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Pollution - Page 304

  • Pollution de l'air : pourquoi la France et l'Europe ne peuvent plus respirer

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    Barcelone frappée par un pic de pollution, le 9 décembre 2013. Photo AFP

    Procédures d'informations à répétition et alertes à la pollution à gogo... La France tousse, mais elle n'est pas la seule à avoir du mal à respirer en cette fin d'automne. Depuis plusieurs jours, le nord-est de l'Espagne est enveloppée d’un nuage gris et Barcelone subit aussi un épisode d'alerte à la pollution. Retour sur une semaine asphyxiante.

    diesel tue.jpgDes particules fines, en veux-tu, en voilà

    Temps froid et sec, absence de vent : les conditions météorologiques de cette fin d'automne favorisent des pics de pollution aux particules fines. Selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), elles sont émises essentiellement par le transport et notamment le diesel (15%), l'agriculture, avec l'utilisation des engrais (20%), le chauffage au bois (30%), l'industrie (31%). En France, le diesel représente 60% du parc des véhicules, et continue de bénéficier d'une fiscalité favorable en dépit de sa dangerosité avérée. En cas de grand froid, d'absence de vent et de pluie, l'air ne se renouvelle pas, ce qui favorise la concentration des polluants dans l'air.

    pollution air bordeaux velo.jpgPlusieurs villes de France en alerte, dont Bordeaux

    Cette semaine, le niveau d'alerte aux particules fines a été atteint dans plusieurs villes françaises où les normes européennes en matière de qualité de l'air ne sont pas respectées, dont Bordeaux. Hier, le 13 décembre, plus de la moitié des régions restaient encore en état d'alerte. Le seuil d'alerte est déclenché à partir d'une concentration de 80 microgrammes de PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns) par mètre cube d'air. Si des villes comme Paris ou Lyon ont la triste habitude de semblables situations,  l'agglomération bordelaise connaît cette année un phénomène exceptionnel par son ampleur et sa durée. La procédure d'information lancée par Airaq, l'organisme chargé d'analyser la qualité de l'air en Aquitaine, a duré une semaine, du 4 au 12 décembre. La présence de particules fines est passée de 50 microgrammes par mètres cubes, puis a augmenté jusqu'à 80 microgrammes par mètre cube, où le seuil d'alerte a été franchi. Le reste de la semaine a oscillé entre seuils d'alerte et d'information. Du jamais vu.

    Risque sanitaire

    L'impact sanitaire sur les populations, notamment les personnes fragiles (personnes âgées, enfants, asthmatiques, allergiques, malades...) est indéniable, d'autant plus que la pollution de l'air, et plus particulièrement les particules fines émises par le diesel, sont reconnues cancérogènes. Maux de tête, asthme, bronchites, cancer du poumon, accident vasculaire cérébral, infarctus... la liste des maux provoqués par la pollution de l'air est longue. Les dernières études de l'OMS évoquent 42.000 morts prématurées en France et 386.000 en Europe.

    pollution air voiture.jpgContentieux juridique avec l'Europe

    Mais le coût sanitaire n'est pas le seul que doivent payer la société et l'Etat français. L'Hexagone, en infraction avec les normes européennes avec ses taux de pollution de l'air, est passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, s'il ne parvient pas à  les diminuer. Des pénalités pour chaque jour de retard jusqu'à ce que les normes de la qualité de l'air soient respectées sont aussi à craindre, pour un possible montant de 240.000 euros par jour. De plus, un autre contentieux est annoncé, cette fois-ci pour les dépassements de dioxyde d'azote...

    Le coût de l'inaction

    La pollution de l'air n'est pas un mal fatal et inéluctable et la France a une responsabilité dans la situation actuelle et paie la rançon de son inaction. Quinze grandes agglomérations dépassent chaque année les normes européennes en matière de pollution atmosphérique, fixées par une directive de 2008, qui veut que l'on ne dépasse pas le seuil de 25 microgrammes par mètre cube d'air en moyenne annuelle, et pas plus de 50 microgrammes durant plus de 35 jours par an. Cette norme est déjà largement inférieure à celle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui préconise 10 microgrammes par mètre cube d'air, soit deux fois moins...La France a pourtant renoncé en 2012, à mettre en place les Zapa (Zones d'action prioritaire pour l'air) qui auraient dû permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre et des particules fines émises par les véhicules.

