous avez dit cynisme et perversité ?

    "Gagnant-gagnant" ou ultime folie humaine ?

    Face à l'échec des politiques de protection environnementales mondiales, européennes ou des Etats, considérer la nature comme un marché serait donc la solution pour la sauver, selon le camp de l'efficacité écologique et économique. Certes, pour la protection de la nature, l'argent est le nerf de la guerre, pour les Etats comme pour les ONG qui ont besoin de fonds et signent des partenariats. Ainsi, certaines, comme le WWF, le Fonds mondial pour la nature, s'allient à des multinationales, comme Coca-Cola. Si le but ultime reste la préservation de la nature, on est bien dans "une stratégie gagnant-gagnant", comme le plaide The Nature Conservancy, une ONG américaine dont le directeur est... un ancien banquier. A l'échelle mondiale, l'ONU elle-même a introduit le loup dans la bergerie, en mettant à égalité au Sommet de la Terre de 2012 à Rio, des multinationales comme BP et Dow Chemical, parmi les plus gros pollueurs de la planète, à égalité avec les Etats qui ont à charge de réparer les ravages environnementaux qu'elles ont causés et peuvent encore causer. Pour d'autres, il s'agirait d'une folie humaine de plus, qui, en conviant les pyromanes au banquet des pompiers et des victimes de l'incendie, finirait le boulot de destruction massive enclenché par l'homme depuis les débuts de l'ère industrielle.

    Garder de l'humain et du vivant sur Terre

    Le débat fait rage. Trancher n'est pas si facile. Prendre enfin conscience de la valeur économique et incommensurable de la nature est une urgence, explique Pascal Canfin. Mais, cela ne doit pas revenir à la "marchandiser". "On ne peut confier aux seules banques l'attribution de cette valeur, ajoute l'écologiste, car leur approche ne sera que financière". Or, le documentaire le montre : partout où on met un prix sur la nature, on la détruit. La nécessité de sortir de la logique du marché où tout a un prix, mais rien n'a de valeur, devrait plutôt guider le monde et les décideurs. Et peut-être surtout cette autre idée, émise par ce chercheur du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, devant la caméra de Denis Delestrac et Sandrine Feydel : "Plus que sauver la planète, le vrai défi qui s'impose aujourd'hui à nous, c'est de garder de l'humain et du vivant sur Terre". En cas de crise, rien de tel en effet que de redéfinir ses objectifs pour réinventer les moyens pertinents d'y remédier...

    Cathy Lafon #maplanète

    A VOIR

    • "Nature, le nouvel Eldorado de la finance", un documentaire de Didier Delestrac et Sandrine Feydel, ARTE, mardi 3 février, 22h25. Rediffusions : mardi 10 février à 1h35, mardi 10 février à 8h55, lundi 16 février à 8h55.
  • Télévision. "Arctique, la conquête glaciale" : le documentaire choc d'ARTE à ne pas rater

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    Le terminal russe « Varandey » est le terminal de pétrole le plus au nord du monde. Photo ARTE

    A l'heure du réchauffement climatique, l'Arctique, ce sanctuaire naturel depuis toujours protégé par un climat extrême, attise désormais les convoitises territoriales du secteur de l'énergie et des États. En diffusant ce soir "Arctique, la conquête glaciale", un documentaire choc de Tania Rakhmanova, Arte révèle les dessous effrayants d'une course au profit qui menace de risques environnementaux majeurs le pôle Nord, l'une des dernières régions encore épargnées de la planète.

    Enormes risques écologiques en vue

    La fonte accélérée des glaces et la raréfaction des ressources énergétiques ouvrent dans l'Arctique des horizons nouveaux pour les grandes compagnies pétrolières. Ce qui accroît d'autant les énormes risques écologiques qui pèsent sur la région : l'impact d'une marée noire serait, par exemple, incomparablement plus grave dans ce climat extrême que dans tout autre coin du globe. Même si le climat se réchauffe, le pôle Nord, ce n'est pas encore la Floride...

