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Nature - Page 331

  • Planète vidéo. "Black Ice", le documentaire de Greenpeace sur les 30 de l'Arctique

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    Le 18 serptembre 2013, 30 militants de Greenpeace étaient arrêtés par les garde-côtes russes près de la plateforme de Gazrpom, en Mer de Barents.  Photo Greenpeace

    C'était il y a un an. Trente militants de l'association écologiste internationale Greenpeace étaient retenus en détention provisoire en Russie, à Mourmansk. 

    Depuis le mois d'avril, l'ONG menait campagne contre l'exploitation de pétrole dans l'Arctique: "Save the Arctic" (en Français, "Sauvons l'Arctique").Le 18 septembre, l'équipage de Greenpeace embarqué sur l'"Arctic Sunrise" avait envoyé deux grimpeurs sur la plateforme pétrolière du géant russe Gazprom, pour tenter de retarder les forages pétroliers russes en Mer de Barents, dans l'Arctique. Ils était arrêtés ainsi que l'équipage du bateau, par des gardes côtes russes qui les ramenaient sous bonne escorte à Mourmansk, où ils étaient placés en détention provisoire dans l'attente d'un jugement. Selon Vladimir Poutine, le dirigeant russe, ils avaient "enfreint le droit de la mer". Voilà pour le "crime" des "30 de l'Artic". Ils resteront emprisonnés plusieurs semaines et menacés de procès de piraterie, avant d'être libérés et amnistiés le 18 décembre 2013, après une importante mobilisation de l'opinion publique en leur faveur.

    Aujourd'hui, le documentaire "Black Ice" de Greenpeace raconte l’action puis la détention de ces  militants opposés aux forages russes dans l’Arctique pour préserver la biodiversité d'un système marin fragile et unique au monde.

    Pour voir l'intégralité du film, cliquer ICI

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma planète sur les actions de Greenpeace : cliquer ICI
  • Pêche : Greenpeace dévoile ce que l'industrie du thon ne veut pas montrer

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    Un requin pêché sur le thonier Dolomieu. Greenpeace

    Il y a deux semaines, Greenpeace lançait sur son site un webdoc expliquant les problèmes suscités par les Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) lors de la pêche au thon, et établissait un classement des marques de boîtes de thon respectueuses ou pas des stocks halieutiques. La fameuse marque "Petit Navire" qui s'approvisionne en thon pêché sur DCP, était la plus mal notée.

    La pêche au DCP c'est quoi ?

    peche requin.jpgLe dispositif de concentration de poissons désigne une pratique de pêche destructrice. On place en mer un objet artificiel flottant, qui permet aux poissons de s’abriter. Tout un écosystème s’agrège alors autour de ce dispositif, autour duquel les thoniers industriels déploient un filet de plusieurs kilomètres de long, la senne, qui remonte tout. Y compris les espèces menacées  (requins, photo ci-contre, tortues, raies), et les jeunes thons qui n’ont pas encore pu se reproduire et donc contribuer au renouvellement du stock. Ce mode de  pêche accentue encore la menace de surexploitation de l'océan.

    La preuve par l'image

    Aujourd’hui, l'ONG passe à la vitesse supérieure et s'attaque à la réalité de ce qui se passe en mer. Grâce à des images fournies par un lanceur d'alerte, Greenpeace met en ligne une vidéo qui dévoile de l'intérieur les pratiques de pêche destructrices de l'industrie thonière et notamment les prises accessoires. accessoires (requins, tortues, raies), prises lors des campagnes de pêche à bord de ces navires, espagnols et français, qui approvisionnent les grandes marques européennes de thon en boîte.

    "Les prises accessoires sont une réalité"

    « Nous avons sélectionné les images les plus marquantes parmi des heures de film, en privilégiant les plus récentes. Certaines datent de l’année dernière » explique Hélène Bourges, chargée de campagne océans à Greenpeace. « Ces images montrent que les prises accessoires, ces espèces non visées mais capturées, et rejetées à la mer mortes ou mourantes, sont bel et bien aujourd’hui une réalité. »

    Au niveau mondial, la pêche thonière tropicale sur DCP génère 2 à 4 fois plus de prises accessoires que la même pêche sans DCP, autour de 7% de ce qui est pris, de l’aveu même des marques de thon en boîte. Greenpeace a fait le calcul, les "dommages collatéraux" de ce type de pêche au thon représentent 100.000 tonnes par an, ou de quoi remplir 625 millions de boîte de thons... 

