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Vie quotidienne - Page 157

  • Réchauffement climatique. "Billet retour" à Shishmaref, sur France 24

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    A Shishmaref, en Alaska, les quad ont remplacé les motoneiges, faute de neige. Photo Valérie Deffert

    "Billet retour", le magazine de France 24, s'intéresse ce dimanche soir à Shishmaref, un petit village esquimau posé sur un îlot aux confins de l’Alaska.

    L’Arctique fond à une vitesse inquiétante, la banquise a perdu 30% de sa surface en 30 ans, et pourrait disparaître complètement l’été d’ici 2030. Plutôt que de considérer ce signal d’alarme sérieux, les industriels du pétrole et de la pêche y voient l’opportunité d’exploiter des ressources jusque-là inaccessibles du fait de la glace. Et pourtant, pour les  habitants qui vivent dans la région, une véritable catastrophe humanitaire est en cours.

    Un cauchemar bien réel

    Le reportage de Valérie Deffert montre que pour les 600 habitants du village de Shishmaref, le réchauffement climatique n’est pas un lointain concept mais un cauchemar bien réel. A l'instar des atolls du Pacifique Sud, comme les îlesTuvalu dont le naufrage est bien connu, de l'autre côté du globe, un îlot s’enfonce aussi dans la mer un peu plus chaque année et semble condamné à disparaitre. Dans l'indifférence générale.

     



    alaska.jpgLe symbole du réchauffement climatique

    Et pourtant... Posé sur une île à l'extrémité de l'Alaska, Shishmaref est devenu le symbole du réchauffement climatique. Depuis dix ans, ce village s'effondre. Avec la fonte des glaces, les eaux montent et, petit à petit, la mer grignote la côte. Si rien n'est fait, Shishmaref pourrait bientôt être rayé de la carte. Et la culture inuite, vieille de 4.000 ans, risque de disparaître. En près de trente ans la vie basée autour de la chasse et de la pêche a complètement changé. 

    Réfugiés climatiques

    Après des siècles passés sur cette île, les habitants savent qu’ils devront la quitter, au risque de perdre leur identité : les esquimaux de Shishmaref s'apprêtent à devenir des réfugiés climatiques. Pour quel avenir, et où ?

    La raison de ce drame environnemental et  humain ? Les émissions de gaz à effet de serre des activités humaines qui entraînent le réchauffement du climat de la planète. Comme quoi, la question cruciale de la réduction des GES ne concerne vraiment pas que les ours de la banquise...

    Ce qui ne veut pas dire qu'il faut arrêter de les défendre !

    Cathy Lafon

    • Rendez-vous dimanche 26 janvier, 20h40. Reportage en multidiffusion.  "Billet Retour" est un magazine bimensuel de grands reportages consacré aux villes oubliées qui ont fait la Une de l’actualité, réalisé par la rédaction de France 24 et présenté par Valérie Fayolle.

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    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique: cliquer ICI
  • Ondes électromagnétiques. Cartoradio.fr : le site qui permet de tout savoir sur les antennes relais et les ondes

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    Cartoradio.fr permet d'analyser les champs électromagnétiques à proximité de chez soi.

    Les ondes électromagnétiques inquiètent par leur dangerosité potentielle. Vous avez des questions sur l’emplacement des stations radioélectriques près de chez vous ? Vous voulez connaître les résultats des mesures du champ électromagnétique à proximité de votre lieu d’habitation ? Le site www.cartoradio.fr de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) répond à vos questions.

    Analyser les champs électromagnétiques

    Accessible à partir du site officiel de l'administration française, Service public, ce site internet permet à ceux qui possèdent un téléphone portable, une télévision fonctionnant avec une antenne « râteau » ou encore une simple radio de vérifier la puissance des émetteurs des opérateurs et de comprendre pourquoi leur portable ou leur télévision fonctionnent plus ou moins bien. Mais surtout, pour chaque émetteur, il permet d'analyser les champs électromagnétiques qui font l'objet de polémique pour leur implantation.

    Comment ça marche ?

