En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Il y a presque un an, à Biarritz, le samedi 1er février 2014. La côte basque avait été la plus touchée par la conjonction de la tempête et des grandes marées. Photo archive AFP
Mercredi, les vagues ont atteint les 5 mètres et la houle était encore plus forte ce jeudi, journée de pic des grandes marées de la semaine, avec un coefficient de 109. Ces coefficients resteront élevés ce vendredi, 107, et samedi, 104.
Inquiétude
2015, année des "marées du siècle", avec des coefficients allant de 113 à 119 annoncés jusqu'en octobre, inquiète sur le littoral du grand Sud-Ouest, monstrueusement frappé l'an dernier par une répétition de tempêtes hivernales hors norme, du Pays basque à la Charente-Maritime, en passant par les Landes et la Gironde. Les 240 km de côte sableuse qui constituent la majeure partie du littoral aquitain ont été violemment érodés et les plages se sont fortement abaissées et aplanies, limitant ainsi leur résistance aux assauts de l’océan et leur capacité à refaire leurs stocks de sable l'été dernier. Idem pour les dunes adjacentes. La Gironde a été particulièrement frappée : le bilan complet des tempêtes survenues entre décembre 2013 et mars 2014 publié en février dernier par l'Observatoire de la Côte Aquitaine, a constaté un recul historique du trait de côte, de 20 à 40 mètres par endroit. Dans les Landes, la dune a reculé par endroit de 10 à 15 m.
Pas de risque particulier, mais prudence
Fort heureusement, il n'y a pas de tempête en cours pour décupler les effets des forts coefficients et cette semaine, il n'y a pas de risque particulier annoncé. Le littoral et les stations balnéaires comme celle de Lacanau, risquent toutefois de souffrir de ce nouvel épisode de vagues géantes. Quant aux promeneurs du bord de mer et amateurs de sensations fortes, la plus grande prudence leur est recommandée afin de ne pas risquer de se faire happer par les vagues. Tout particulièrement au Pays basque, où l'on a observé quelques débordements de la Nive et de l'Adour et où la houle est la plus spectaculaire. Prochaines grandes marées : le 20 février avec un coefficient à 118.
40 % de la surface de Songdo (Corée du Sud) doivent être plantés pour former les « poumons verts » de la ville. Photo Docside/Rare Media
Les villes n'occupent que 2% de la planète, mais elles abritent plus de 50% de la population. Chaque semaine dans le monde, un million de personnes supplémentaires s'installent en ville. A ce rythme, en 2050, 70% des habitants de la planète seront des urbains. Autant dire que préparer les villes de demain constitue un défi de taille pour l'avenir de l'humanité. A quoi ressembleront-elles ? Quels seront leurs enjeux sociétaux, politiques, économiques et environnementaux ? Arte s'interroge ce soir, à travers trois documentaires : "Les nouvelles villes", de Frédéric Castaignède, "Les villes intelligentes", de Jean-Christophe Ribot et"Les fermes verticales", de Benoît Laborde. Première surprise, les éco-villes de demain sont déjà là, en construction dans les pays émergents. Plus intelligentes, plus connectées, ces villes durables recherchent aussi l'autosuffisance alimentaire, avec le développement de l'agriculture urbaine.
