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Pollution - Page 409

  • Mobilité. Après les vélos pliants, la voiture pliable est née. Son nom : Hiriko.

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    "Konnichiwa, Hiriko !"

    Raté. Pas la peine de vous fatiguer à réviser les bribes de japonais que vous maîtrisez (ou pas), pour  faire une touche : Hiriko n'est pas japonaise, mais... basque. Surprise. Hiriko signifie en effet "urbain", en langue basque. Ce joli prénom est celui d'une miniscule voiture électrique pliable, imaginée pour des villes du futur sans CO2. Pile poil ce que recherchent l'ONU,  l'Europe, les responsables des grandes agglomérations et les écolos du monde entier, avides de solutions pour lutter contre l'asphyxie des centres urbains, au sens propre comme au sens figuré du terme.

    Plus c'est petit, plus c'est mignon

    Et plus c'est concentré. Hiriko, c'est du vrai nectar de voiture. Des mensurations minusculement idéales, un volant bourré d'électronique comme celui d'une Formule 1, un moteur logé dans des roues toutes mobiles (ce qui permet une rotation sur 360 degrés), et un drôle d'habitacle en forme d'oeil de mouche, qui remonte pour faciliter son stationnement sur un emplacement de de la taille d'une bicyclette. Son pare-brise coulisse comme celui d'un cockpit d'avion et une fois repliée, Hiriko se parque dans un espace de 1,5 mètre. Sa batterie électrique a une autonomie de 120 km en ville et sa vitesse est électroniquement bridée en fonction des limitations en vigueur. Qui dit mieux ? En revanche, familles nombreuses s'abstenir : la divine est strictement biplace. Hiriko oui, mais en solo, ou avec son amoureux (ou son amoureuse).

    Kokoriko !

    Si l'idée de la voiture électrique pliable a été lancée par des cerveaux américains (le MIT-Media lab à Boston), notre belle mini Hiriko, développée et produite par un groupe de sept petites entreprises basques regroupées en consortium au nom éponyme, est entièrement "made in Europe" !  D'où sa présentation à la presse par la Commission européenne, le 24 janvier dernier, en grandes pompes. Elle sera opérationnelle en 2013 dans plusieurs grandes villes séduites par ses appâts, adeptes de l'autopartage ou du prêt de véhicules en libre service, électriques ou non. Elle a des goûts de luxe et des conquêtes capitales qui s'entassent à la pelle : elle a déjà séduit Malmö (Suède), Berlin (Allemagne), Barcelone et  Vitoria-Gasteiz (Espagne), San Francisco (Etats-Unis), Hong Kong, Quito (Equateur) et les îles Galápagos.  Paris (France), Londres (Royaume-Uni), Amsterdam (Pays-Bas), Genève (Suisse), Boston (Etats-Unis), Dubaï, Abu Dhabi et depuis peu Bruxelles (Belgique) pourraient aussi bientôt succomber à ses charmes. 

    Gare au green washing électrique

    D'accord, elle est vraiment mignonne, Hiriko, mais on se calme. La voiture électrique n'est pas non plus la panacée pour l'environnement. En matière de développement durable et de lutte contre la pollution, une voiture électrique est, bien sûr, plus "propre" qu'une voiture à essence. Mais une étude récente publiée par l'Institut allemand d'écologie appliquée révèle que si les voitures conventionnelles pouvaient gagner fortement en efficacité énergétique d'ici 2030, elles feraient  baisser de 25 % les émissions de gaz à effet de serre, alors que les voitures hybrides qui deraient représenter d'ici 2030, 14 % du parc allemand, ne feraient baisser les émissions de gaz à effet de serre que de 6 %. Cette étude commandée par le ministère allemand de l'Environnement, insiste pour qu'on n'oublie pas la recherche liée à l'amélioration des performances énergétiques des voitures à essence. L'Institut met aussi en garde contre d'éventuels effets pervers : si toutes les voitures électriques étaient rechargées au même moment, en soirée, après une journée de travail par exemple, cela occasionnerait des pics de consommation électriques, à un moment où la demande en électricité est déjà forte. Convertir tout le parc automobile à l'électricité n'est pas une solution sans condition pour l'environnement : le succès des véhicules électriques est lié avant tout au développement des énergies renouvelables, dont la part "verte" pourraient représenter le volume en térawatteures nécessaire à leur appétit énergétique.

    "Ecolo-consommateur bobo" un jour, bobo toujours ?

    Mais oui, Hiriko pourra aussi être achetée par des particuliers au prix de 12 500 euros avec une batterie louée. Mais non, ce n'est pas donné, et ce n'est pas non plus l'objectif premier de la petite voiture pliable. Ce qu'il nous faut réduire, plus que la taille de nos voitures, c'est d'abord leur nombre, la consommation de nos énergies, quelles qu'elles soient, et la fréquence de nos déplacements en quatre roues motorisés. Et privilégier les véhicules partagés ou collectifs, utiliser le vélo et, pourquoi pas, nos deux jambes. Ca tombe bien : les urbains ne bougent pas assez, ce qui n'est bon, ni pour la ligne, ni pour la santé.

    Hiriko est aujourd'hui un prototype, qui devrait être disponible en juillet 2013. Plus que cinq mois pour  réviser nos rudiments de basque, afin d'espérer la conquérir :  "Egun on, Hiriko !"

    Cathy Lafon

    Le site de Hiriko : cliquer ICI
    Le site de l'AVEM, un des premiers sites d'information sur les véhicules électriques avec celui de l'AVERE-France : cliquer ICI

     

     

  • La Nasa met en vidéo le réchauffement climatique


    2011 a été la neuvième année la plus chaude depuis 1880, et depuis 2000 la Terre a connu neuf de ses dix années les plus chaudes. Une évolution mise en parallèle avec celle du CO2.