    L'ONG mène campagne auprès de "Petit Navire" et de toutes les marques qui s'approvisionnent avec ce dispositif, pour qu'elles cessent d'encourager la surpêche. Et pour que les clients soucieux de l'avenir de la planète, puissent acheter à nouveau du thon "Petit Navire" en toute quiétude...

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    EN SAVOIR PLUS

    •  Pour tout comprendre aux DCP,  visualisez le webdoc de Greenpeace en cliquant ICI

    • Greenpeace a interrogé les 10 premières marques du marché français de thon en boîte sur leurs performances environnementales. Choix de l'espèce, techniques de pêche, traçabilité... tout a été passé au crible. Ces marques représentent à elles seules 75% du marché français.

    • Le classement de Greenpeace des marques de boîtes de thon :

    classement-greenpeace-thon.jpg

  • Télé-réalité: découvrez le vautour fauve du Pays basque, dans "Into the french wild"

    télévision,émission,documentaire,pays basque,faune

    Le journaliste Rémi Dupouy plonge dans la nature sauvage de l'Hexagone. Photo Nat Geo Wild

    Avez-vous déjà vu un vautour fauve ? Sur la chaine de télévision Nat Geo Wild, le journaliste fou de nature Rémi Dupouy nous fait découvrir ce rapace très impressionnant, qui vit au Pays basque.

    Télé-réalité sauvage

    télévision,émission,documentaire,pays basque,fauneLe bouquet de chaînes natures de Fox s'est lancé cette année dans la télé-réalité sauvage, avec "Into The French Wild", une série documentaire qui part du principe que la nature sauvage n'est pas l'apanage des destinations du bout du monde. La série de cinq épisodes de 52 minutes, inspirée du magnifique film de Sean Penn, "Into the Wild", suit Rémy Dupouy (photo ci-dessus), qui plonge dans le fin fond de la France sauvage. Rassurez-vous : contrairement au film, les expéditions télévisées de Rémy finissent bien...

    télévision,émission,documentaire,pays basque,fauneAu coeur du Pays basque sauvage

    Après avoir parcouru la Bretagne à la recherche des phoques gris, l'aventurier a mis le cap sur le Pays basque français sauvage, à la recherche du vautour fauve qui se niche dans les montagnes. C'est l'occasion de traverser avec lui de nombreux écosystèmes spécifiques à cette région : le bocage des vallées cultivées, les grottes, les gorges, les forêts de hêtres, les corniches ciselées, les enrochements des monts chauves...

    En scrutant le ciel à la recherche des trois espèces de vautours qui fréquentent nos sommets, Rémy Dupouy a même la chance d'observer un aigle royal, le roi des airs... Un nouvel épisode du périple de l'amoureux de la nature à ne pas rater, à la télévision, où sur internet.

    Cathy Lafon

    A VOIR : "Into the french wild" au Pays basque,  un documentaire de 50 minutes, Nat Geo Wild, mardi 21 octobreà partir de 02h10, et jeudi 23 octobre, à 18h05.

    A SAVOIR

    • Nat Geo Wild est une chaîne de télévision spécialisée internationale. Sa programmation est constituée de documentaires sur la vie sauvage, la défense et la protection de l'environnement et les animaux. Elle est éditée par National Geographic Channels International dans 30 pays.
    • "Into the Wild" ou" Vers l'inconnu ", est un film américain réalisé par Sean Penn, sorti en 2007, adaptation du récit "Voyage au bout de la solitude", écrit par Jon Krakauer en 1996, qui relate l'histoire réelle de Christopher McCandless. Cetétudiant américain brillant décide d'aller en Alaska au coeur de la nature sauvage, où il se rend en auto-stop. Il découvre les montagnes enneigées et se réfugie dans un bus abandonné. Durant plus de trois mois de solitude, il découvre en Alaska le bonheur qu'il a toujours recherché, une paix spirituelle et une sorte de paradis pur et sain. Mais lorsqu'il décide de rentrer chez lui, bloqué par la rivière, il est contraint d'attendre que l'eau du fleuve descende. Il s'empoisonne alors accidentellement en mangeant des graines de Hedysarum mackenzii, une plante toxique, et meurt, seul.

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