    sagrada familia.jpgL'Espagne aussi

    Ca ne va pas vraiment nous consoler, mais la France n'est pas la seule mauvaise élève de l'Europe. En 2011, huit autres pays, dont l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, ne respectaient pas davantage la règle des 25 microgrammes. Ainsi, depuis plus d'une semaine, le gouvernement régional de Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne, a lancé un plan d’urgence pour lutter contre le pic de pollution qui frappe Barcelone et enveloppe la ville d’une épaisse brume grise chaque matin, depuis près d’une semaine. Ce nuage, qui laisse à peine entrevoir la silhouette des édifices emblématiques de la ville, de la Sagrada Familia aux gratte-ciel modernes, est causé par l’importante présence de dioxyde d’azote et de particules polluantes dans l’atmosphère qu’un anticyclone installé depuis la semaine dernière sur la région empêche de se disperser. Les autorités ont donc décidé d’abaisser dès lundi la vitesse maximum autorisée dans les rues de Barcelone, a enjoint à ses habitants d’utiliser les transports publics et a demandé aux usines de réduire leur activité. Une situation somme toute ordinaire à Barcelone, l’une des villes qui enregistre la plus forte densité de véhicules en Europe, dont la situation géographique complique la dispersion des émissions polluantes.

    Les occidentaux aiment à pointer du doigt la Chine et son brouillard de pollution, à Pékin ou Shanghai... Les Etats-Unis, dont on critique aussi beaucoup le manque de responsabilité environnementale, viennent pour leur part de s'engager sur 12 microgrammes de PM10 par mètre cube.  Les Européens et les Français seraient bien inspirés de commencer par regarder les particules fines qui encombrent l'air qu'ils respirent, et y faire le ménage...

    Cathy Lafon

  • "Fort McMoney" : le web jeu-documentaire écolo destiné à changer le monde

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    Des sans abris, dans le jeu-documentaire d'Arte "Fort McMoney". Photo ARTE

    Exploitation du pétrole au Canada, exploitation des gaz de schistes en France et en Europe, exploitation des énergies fossiles de l'Arctique... Les polémiques sont vives. Que faut-il faire ? Provoquer des crises écologiques pour éviter une crise économique et énergétique majeure, ou l'inverse ? Et si on lançait l'enquête soi-même ? Et si on jouait à changer le monde ? Avec "Fort McMoney", Arte a lancé la partie,  le 25 novembre dernier.

    Une première du genre sur le web

    Entre web-documentaire et jeu vidéo, "Fort McMoney", est une révolution dans le monde du web-doc.  Imaginé par un Français, le journaliste, créateur et réalisateur David Dufresne, installé à Montréal depuis deux ans, le jeu-documentaire gratuit propose aux internautes de participer aux débats et de faire valoir leurs arguments sur une question précise: celle de l’exploitation pétrolière au Canada et de ses conséquences environnementales et sociales. En menant une véritable enquête journalistique, avec ses errements, ses bugs et ses trouvailles, dans un jeu qui se déroule en trois parties, de quatre semaines chacune.

    Fort McMoney - (Bande-annonce)

    jeu,webdocumentaire,webdoc,arteUn webdoc : "Prison valley"

    Le réalisateur est connu pour avoir déjà signé, il y a quatre ans, le très innovant web-documentaire  "Prison valley" sur l’industrie pénitentiaire aux Etats-Unis, pour lequel il a décroché un prestigieux prix World Press en 2011. Avec "Prison valley", David Dufresne a créé une nouvelle forme d'écriture audiovisuelle, plus circulaire et expérimentale dans une histoire où, grâce à une navigation personnalisée, l'internaute-spectateur est immergé et impliqué afin de devenir co-auteur lui-même de la narration. Le récepteur n'est plus passif, mais mène sa propre enquête, à son rythme.


    Prison.Valley.Lindustrie de la prison par danteenfer

    jeu,webdocumentaire,webdoc,artePourquoi le jeu webdoc "Fort McMoney" ?

    On est bien d'accord, la question environnementale forme un sujet tout aussi grave que celui de la prison, avec des répercussions politiques et sociales, essentielles pour l'humanité. Par ailleurs, sauver la planète n'est pas un jeu. Mais, pour David Dufresne, la Terre peut avoir aussi besoin de l’interactivité d’un jeu interplanétaire, pour qu’on rappelle l’urgence à laquelle elle est soumise à l'heure du changement climatique et de la surexploitation de ses ressources. Tels sont le sujet et l'objet de son nouveau projet numérique, "Fort McMoney", où il tente d’aller encore plus loin qu'avec un simple webdoc. Avec pour défi:  "toujours faire en sorte que le jeu soit au service du documentaire " et non l’inverse, en y juxtaposant l’exploitation des sables bitumineux pour la production de pétrole nécessaire à l'une des principales économies mondiales, et l’impératif environnemental.

