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ONG - Page 67

  • Planète vidéo. Ces viticulteurs qui passent au bio

    Astrid et Olivier Bonnafont sont viticulteurs en Midi-Pyrénées, à Cahuzac sur Vere (Tarn). Ils ont choisi de cultiver leurs vignes en pratiquant l’agriculture écologique.

    Pour l'ONG Greenpeace, ils témoignent des méfaits que les herbicides chimiques ont accompli sur leurs vignes et expliquent pourquoi ils ont préféré passer à l’agriculture écologique, en racontant les bienfaits de cette transition.

     

    Cathy Lafon
     
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  • Planète vidéo. Et si un jour des robots remplaçaient les abeilles ?

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    Greenpeace imagine la planète avec des abeilles-robots : une vidéo de science-fiction qui tourne au cauchemar écologique . DR Greenpeace

    Après les "hubots" de "Real Humans "("100% Humains"), la série télévisée culte diffusée par Arte dont la saison 2 vient de débarquer sur nos écrans, voici  les "RoboBees". Imaginés par Greenpeace, les robots-abeilles font l'objet d'une une vidéo destinée à alerter l'opinion sur les dangers qui guettent la planète en cas de disparition des abeilles.

    greenpeace,abeilles,disparition,prévention,pesticidesLa vie sur Terre dépend des abeilles

    Dans certaines régions du monde les abeilles disparaissent carrément ou sont victimes de surmortalité inquiétante, due aux pollutions et aux prédateurs, mais aussi aux produits phytosanitaires, herbicides et pesticides. Une nouvelle étude américaine, menée par le biologiste Chensheng Lu de l'Université de Harvard, publiée dans le "Bulletin of insectology" vient ainsi de confirmer le rôle des pesticides, et plus particulièrement des néonicotinoïdes dans la mortalité des abeilles. 

    En Europe, la France est le pays le plus touché par ce phénomène. La possible disparition des petites ouvrières de l'écologie inquiète, pas tant en raison du péril qui plane sur le miel qu'elle produisent, gourmandise sans pareille, mais surtout à cause du travail de pollinisation qu'elles assurent dans la nature, depuis que le monde est monde.  Car, en butinant, l'air de rien, l'abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Certes, les abeilles piquent, mais sans elles, plus de fruits, de légumes... et une vie bien difficile, voire impossible, pour les habitants de la planète, humains et animaux.

    "RoboBees"

    Voilà le tableau. Dans une nouvelle vidéo-choc, pédagogique et militante, Greenpeace imagine ainsi une terre où des robots, fabriqués par l'homme, remplaceraient les abeilles disparues, justement à cause des activités de l'homme : des RoboBees. Mus par l'énergie solaire via des capteurs, ces insectes électroniques optimisent leur pollinisation, permettent aux agriculteurs de continuer à utiliser les pesticides et aux industriels de les produire et ne piquent plus les humains. Le paradis sur Terre?  Non, un vrai cauchemar écologique, fruit du "génie humain" qui prétend toujours pouvoir réparer tout ce qu'il a cassé, dont il faut absolument éviter qu'il ne se réalise... Car les RoboBees existent déjà depuis 2012 ! Issus également des laboratoires des chercheurs de Harvard, ces minuscules robots-insectes, Imaginé sur le schéma de la biologie d'une mouche, ces robots volants sont les plus petits drones aériens au monde.

    #robobees ? Non merci !

     

    A l'heure où le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll déclare que, pour sauver les abeilles, il va interdire les épandages de pesticides, le jour, en pleine floraison, le message de Greenpeace est clair et efficace.  Pour l'ONG, ces produits toxiques doivent être complètement interdits, afin de protéger les abeilles, mais aussi l'environnement et les êtres humains qui peuplent la planète. Quant aux robots-insectes qui prétendraient remplacer dans la nature ce que l'Homme a détruit : méfiance !

    Cathy Lafon

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  • Réchauffement climatique et montée des eaux : alerte à Miami

    floride.jpg

    A Pensacola, en Floride, Etats-Unis), le 1er mai 2014. AFP

    Il n'y a pas que les îles Tuvalu, dans le Pacifique, qui soient menacées aujourd'hui de submersion. 136 grandes villes côtières sont dans le même cas partout sur la planète, y compris aux Etats-Unis. Le pays de l'oncle Sam devra donc lui aussi payer la note de la pollution de l'air et du bétonnage colossal de ses côtes: en raison du réchauffement climatique, la Floride est de plus en plus menacée par la montée du niveau de l’océan Atlantique.

    "Ground Zero" du changement climatique

    La situation est particulièrement inquiétante à Miami, dont les plages de rêve et les milliers de propriétés, buildings, habitations, hôtels et magasins ne sont situés qu'à un jet de pierre de la mer, voire carrément au bord de l'eau.  Lors d’une audition du Sénat américain, exceptionnellement organisée dans la métropole du sud de la Floride en avril dernier, le sénateur Bill Nelson a même qualifié la région de "Ground Zero " du changement climatique.

    miami beach.jpgRisque de submersion au paradis

    En Amérique du nord, la Floride est le paradis des retraités et des américains fortunés. La zone côtière concentre les trois-quarts des 20 millions d'habitants de cet Etat, qui connaît une météo et une température exceptionnellement idéale à longueur d'année. Mais ici comme ailleurs dans le monde, la mer se rapproche dangereusement: selon l’ONG World Resources Institute, la Floride a perdu 30 cm de côtes depuis 1870. Et d’ici à 2060, la mer devrait avoir encore gagné de 23 à 61 cm... Plus inquiétant encore: la ville de Miami (photo ci-dessus) ne se trouve seulement qu'à 1,22 m d’altitude par rapport au niveau de l'océan.

    réchauffement climatique,coût,montée des eaux,océan,etats-unis,floride"Construire des digues ne servirait à rien"

    Selon le sénateur Nelson : "Construire des digues ne servirait à rien", car le sous-sol est "comme du gruyère". Le sol de Miami est en effet constitué d'une roche sédimentaire calcaire, poreuse et imbibée d’eau. Les Etats-Unis  et la Floride vont donc devoir trouver des solutions innovantes pour protéger les biens immobiliers situés au bord de l’océan. Selon une étude financée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), parue le 18 août 2013 dans la revue Nature Climate Change, en 2050, le coût des inondations pour les 136 plus grandes villes côtières de la planète pourrait être de 1.000 milliards de dollars - environ 750 milliards d'euros-  si elles ne se protègent pas mieux. A Miami, les biens immobiliers menacés ont une valeur totale de 14,7 milliards de dollars.

    En Floride, pas besoin d'enquête des "Experts" de Miami pour déterminer si le réchauffement climatique est une réalité ou non : la submersion c'est déjà aujourd'hui. Lors des inondations, les habitants sont déjà forcés de traverser les rues avec de l’eau jusqu’aux genoux pour rentrer chez eux. Les autorités de Miami-beach ont prévu d'installer trois pompes avant les grandes marées d’octobre pour mieux évacuer l’eau. Avant de trouver, si possible, de meilleures parades.

    Cathy Lafon

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    • Les article de Ma Planète sur le réchauffement climatique: cliquer ICI
    • Le rapport de l'OCDE sur le coût des inondations des grandes villes côtières de la planète (en anglais) : cliquer ICI