Les éco-villes des pays émergents
Le nombre d'habitants ne cesse de croître, la crise énergétique menace, il faut trouver d'urgence des remèdes à la pollution d'un air devenu irrespirable dans les grandes mégalopoles et préserver l'avenir climatique de la planète : telle est la quadrature du cercle que veulent résoudreles nouvelles cités intelligentes et écologiques qui voient le jour en Chine (Tianjin Eco-city, photo ci-dessus), en Arabie Saoudite (King Abdullah Economic City) et en Corée du sud (Songdo). Futuristes et résolument vertes, financées par des partenariats publics privées et créées de toutes pièces en prenant le meilleur de ce qui existe déjà ailleurs, elles étonnent l'Occident encore pusillanime sur les questions de développement durable, par leur ambition en la matière et les innovations technologiques de pointe auxquelles elles font appel. Elles font la part belle à l'environnement et à la qualité de vie. Tianjin la Chinoise a réservé 12 m2 d'espace vert à chacun des 65.000 habitants qu'elle prévoit d'accueillir. Eoliennes, photovoltaïque, centrales au gaz naturel liquéfié (GNL) : l'énergie y est résolument verte et écologique. La station d'épuration d'eau de la ville, véritable bijou écologique, est également avant-gardiste : elle fonctionne avec des plantes aquatiques qui dépolluent les eaux usées. Un peu comme à la piscine de Bègles, en Gironde, mais en beaucoup, beaucoup plus grand... Et l'Empire du milieu a, dans ses cartons, une dizaine de projets d'éco-cités similaires à Tianjin ... Sans centrale nucléaire au programme pour les alimenter en électricité, qu'on se le dise.
Zéro émission de CO2 et "hyperconnection"
En Corée du Sud, même son de cloche, mais encore plus "hyper-connecté", comme on peut s'y attendre au pays de Samsung. A Songdo, tout est piloté par ordinateur, tout est relié et contrôlé par le cerveau de Control center (photo ci-dessus). Des transports à l'énergie - des compteurs intelligents permettent à chacun de surveiller et réduire sa consommation - en passant par la sécurité des espaces publics, la fluidité des transports et la gestion des déchets. Pas de camions pour enlever les ordures ménagères qui sont transportées depuis les habitations par un système pneumatique... La ville, avec 40% d'espaces verts, vise zéro émission de CO2. On n'y a pas besoin de voiture : tout a été conçu de manière à ce que les habitants puissent rejoindre leur lieu de travail, les commerces ou les lieux de loisir à pied, à vélo (25 km de pistes cyclables un vrai paradis pour les amoureux de la petite reine !) et en transport en commun, y compris sur l'eau, grâce à un système dense de navettes fluviales qui valorisent lac et canaux.
"Intelligentes"
Shanghai, Paris, Hambourg, Londres... Moins en pointe que les éco-cités clé en main, les mégalopoles historiques, de leur côté, ne sont toutefois pas en reste lorsqu'elles misent sur les dernières innovations technologiques pour accueillir toujours plus d'habitants, avec pour objectif de devenir 100% durables, économes en énergie et parfaitement sûres. Systèmes de vélos en libre service, interconnections des réseaux de transport en commun, les métropoles "intelligentes" du "Vieux Monde" ont aussi recours aux données numériques pour réduire leur impact carbone et fluidifier les déplacements.
Autonomie alimentaire ?
Dernier point abordé par Arte ce soir : l'alimentation. De l'Europe à l'Amérique du Nord, en passant par l'Asie, comment nourrir demain sept milliards de citadins, sans appauvrir davantage et épuiser les ressources de la planète ? Les villes de demain visent l'autonomie alimentaire et l'agriculture urbaine figure parmi les défis qu'elles ont à relever. Pour certains, cela passera pas la construction de fermes verticales, comme à Singapour où l'on économise l'espace en érigeant des tours agricoles de dix mètres de haut. Une idée à la mode mais remise en cause par certains écologistes dont le journaliste anglais George Monbiot,comme le documentaire "Les fermes verticales" nous le fait découvrir.