    jeu,webdocumentaire,webdoc,arteLes lieux et le contexte du jeu

    Communauté de la province de l’Alberta (ouest du Canada) à un peu plus de 400 km au nord d’Edmonton, Fort McMurray, surnommée "FortMcMoney" dans le documentaire, respire le pétrole et contribue pour 7% du volume total de gaz à effet du Canada. Le pétrole y est extrait des sables bitumineux dont les écologistes dénoncent une exploitation aux effets dévastateurs pour l’environnement (photo ci-contre). Début octobre, vingt et un prix Nobel, dont l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, ont jugé "l’impact désastreux sur les changements climatiques" de ces pétroles non conventionnels et ont appelé l'Union européenne à légiférer contre eux. A l’inverse, le Canada met en avant l'autonomie énergétique que ces pétroles lui procurent.

    "L'industrie, le social et l'environnemental"

    Une fois entré dans ce jeu documentaire, l'internaute explore trois facettes de cette région hors du commun, "l’industrie, le social et l’environnemental", explique David Dufresne. Pour cela, à l'instar d'un journaliste qui mène sa propre enquête et veut se forger une opinion, le joueur pose ses propres questions à tous les acteurs clés de ce documentaire : les patrons des compagnies pétrolières, le maire de la ville, les tenanciers de bars, les travailleurs parqués dans des baraquements sommaires ou divers lobbyistes. Au total, ce sont des centaines de combinaisons qui ont été imaginées par les concepteurs du jeu.

    jeu,webdocumentaire,webdoc,arte"La ville de Fort McMurray évolue en fonction de l'interactivité"

    Comme dans un jeu vidéo, le joueur progresse et va franchir des étapes.  L'originalité est qu'on joue à "Fort McMoney" en réseau. Ainsi, tous les dimanches soirs, en fonction du vote des participants, la ville de Fort McMurray, reproduite virtuellement, va bouger, l’environnement du documentaire sera modifié en fonction de la majorité et ceci pendant chacune des trois parties. 

    "Prenez-vous en main ! "

    Avec "Fort McMoney", David Dufresne veut dire aux spectateurs  : "prenez-vous en mains !". Dans le monde de l'écologie comme dans celui d'internet, l'idée fera date. Plutôt que de livrer aux téléspectateurs un documentaire figé et orienté, le jeu "Fort McMoney" laisse chacun se forger sa propre opinion sur les avantages ou les inconvénients d’une exploitation pétrolière hors du commun, dans une région rude, au riche patrimoine environnemental, le nord Canadien. Mais la question soulevée par le jeu, avec lequel on vérifie avant tout que chaque être humain est co-auteur du destin de la planète, peut s'appliquer à quantité d'autres enjeux écologiques de même nature, partout dans le monde...

    "Que fait-on du pétrole et que fera-t-on quand il n’y aura plus de pétrole? ", interroge en résumé David Dufresne.

    Pour le savoir, à vous de jouer ! Il suffit de cliquer ICI

    Cathy Lafon

    PRATIQUE

    • Jouer à « Fort McMoney : pour accéder au webdoc-jeu, décliné en anglais, français et allemand afin d'offrir un accès très large à travers le monde, les joueurs se connectent indifféremment avec leur compte Facebook ou Twitter ou simplement par leur identifiant de courrier électronique.  
    • Le cycle de chaque partie en temps réel est de quatre semaines. La première partie débutera le 25 novembre 2013, la deuxième le 20 janvier 2014 et la troisième le 24 février 2014.
    • Sur les sites internet de grands médias. Outre la chaine franco-allemande Arte,  "Fort McMoney" est accessible depuis les sites de grands médias qui consacrent déjà régulièrement une couverture à la problématique des sables bitumineux: la télévision publique Radio-Canada et les grands quotidiens, le Süddeutsche Zeitung, le Globe and Mail, Le Monde , ou l'hebdomadaire Télérama.

    EN CHIFFRES

    • La réalisation du jeu a nécessité 2 ans d'enquête, 50 interviews, 60 jours de tournage pour un budget de 870.000 dollars(620.000 euros). L’essentiel du financement est assuré par l’ONF (Office national du film du Canada) et par la télévision franco-allemande Arte.

