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Pollution - Page 406

  • News fil vert. Elève Grenelle, il faut vous ressaisir !

     

     

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    L'impact écologique des projets de l'Etat en matière de transports, jugé "très insuffisant" par le Conseil économique sociale et environnemental. Le TER Aquitaine en gare de Bergerac (Dordogne) Photo Sud Ouest

    "Doit se reprendre et persévérer." Telle est l'appréciation générale du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour le " bilan du Grenelle de l'environnement " demandé par le premier ministre, François Fillon, en juillet 2011. Le CESE a rendu, mercredi 15 février, son avis à la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusco-Morizet. " Avec le Grenelle, nous sommes partis d'une gouvernance inédite, associant les syndicats et les associations, puis le processus s'est essoufflé et, avec la crise, il y a eu des réorientations et des reculs ", regrette le CESE. Trois solutions possibles suggérées par le CESE pour lui faire retrouver un deuxième souffle : décliner le Grenelle en région, redessiner la fiscalité environnementale ou créer un label " développement durable " pour une traçabilité sociale et environnementale des produits et des services.

    Concernant plus particulièrement les transports, le CESE en a remis une couche dans un avis rendu le 28 février : le Schéma national des infrastructures et des transports (SNIT) "ne permettrait de réduire que faiblement" les émissions de gaz à effet de serre (GES). Sur le plan écologique, "il se contente d'un bilan quasi neutre, ce qui ne peut pas être considéré comme satisfaisant". Gênant, si on se rappelle que le SNIT a justement été créé dans le cadre du Grenelle de l'environnement, dont l'ambition était de diviser par quatre les émissions de GES à l'horizon 2050, par rapport à 1990. Un impact écologique du SNIT très insuffisant, amenuisé encore par la question de la réalisation des infrastructures, trop dépendantes de la participation des collectivités, selon le CESE. 254 milliards d'euros, tel est le coût du SNIT, que les opérateurs de l'Etat, tel Réseau ferré de France (RFF), lourdement endetté, ne peuvent asumer. D'où la nécessité, selon le CESE, de recourir à de nouvelles ressources pérennnes, comme une hausse de la taxe poids lourds, perçue par l'Agence de financement des infrastsructures de transports et les collectivités locales, dès 2013.

    Tout ça manque cruellement de "vert" ! Gardons le sourire, et le moral, grâce à Bridget Kyoto, vidéo-webglobeuse de choc, qui a rendu son propre bilan du Grenelle de l'environnement depuis plusieurs mois : il est bien plus drôle que celui du CESE et un poil plus sévère, mais hélas, tellement réaliste. Si vous ne l'avez pas encore vue, cliquez vite sur la vidéo... Ca fait du bien !


    Bridget Kyoto analyse les résultats du Grenelle... 

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le site du CESE : cliquer ICI

    La vidéo du bilan du Grenelle de l'environnement par le CESE : cliquer ICI

    L'avis du CESE sur le Schéma national des infrastructures et des transports : cliquer ICI

  • News fil vert. Pic de pollution particules en suspension en Aquitaine

    nuages.jpgQualité de l'air, vendredi 2 mars 2012. PIC DE POLLUTION AUX PARTICULES EN SUSPENSION en Aquitaine. 

    Bordeaux, Arcachon, Agen, Lacq, Pau : indice 7 (médiocre).  Périgueux, Dax, Bayonne indice 6 (médiocre). SIR (Seuil d'information et de recommandations) publié par AIRAQ : les conditions météorologiques associées aux émissions polluantes ont favorisé l'accumulation progressive des concentrations en particules en suspension sur ces agglomérations. Cette situation devrait être maintenue dans la journée.  En savoir plus : CLIQUER ICI

  • Sentinelle de Ma Planète. René Capo, lanceur d'alerte au Wharf de la Salie (Gironde)

    wharf 2 salie so.JPG

    Le Wharf de la Salie. Photo archives Sud Ouest

    Le Wharf de la Salie (Gironde), avant et après 2007. Texte et photos envoyés par René Capo,  du Comité Vigilance Biscarrosse.

    Pour ceux qui ne le savent pas, le wharf de La Salie est un émissaire en mer qui permet de rejeter les effluents épurés du Bassin d’Arcachon (60 000 m3/j en moyenne annuelle). On le voit bien sur les photos, le panache du Wharf est plus beau depuis 2007, mais le résultat est obtenu avec un nouveau floculant à base d’aluminium, sur la dangerosité duquel s’interroge l’association Comité Vigilance de Biscarrosse.

    AVANT 2007    

     wharf salie avant.jpg

     

     

     

     

     

     

    APRES 2007 Photo SIBA

    Wharf de La Salie 2008 - Photo SIBA.jpg
    Depuis 2007, la nature du floculant utilisé par les deux nouvelles stations d'épuration (STEP) de Biganos et de La Teste  est le polychlorure d’aluminium. Ce nouveau floculant remplace le sulfate de fer qui était utilisé depuis 1974 pour traiter les effluents urbains du Bassin d’Arcachon.  

    Le but de ce changement de floculant : rendre la couleur  du panache en sortie du Wharf de La Salie plus acceptable…le résultat est spectaculaire…

    Alors, Vigilance Biscarrosse s’interroge sur l'impact à long terme de ce composant sur le milieu marin et milieu aquatique, la faune, la flore et la santé humaine.

    En effet le polychlorure d’aluminium va  se retrouver dans :
    •    le milieu marin avec les rejets des effluents urbains du Wharf de La Salie situé à quelques encablures des parcs à huitres du Banc d’Arguin.
    •    les boues d'épandage (MIATE) répandues sur les terrains agricoles d' Audenge, Lanton, Le Teich qui  ne sont pas très éloignés du Bassin d’Arcachon et Salles, Cestas, Mios et Lugos avec des risques de contamination par ruissellement ou par infiltration de la nappe phréatique par temps de pluie.
    Et l'utilisation du polychlorure d’aluminium pour les deux stations d'épuration est prévue pour un durée de 25 ans