Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Transport - Page 72

  • Initiative : Abus lance le premier antivol pour vélo 100% bio

    deux roues,vélo,accessoire,vente en ligne

    L'antivol recyclé Abus. Sûr, écolo et pratique. Photo Ma Planète

    Un nouvel accessoire pour vélo, 100% écolo, est né :  l'antivol Abus, entièrement recyclé ! Il est proposé en France par Lecyclo.com, une société de vente en ligne marseillaise, spécialisée dans les accessoire pour deux roues, qui commercialise déjà un chargeur éolien pour vélo.

    Un antivol "bio" pliant entièrement recyclé

    antivol ECOLUTION.jpg

    La couleur n'est pas terrible : marron uniquement. Oubliez le rose girly, ou le jaune fluo pétard. Mais cet antivol, sûr et très résistant - 10/15 sur l'échelle de Abus, le leader du secteur -  est fabriqué avec des matières recyclables pour rendre le processus de fabrication plus écologique. Son nom : Ecolution. Le bonheur vert à l'état pur, donc.

    Cher, mais le top du top

     Son prix: 69,99 €. Pas donné donc, mais comme toute la gamme d’antivols U pliants de chez Abus, l'antivol U Bordo 6000 Ecolution allie une protection de haut niveau contre le vol, tout en étant très pratique. Avec ses articulations en acier cémenté de 5 mm d'épaisseur il protège votre vélo contre toute tentative d'effraction.  Long de 90 cm, sa conception permet de l'attacher rapidement à un point fixe. Pour faciliter son transport, il est livré avec un support original et solide, proposant de nombreuses possibilités d'attaches sur le vélo : il se fixe en effet très simplement par une bande de tissu avec des velcros sur le cadre. Pratique. 

    Le maximum de sécurité

    deux roues,vélo,accessoire,vente en ligneL'avis du spécialiste. Jonathan Hossard (photo ci-contre), garagiste à vélo qui tient la boutique Liberty Cycle à Bordeaux, cours de l'Yser, confirme:  "Ce type d'antivol est celui qui présente le maximum de sécurité : il est inviolable, ou presque". Si l'antivol en matières recyclées n'est pas encore disponible dans son magasin, il le procure sur commande. Pour l'acquérir, l'autre solution, c'est l'achat en ligne sur le site Lecyclo.com. Une fois commandé par internet, l'objet est livré par poste avec sa facture, sous 24 heures, dans un colis protégé à l'emballage "vert".

    "Développer l'écologie et le développement durable"

    Avec le chargeur éolien pour vélo, l'antivol Abus est aujourd'hui le seul équipement pour vélo 100% écolo que propose aujourd'hui Lecyclo.com qui a pour mot d'ordre: "Pensez à [vous] faire plaisir". Le bémol: aucun de ces deux accessoires n'est "made in France". Le chargeur éolien vient de Taïwan et l'antivol d'Allemagne. Lecyclo.com le déplore, mais, écolos ou pas, peu d'accessoires pour cyclistes sont aujourd'hui fabriqués en France. La plupart viennent d'Asie, d'Allemagne ou d'Angleterre. Installée à Marseille, la société qui ne vend que sur internet, propose un éventail impressionnant de produits dédiés uniquement à la petite reine. Florian, son représentant, assure que l'écologie et le développement durable sont "deux paramètres qui leur tiennent à cœur et qu'ils cherchent à développer".

    Jamais sans mon tatouage

    Quand à la sécurité de votre vélo: "Aucun antivol au monde ne dispense de faire tatouer son vélo, ce qui permet d'identifier ultérieurement un vélo volé...", précise Jonathan Hossard, qui parle d'expérience. Son magasin de vente, location et réparation de vélos de toutes marques, existe à Bordeaux depuis plus de 30 ans... Dont acte.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • L'antivol Abus Ecolution

    Fabriqué en Allemagne, il est composé en matière recyclable afin de satisfaire les amoureux de la nature. Son prix: 69,99 € : Cliquer ICI

  • Voitures électriques : en septembre, la Dordogne passera au vert

    bornes électriques dordogne.jpg

    En septembre 2014, la Dordogne ne disposait que deux stations de charge pour véhicules électriques, dont celle du parking de Leclerc à Trélissac. Photo archives Sud Ouest /Jean-Christophe Sounalet

    Selon Avere France (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), en septembre prochain, le département de la Dordogne va entamer un déploiement de 160 bornes de recharge pour véhicule électrique sur son territoire. Ce plan d’installation prévu par le syndicat d’énergie du département (SDEM24) s’inscrit dans une dynamique nationale soutenue par l’État et l’ADEME.
     
    mobilité électrique,plan,bornes de recharge électrique,voitures,région aquitaine,ademe,etatProfiter du "superbonus écologique"
     
    Depuis le 1er avril, les Français peuvent bénéficier d'un bonus qui va jusqu'à 10.000 euros pour remplacer leur vieux diesel. Une bonne nouvelle pour la qualité de l'air de nos villes, même si la voiture électrique n'est, hélas, pas la panacée environnementale que certains voudraient y voir. Et surtout, gros bémol: le nombre de bornes électriques en France est très insuffisant, pour permettre aux usagers de recharger facilement en électricité des véhicules qui ne disposent que d'une faible autonomie. Voilà pourquoi le gouvernement avait pris le soin de lancer auparavant, en septembre 2014, un plan national de développement visant à installer 160.000 bornes dans le paysage français, soutenu par l'Etat.
     