    LE MAKING-OF

  • Qualité de l'air: alerte à la pollution aux particules à Bordeaux, Poitiers, Paris et Lyon

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    Le trafic automobile sur la rocade à Bordeaux, une des sources de la pollution de l'air. Photo archives "Sud Ouest"

    En France, dans les grandes agglomérations, on respire mal. Le seuil d'alerte à la pollution aux particules, le plus élevé, a été déclenché hier en région parisienne, dans l'agglomération bordelaise et le bassin lyonnais, ainsi qu'à Poitiers et Castres, ont annoncé les organismes chargés de la qualité de l'air dans les différentes régions.

    Le niveau d'alerte est déclenché pour les PM10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns) à partir d'une concentration de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air.

    pollution,particules fines,pm10,diesel,chauffage,transport automobile,airaq,airparif,seuil d'alerte,santé,maladieRéduction de la vitesse automobile en Ile-de-France

    En Ile-de-France, la préfecture de police a instauré une baisse de 20 km/h sur toutes les routes où les vitesses maximales sont supérieures ou égales à 80 km/h et a notamment appelé à "limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules", ainsi que "les transports routiers de transit". Les feux de cheminée en foyer ouvert sont interdits et il est demandé à la population de "privilégier les activités calmes".  Le seuil d'alerte, déjà atteint en Ile-de-France lundi, sera maintenu aujourd'hui mercredi, a indiqué Airparif, l'agence régionale.  En 2012, en Ile-de-France, les seuils d'information et d'alerte ont été dépassés durant 19 jours en hiver (janvier-février-novembre-décembre), 17 jours en mars-avril, et un jour en mai.

    pollution,particules fines,pm10,diesel,chauffage,transport automobile,airaq,airparif,seuil d'alerte,santé,maladieLa plus longue période de pollution jamais enregistrée à Bordeaux

    A Bordeaux, le seuil d'alerte a été déclenché mardi par Airaq, pour la troisième fois en moins d'une semaine. Cet épisode de pollution, entamé mercredi dernier, le 4 décembre où le seuil d'information et de recommandation a été franchi, dure depuis une semaine, soit la plus longue période jamais enregistrée à Bordeaux. Contrairement à l'Ile-de-France, la préfecture de la Gironde n'a instauré à ce jour aucune mesure restrictive concernant la circulation, mais a informé les populations qu'"à ce stade, certaines personnes (jeunes enfants, asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées) peuvent présenter une sensibilité particulière aux polluants". Elle a aussi recommandé d'éviter d'allumer des feux, de limiter l'usage des véhicules à moteur, de favoriser les transports en commun et de réduire la vitesse si on ne peut éviter d'utiliser son véhicule. Le seuil d'alerte a également été déclenché à Poitiers, ATMO Poitou-Charentes estimant que cette situation défavorable devrait se maintenir pour la journée de mercredi et pourrait être prolongée dans la semaine, compte tenu des conditions météorologiques.

    Au pied des Pyrénées aussi

    Sur le département des Hautes-Pyrénées, l'ORAMIP a également enregistré une concentration en particules en suspension (PM10) supérieure à 50 microgrammes par mètre cube (µg/m3). L'arrondissement d'Argelès-Gazost/ Lourdes est ainsi placé au niveau alerte, suite à la persistance de cet épisode de pollution, qui dure depuis trois jours. Les concentrations moyennes mesurées s'élèvent aujourd'hui à 58,5 microgrammes de particules par mètre cube air.

    Seuil d'information dépassé dans la plupart des régions

    Le seul d'information, déclenché quand la concentration est supérieure à 50 microgrammes, était dépassé mardi localement dans la grande majorité des régions de France. En Aquitaine, les villes de Dax, Pau, Agen, Périgueux sont touchées chacune à leur tour, depuis plusieurs jours.  Les épisodes de pollution aux PM10 sont fréquents en hiver, avec l'augmentation des émissions liées à l'industrie, au chauffage et au transport (diesel) et, avec le froid, le soleil et l'absence de vent, de conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants.

    pollution,particules fines,pm10,diesel,chauffage,transport automobile,airaq,airparif,seuil d'alerte,santé,maladieLa pollution aux particules fines néfaste pour la santé, même quand la norme européenne est respectée

    Les particules fines ont des conséquences sur la santé : elles peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une étude financée par l'Union européenne et publiée, lundi 9 décembre, par la revue médicale britannique "The Lancet", indique qu'une exposition prolongée aux particules fines a un effet néfaste sur la santé, même lorsque les concentrations restent dans la norme dictée par l'Union européenne, bien moins stricte que celle recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Selon l'OMS, en ramenant les concentrations de particules de 70 à 20 microgrammes par mètre cube, on pourrait faire baisser la mortalité liée à la qualité de l’air de 15%.

    Cathy Lafon

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