    Plate-forme pétrolière à la dérive et nucléaire sur permafrost en train de fondre

    réchauffement cimatique,arctique,risque écologique,banquise,fonte,glaces,pétrole,réserve,hydrocarbure,russie,arte,documentaire,télévisionPoutine, le dirigeant russe, a dégainé le premier en déclarant, en 2007, son intérêt pour un potentiel pétrolifère estimé à 90 milliards de barils exploitables dans un avenir proche. À sa suite, les autres pays riverains - États-Unis, Groenland, Norvège, etc. - ont réclamé leur part du gâteau glacé, quitte à se disputer le tracé des frontières. D'autres, comme la Chine et la Corée du Sud, espèrent bien prendre part à la course. Quant aux grandes compagnies d'hydrocarbures, elles initient leurs projets de forage en l'absence de toute loi internationale… Mais déjà, plusieurs signes alarment les défenseurs de la nature, à l'instar de Greenpeace : une première plate-forme s'est mise à dériver, tandis que la direction d'une centrale nucléaire russe, construite sur du permafrost en train de fondre, a observé un black-out informatif total.

    Scénarios catastrophes

    Comment pourrait-on iréchauffement cimatique,arctique,risque écologique,banquise,fonte,glaces,pétrole,réserve,hydrocarbure,russie,arte,documentaire,télévisionmaginer un risque zéro dans des régions aux conditions climatiques aussi extrêmes ? Si le documentaire de Tania Rakhmanova envisage un certain nombre de scénarios catastrophes, c'est qu'il rend compte avec précision de tous les paramètres qui augurent d'un avenir menaçant pour l'Arctique. Enjeux industriels colossaux, personnel politique dépassé ou attiré par la promesse des retombées financières, sécurité écologique non garantie par les compagnies pétrolières : l'éventail des risques est large. "Arctique, la conquête glaciale" dresse la cartographie contrastée d'une région qui, première victime écologique du changement climatique, est aussi promise à devenir le réceptacle de toutes les dérégulations contemporaine : trop de superpuissances, qu'elles soient industrielles ou politiques, sont encore prêtes à jouer avec le feu pour s'offrir de nouveaux débouchés.

    Tourné en Alaska, en Russie, en Norvège ou au Groenland, servi par de nombreux témoignages et variant ses angles d'approche, le film tire le signal d'alarme : la leçon des grands cataclysmes industriels passés n'a sans doute pas été retenue.. Pour être désespérant, le constat, hélas, n'étonnera personne.

    Cathy Lafon

    A VOIR

    • ARCTIQUE, LA CONQUÊTE GLACIALE, documentaire de Tania Rakhmanova, mardi 6 janvier 20h50 (84 min). Rediffusion vendredi 9 janvier à 8h55 et lundi 26 janvier à 8h55.

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  • "Polar sea 360°" : une expérience virtuelle et télévisuelle pour vivre la fonte des glaces avec Arte

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    Des icebergs au Groenland, photo Ulla Lohamann, Arte

    Vous pouvez compter sur Arte pour réchauffer vos soirées. Avec "Polar Sea 360°", la chaine franco-allemande fait très fort en vous invitant à une découverte cross-media de l'océan Arctique, région bouleversée par le réchauffement climatique.

    Sur le web, ça a déjà démarré le 27 novembre. A la télévision, le coup d'envoi c'est ce soir, le 29 novembre, à 20h50, avec un documentaire exceptionnel. Un conseil : avant de vous installer confortablement devant le petit écran, munissez-vous de vos bonnet, doudoune et moon boots ! Ce soir, c'est l'océan Arctique et le Grand Nord comme si vous y étiez...

    Cross-media, késaco ?