    160 points de charge électrique en Dordogne
     
    Dans la région, le syndicat d’énergie périgourdin n'a pas voulu rater le coche et a récemment déposé un dossier, dans le cadre du dispositif de financement géré par l'ADEME, pour un maillage couvrant l'ensemble du département. Les implantations devraient couvrir la totalité des zones urbaines, périurbaines et rurales, ou encore les sites touristiques de la Dordogne. Quatre-vingt dix communes seront maillées et chaque canton doté d'une borne. La distance maximale entre les points de charge sera de 15 km en moyenne. Ce sont au total 160 bornes pour véhicule électrique qui fleuriront au pays des  grottes de Lascaux, des Eyzies et du foie gras, dont 55 accélérées (22 kVA) et 19 rapides (au-dessus de 22 kVA) La nature de la puissance des 86 bornes restantes n'a pas encore été déterminée.
     
    bornes électriques.jpgDordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées Atlantiques : même combat

    Pour obtenir un tarif intéressant, l'Avere indique que le syndicat d'énergie de la Dordogne va se regrouper avec les quatre autres syndicats d'énergie de la Région Aquitaine (la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques) afin de procéder à un appel d'offre commun. Il devrait être lancé entre juillet et août, précise l'Association qui milite pour le développement de la mobilité électrique, et les premières bornes pourraient voir le jour courant septembre.

    Les aides de l'ADEME et de la Région Aquitaine

    Dans le même esprit, une réflexion relative à la gestion de ce parc de bornes de recharge électriques est menée par la Dordogne qui est soutenue dans cette démarche, non seulement par l'ADEME qui financera 30 à 50% du coût total du maillage, mais également par la Région Aquitaine qui prendra à sa charge, sous certaines conditions, 30% du prix d'une borne de charge rapide.

    L'ambition de la Dordogne est de permettre à un maximum de personnes de trouver sur leur trajet quotidien les équipements nécessaires pour pouvoir se déplacer en véhicule rechargeable, pour le travail, les loisirs et le tourisme. Sans émettre de gaz à effet de serre.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

  • Initiative : les poubelles souterraines pneumatiques des écovilles

    traitement déchets,ordure,poubelles pneumatiques,paris,écoquartier

    Depuis janvier, les habitants du nouvel écoquartier Clichy-Batignolles disposent d’un système de collecte pneumatique des déchets. Photo ville de Paris

    Depuis janvier, les habitants du nouvel écoquartier Clichy-Batignolles à Paris, disposent d’un système de collecte pneumatique des déchets. Ce modèle innovant de gestion des ordures qui concernera à terme tout le quartier, est né en Suède il y a 50 ans et de nombreuses métropoles dans le monde l'ont déjà adopté.

    traitement déchets,ordure,poubelles pneumatiques,paris,écoquartierComment ça marche ?

    Dans le 17e arrondissement de la capitale, les habitants des trois premiers immeubles de l’écoquartier Clichy-Batignolles glissent leurs sacs poubelle dans la borne de couleur verte située dans le hall de leur habitation. Grâce à une collecte pneumatique, les ordures sont ensuite acheminées à près de 70 km/h dans des conduites souterraines jusqu’à la centrale d’aspiration, à environ 1,5 km de là, en bordure du boulevard périphérique. Elles sont alors compactées dans des conteneurs qui sont ensuite chargés sur des camions-poubelles, soit pour finir leur vie dans les usines d’incinération, soit pour renaître sous une autre forme, via le recyclage.

    Paris, Barcelone, Londres, Montréal, la Chine, la Corée du  Sud, le Moyen-Orient...

    Aujourd’hui, 2 tonnes de déchets sont ainsi évacuées chaque mois dans l'écoquartier parisien. En 2018, ce seront 300 tonnes et à terme, 19.500 usagers dont 6.500 habitants bénéficieront de ce système innovant. A Barcelone, la capitale catalane, même topo : les 120.000 habitants du Forum et de 22@ peuvent jeter leurs ordures dans des bornes publiques qui aspirent les déchets. Tout comme à Londres, Montréal ou dans ces villes 100% durables clés en main qui jaillissent de terre en Corée du Sud, en Chine et au Moyen-Orient.

    Triple intérêt

    L'intérêt de cette innovation qui diminue l'impact environnemental de la gestion des déchets est triple: exit une grande partie des camions-poubelles qui encombrent bruyamment les rues tous les matins et les poubelles individuelles, qui sont parfois un vrai casse-tête quand il s'agit de les loger, notamment dans l'habitat ancien. A Bordeaux, on en sait quelque chose. Une fois installée, la collecte pneumatique coûte également moins cher en fonctionnement que les collectes classiques. 

    Un bon déchet est un déchet qui n'existe pas

    traitement déchets,ordure,poubelles pneumatiques,paris,écoquartierAussi innovantes et écologiques soient-elles, les poubelles souterraines pneumatiques ne doivent toutefois pas faire oublier qu'un bon déchet est un déchet qui n'existe pas. Autrement dit, pour protéger vraiment la planète de la pollution et diminuer le coût de traitement des ordures, il faut d'abord commencer par réduire les emballages, notamment ceux qui sont en plastique, et procéder au compostage des déchets ménagers (épluchures de fruits et de légumes, marc de café, etc.).

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les déchets : cliquer ICI