    Simplissime. Après vous être inscrit sur le site, vous saisissez l'adresse qui vous intéresse. Une carte s’affiche alors qui permet de situer les différents supports (pylône, mât, bâtiment, terrasse...) sur lesquels les antennes sont fixées dans ce lieu. Quatre catégories d’installations radioélectriques sont repérées : téléphonie mobile, télévision, radio et autres (réseaux radioélectriques privés, radars météos...). En cliquant sur un support, la liste des exploitants et des systèmes présents sur ce support s’affiche. Sur la carte, l’ANFR propose également de connaître les résultats de mesures des niveaux de champ électromagnétique effectuées par des laboratoires accrédités. Si on le souhaite, on peut ensuite sauvegarder ses cartes sur le site.

    A vos souris !

    cartoradio_mobile.jpgÀ noter : depuis le 5 décembre 2013, l’ANFR met aussi à disposition du public une application mobile issue du site www.cartoradio.fr.

    Cathy Lafon

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  • Le principe de "sobriété" des ondes électromagnétiques adopté à l'Assemblée

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    L'exposition aux ondes électromagnétiques n'a pas « d'effet avéré » sur la santé, indique l'Anses, qui recommande cependant de limiter l'exposition aux ondes, notamment pour les enfants. Cette préconisation aura bientôt force de loi. Photo AFP

    Un an après son "enterrement de première classe" il y a un an de cela, une proposition de loi écologiste de compromis avec le gouvernement  revient à l'Assemblée, pour limiter l'exposition aux ondes électromagnétiques. Contre l'avis de l'UMP et des entreprises de télécoms.

    Soutenue cette fois-ci par le , la nouvelle mouture du texte réduit la voilure et propose d’encadrer davantage l’installation des antennes-relais et de réduire au minimum l’usage du wi-fi dans les écoles.

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicité"Cancérigène possible"

    Pourquoi légiférer sur le sujet ? Les téléphones portables sont la principale source d'exposition aux ondes électromagnétiques. L'exposition est mesurée soit par le débit d'absorption spécifique (DAB), soit par le calcul volt/mètre. En France, l'exposition maximale doit varier entre 28 et 61 V/m, alors que pour certaines associations de défense des consommateurs, le seuil maximal pour la santé devrait être de 0,6 V/m. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les ondes électromagnétiques font partie de la catégorie "cancérigène possible".  De son côté, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) se borne à inviter à la prudence et appelle à "limiter les expositions", notamment en ce qui concerne les téléphones portables.

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicitéLimiter et contrôler les sources d'émissions d'ondes

    S'il tient compte des inquiétudes sanitaires liées aux ondes électromagnétiques, le nouveau texte porté par Laurence Abeille (photo ci-contre), s'aligne désormais plus sur les préconisations de l'ANSES que sur les recommandations de l'OMS. Il prévoit notamment que l'Agence nationale des fréquences (ANFR) publiera des outils de simulation de l'exposition engendrée par l'implantation d'une installation radioélectrique, afin de limiter et mieux contrôler les sources d'émissions d'ondes ou encore de renforcer les règles relatives à la publicité pour les téléphones portables et les terminaux radioélectriques.

    Encadrer la publicité

    Un message de recommandation sur la bonne utilisation du téléphone portable devra ainsi accompagner toutes les publicités visant à les promouvoir et il conviendra de montrer les utilisateurs de téléphones portables avec les kits oreillettes dans chaque publicité. Un amendement oblige à informer le public, notamment les enfants, sur la bonne utilisation et les risques liés à l'utilisation des téléphones portables. Un autre interdit l'installation de boîtiers wifi dans les écoles maternelles et plus seulement, comme c'est déjà le cas, dans les crèches et garderies.

    "Sobriété" et non pas "principe de précaution"

    Mais le compromis majeur du texte reste que la proposition de loi vise la "sobriété" dans l'exposition aux ondes des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais, et non plus un "principe de précaution", comme l'avaient écrit les écologistes il y a un an de cela. Selon eux, en effet, les études scientifiques "s'accordent toutes sur le fait qu'on ne peut pas exclure totalement le risque" d'effets nocifs sur la santé. De leur côté, les associations anti-ondes exigent depuis des années, l’application du principe de précaution et la création de "zones refuges" en milieu urbain, protégées des ondes, pour accueillir les personnes électrohypersensibles (EHS) et la reconnaissance de cette maladie qui affecte au moins un millier de Français.