    Pas de panique. Le cross-media c'est tout simplement le mot qui désigne la combinaison de plusieurs médias: print (journal papier),  web, télévision, cinéma, radio et téléphonie. En l'occurrence, pour "Polar Sea 360°", Arte associe format télévisuel traditionnel et expérience virtuelle inédite sur le web, pour vous immerger dans les paysages de glace de l’Arctique.

    Comment ça marche ?

    • Sur le web

    arte,polar sea 360°,documentaire,web,internet,télévison,arctique,réchauffement climatique,fonte des glaces,passage nord ouest,inuit,explorationLe site ARte.TV/POLARSEA360 convie l'internaute, bien au chaud devant son ordi, à une traversée interactive du passage du Nord-Ouest, par le biais d'un Journal de bord en dix épisodes et en trois langues (français, allemand et anglais). Le Voyage à 360° permet par ailleurs de tenir soi-même la barre du voilier et de se forger ainsi sa propre représentation du Grand Nord, en naviguant à travers des prises de vue à 360°, à l'aide de sa souris.

    Sur votre smartphone ou votre tablette, avec l'appli "Polar Sea 360°" (Apple ou Android), vous explorerez la région sous tous les angles, à bord d'une motoneige ou d'un hélicoptère (9 vidéos de 2mn30).

    Enfin, avec un casque de réalité virtuelle (Oculus rift) ou des Google Cardboard (lunettes en carton), vous deviendrez les acteurs d'une vidéo de 30 mn, en simulant votre présence effective sur les lieux du documentaire : c'est l'immersion ultime dans l'Arctique. Voilà pour la partie interactive.

    • A la télévision

    arte,polar sea 360°,documentaire,web,internet,télévison,arctique,réchauffement climatique,fonte des glaces,passage nord ouest,inuit,explorationOuf, c'est plus simple ! "Le passage du Nord-Ouest", un documentaire inédit de Tanja Dammertz et Kevin McMahon consacré à la zone de l'Arctique qui se situe entre les océans Atlantique et Pacifique, vous fera revivre ce soir les évolutions techniques et climatiques qui ont ouvert la voie vers un "nouveau monde". Des bateaux "Erebus" et "Terror" de la légendaire expédition Franklin qui fit naufrage en 1845, en passant par l'exploit du Norvégien Roald Amundsen qui a fait tomber en 1903 cette barrière maritime au cours d'une épopée qui l'amena, du Groenland à l'Alaska, à la rencontre des Inuit et de leurs traditions millénaires, jusqu'aux changements climatiques en cours qui ont bouleversé la place de l'Arctique dans le monde en faisant du passage du Nord-Ouest, autrefois infranchissable, une route maritime de plus en plus empruntée. Au travers d'images exceptionnelles, le film évoque aussi les ressources naturelles de l'Arctique qui suscitent les convoitises des pays développés et font peser des menaces sur la biodiversité de la région, la culture et les modes de vie de ses populations.

    arte,polar sea 360°,documentaire,web,internet,télévison,arctique,réchauffement climatique,fonte des glaces,passage nord ouest,inuit,explorationEnfin, du 1er au 12 décembre, à 19h sur Arte et sur Arte+7, vous aurez pour guide inter-arctique le voyageur suédois Richard Tegnér qui a quitté avec ses deux coéquipiers en juin 2013 Reykjavik, en Islande, à bord du voilier suédois "Dax", pour partir à l’assaut du passage du Nord-Ouest.  Les dix épisode de la série suivent trois fils conducteurs : le parcours de navigateurs de notre époque qui se lancent dans la traversée du passage du Nord-Ouest, les enjeux scientifiques, culturels et économiques du réchauffement climatique mondial et ses effets sur l’Arctique et enfin, l’histoire de la présence des Inuit et des Européens en Arctique, leur attitude vis-à-vis du réchauffement climatique, mais aussi la question de leur survie dans cette région.

    Bon voyage dans l'Arctique !

    Cathy Lafon

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