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    Sources Nasa, janvier 2012.

    La Terre se réchauffe, et ce, toujours plus vite. Si les scientifiques ne cessent de le rabâcher, à coup d'études et rapports documentés, une poignée de climatosceptiques continue de nier cette réalité, invoquant une manipulation planétaire.  Alors, quoi de mieux qu'une animation pour mesurer le phénomène ? Cent trente ans d’évolution des températures sur Terre résumés dans une vidéo de 27 secondes, c’est l'exploit scientifique réalisé par la Nasa (National Aeronautics and Space Administration).

    Décryptage. 

    Les couleurs de la vidéo de l'agence spatiale américaine montrent que depuis peu les températures ont grimpé dans la plupart des régions du monde. La hausse des températures est devenue plus sensible à partir de la fin des années 1970. Dans la vidéo, les rouges indiquent des températures plus hautes que la moyenne de la période 1951-1980, et les bleus des températures plus basses.

    L’agence spatiale américaine commente ses données climatiques, analysées par le Goddard Institute for Space Studies (GISS), basé à New York. Le GISS a comparé les températures à travers le monde à celles du milieu du 20è siècle et conclue que la température moyenne sur Terre l’an dernier était de 0,51 °C plus élevée qu’au milieu du siècle dernier.

    Une hausse des températures qui s'accélère, malgré une activité solaire faible ces dernières années, et une Niña en pleine forme. « Nous savons que la planète absorbe plus d’énergie qu’elle n’en émet », déclare James E. Hansen, directeur du GISS. « Aussi continuons-nous à voir une tendance vers des températures croissantes. Même avec les effets rafraichissants d’une forte influence de La Niña et une activité solaire faible ces dernières années, 2011 a été une des dix années les plus chaudes enregistrées. »

    La hausse exponentielle des émissions de gaz à effet de serre en cause. Un réchauffement de la planète à mettre en corrélation selan l'agence spatiale américaine avec l'évolution du gaz carbonique dans l'amosphère. Les données météorologiques agrégées par la Nasa proviennent d’un millier de stations météo dans le monde. L’agence les met en parallèle avec l’évolution du gaz carbonique dans l’atmosphère: en 1880, au début des mesures modernes, la concentration de CO2 dans l’atmosphère était de 285 parties par million. Vers 1960, elle avait grimpé à 315 parties par million. Actuellement, elle dépasse 390 parties et continue à augmenter rapidement.

    La  Nasa participe-t-elle aussi au grand complot écolo du réchauffement climatique, aux côtés du CNRS, du GIEC, du Programme européen sur le changement climatique (CLAMER), du Centre national d'étude de la neige et de la glace (NSIDC) des Etats-Unis..., relayé par l'ONU, l'Union Européenne, et les gouvernements de la plupart des pays du monde, dont la France, l'Allemagne...  ?  Bonne enquête à confier au FBI, dans la plus pure tradition Hoover. A suivre...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le site du rapport de la Nasa et du GIIS : cliquer ICI (en anglais)

    ►  Lire aussi :

    Changement climatique : comment espérer stabiliser le climat

    Chaleur au pôle nord, neige en Europe

    Sommet de Durban sur le climat : les gaz à effet de serre pour les Nuls

    Il y a le feu à la banquise : le scénario du réchauffement climatique pour l'Europe

     

     

  • Coup de coeur. La Saint-Valentin de maplanete.fr

    fête,saint-valentin,cadeau,peinture,chansonBonne fête aux Valentine et Valentin de ma planete.fr, amoureux de la vie et de leur planète  !

     

    Le cadeau :  deux "coups de coeur"  artistiques et écolos à partager.

    Fanny Crochet, artiste à Bordeaux

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     Particulièrement chère au coeur de maplanete.fr, découverte tout récemment grâce à un internaute, Fanny se présente comme une citoyenne du monde, touche-à-tout, exploratrice artistique. Son art est un véritable acte d'engagement en faveur de la planète et du monde. La souffrance est là, devant les destructions en cours, mais ses toiles, parfois dures et violentes, ne sont pas totalement pessimistes : pour l'artiste Fanny, "tout n'est peut-être pas perdu..." On est bien d'accord avec elle. (Ci-contre "Déforestation" DR Fanny Crochet).

       ► La bonne nouvelle, c'est qu'elle expose actuellement ses oeuvres à  Bordeaux, au "Wine more time", 8 rue Saint James. 05 56 52 85 61.

    Les amis de Maplanete.fr qui n'ont pas la chance d'être bordelais, peuvent  découvrir ses oeuvres en cliquant ICI.

    ►  La beauté d'un tableau : quel cadeau plus durable ? Facile de faire durablement plaisir à son Valentin ou à sa Valentine, en lui offrant une des "Fannettes", collection de toiles à petit prix de Fanny (de 20 à 80 € selon le format).

     

    Camille,  l'écolo des chantsfête,saint-valentin,peinture,chanson

    On ne présente plus la chanteuse Camille, qui parcourt les grandes salles de concert de France et en est à son cinquième album depuis la révélation du "Fil" (2005). Dernière révélation, elle elle fait du développement durable un des ses chevaux de bataille. Son dernier disque "Ilo Veyou", sorti en 2011, en témoigne. Cette préoccupation est aussi à l'oeuvre dans sa vie : cohérence écolo.

    Offrir son disque, c'est une belle preuve d'amour et d'amitié "vertes." Partager le lien vers ses chansons, idem.

     Tout sur Camille, sur son site officiel : cliquer ICI.

    Cathy Lafon