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicitéLe combat des électrosensibles

    Obtenir la reconnaissance de l'électrohypersensibilité, c'est le difficile combat des malades victimes des ondes. Deux associations qui les représentent, Les électrosensibles de France et Priartem ont saisi l'occasion de l'examen de la proposition de loi pour publier un livre de témoignages préfacé par l'écrivain Jean-Yves Cendrey. Le mari de Marie NDiaye, prix Goncourt 2009, souffre d'hyper électrosensibilité. Ce livre, à télécharger sur internet, réunit plus de 110 récits qui illustrent à la fois la variété des situations de individuelles, mais aussi les grandes constantes des symptômes de cette maladie handicapante et douloureuse. Il permet de prendre la mesure des souffrances que vivent au quotidien les personnes affectées.

    Une étape symbolique

    Robin des Toits, Priartem, Agir pour l'environnement, les Electrosensibles de France : les associations attendaient des députés qu'ils renforcent le texte de la proposition de loi et avaient porté en ce sens des amendements, qui n'ont pas été pris en compte.  Elles reconnaissent que "ce texte marque cependant une étape symbolique pour la reconnaissance de l’électrohypersensibilité".  "Loin d’un texte idéal garantissant aux riverains d’antennes, utilisateurs de portables et électrohypersensibles la sobriété électromagnétique affichée, le texte voté n’en n’est pas moins une avancée comblant un vide règlementaire persistant", précisent-elles.

    Adopté jeudi 23 janvier en première lecture, le texte doit encore être examiner par le Sénat. Les associations espèrent que les sénateurs sauront le renforcer, en ce qui concerne l’exposition des enfants et la difficile question de l'électrohypersensibilité.  La loi, sur ce point, loin de créer des "zones blanches" ou "zones refuge", se contente de demander au gouvernement, dans un délai d'un an après la promulgation de la loi, un rapport sur « l'opportunité de créer des zones à rayonnements électromagnétiques limités, notamment en milieu urbain, les conditions de prise en compte de l'électrohypersensibilité en milieu professionnel et l'efficacité des dispositifs d'isolement aux ondes ».

    Cathy Lafon

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    EXPOSITIONS AUX ONDES MODE D'EMPLOI

    Voici les quatre règles d'or à suivre pour réduire l’exposition aux ondes lorsque l'on téléphone.

    1. On ne téléphone pas en voiture ou dans le train. D'abord pour la voiture, parce que c'est interdit par la sécurité routière. Ensuite, parce que le train comme la voiture bougent et contraignent le mobile utilisé à chercher sans cesse un émetteur, ce qui  génère un fort taux d’ondes. Comme on est en vase clos, cela produit un effet "cage de Faraday". Il convient de ne téléphoner que lorsque le véhicule est à l’arrêt. On peut aussi envoyer un SMS.
    2. On ne dort pas avec son mobile sous l’oreiller. Ca, c'est pour tous les ados geeks. C’est à moins de 30 cm de la  que le rayonnement est le plus fort. Si votre mobile sert de réveil, pas de souci. Il suffit de penser à le régler en mode  en vous couchant.
    3. 3 On choisit le bon modèle de téléphone. Les mobiles doivent afficher leur taux d’émission d’ondes, appelé DAS. En Europe, il est plafonné à 2 W/kg (2 watts par kilogramme). La plupart des mobiles proposés en  sont sous le seuil de 1 W/kg ; le Samsung Galaxy Note 2, en particulier, affiche le record de 0,171 W/kg.
    4. 4 On utilise le kit mains libres. Pour de longues conversations, on évite de garder son téléphone longtemps sur l'oreille, près du cerveau. La bonne option, c'est le mode haut-parleur ou, mieux, le kit mains libres qui réduit jusqu’à 400 fois l’exposition s’il est Bluetooth et 10 fois s’il est filaire, car le fil est conducteur d’ondes.