Les villes de demain seront vertes ou ne seront pas
Cette immersion passionnante dans l'avenir de nos villes nous fait d'abord prendre la mesure du fossé qui sépare l'Asie de l'Occident. La Chine et la Corée, notamment, prennent une avance colossale sur l'Occident sur les enjeux de développement durable, à tel point que Songdo a été distinguée par l'ONU pour accueillir le siège du Fond vert pour le climat. Mais elle pose aussi bien des questions sur nos modes de vie actuels et futurs. Hyper-connectées, les villes de demain sont aussi fragiles, à la merci de pannes ou de piratages informatiques. Elles se veulent 100% vertes,mais leurs technologies réveillent la crainte du cauchemar orwellien dans lequel, au prétexte d'assurer la sécurité de chacun, tout est surveillé et contrôlé, au risque d'y perdre la liberté. Les villes demain seront vertes ou ne seront pas. Mais leur conception doit s'accompagner d'une réflexion philosophique et politique de manière à ne pas produire, au mieux, les enclaves d'un paradis vert réservé à une élite privilégiée, ou, au pire, les conditions de ce qui pourrait devenir un totalitarisme écologique.
La série documentaire "Les villes du futur", mardi 20 janvier à partir de 20h50. "Les nouvelles villes", 20h50. "Les villes intelligente", 21h40. "Les fermes verticales", 22h30.
►A LIRE
Les articles de Ma planète sur l'agriculture urbaine: cliquer ICI
Dur, dur ce début d'année... Les horreurs des attentats parisiens contre "Charlie Hebdo", puis contre le supermarché casher, nous laissent un profond sentiment de tristesse et d'inquiétude, avec la sensation d'avoir vécu plusieurs semaines en une seule. Les mois de janvier et de février sont aussi les mois les plus difficiles de l'année. C'est le plein coeur de l'hiver, les jours, même s'ils rallongent, sont courts. Le temps est maussade et on a le moral dans les chaussettes: rien d'étonnant à ce que l'on se sente épuisé et sur les rotules.
La solution: les super-fruits séchés
Pour retrouver le tonus, au lieu de recourir à une pharmacopée chimique traditionnelle, c'est le moment d'aller à la découverte des fruits séchés, bio et bons pour la santé, comme ceux que propose Fragrances Bien-être, une toute jeune entreprise créée dans la région en Charente, par Florence Jacquet. Spécialisée dans la sélection de produits à base de composants naturels et bio, de très grande qualité, à un prix abordable pour tous, Fragrances Bien-être a lancé il y a un an, une gamme de super-fruits séchés bio : des mûres blanches, des baies de Goji, du Tibet, des myrtilles, des baies des Incas, des canneberges, du baomix... Au petit-déjeuner avec les céréales ou un yaourt, dans des préparations de gâteaux, en en-cas pour le coup de pompe de 4 heures au boulot : Ma planète les a tous testés. Ils sont délicieux ! Quant à leur efficacité, voyez plutôt la vitalité de votre blog préféré...
L'intérêt ?
Selon Florence Jacquet, les super-fruits séchés contiennent jusqu'à 5 fois plus de minéraux que les fruits frais. Leur concentration en fibres est aussi beaucoup plus importante, ce qui favorise l'élimination du cholestérol. Deux des fruits séchés proposés par Fragrances, peu connus, ont d'étonnantes vertus bienfaisantes. C'est le cas des mûres blanches, cultivées en Turquie et encore peu répandues en Europe. Très savoureuses, elles sont riches en fer, en calcium, en vitamine C, en fibres et en protéines. Elles possèderaient, en outre, des agents "anti-vieillissement", contenus dans le resvératrol... Ce qui ne gâte rien.
Le baomix, fruit du baobab
Autre fruit méconnu, celui du baobab, dont la pulpe, le baomix, venu du Sénégal, a un goût sucré et acidulé. On le consomme généralement en poudre dans des préparations culinaires : cocktails, jus de fruits, verre d'eau, verre de lait, yaourt... Pour lutter contre le stress et la fatigue passagère, c'est l'arme naturelle fatale: garanti sans gluten, le baomix de Fragrances contient 7 fois plus de vitamines C que l’orange, 3 fois plus de calcium que le lait et et possède des propriétés régénérantes. Recommandé aux enfants en phase de croissance, aux étudiants, aux séniors, ce fruit séché est également le partenaire nutritif idéal des sportifs.
S'ils ne sont pas produits localement (les baies de goji des moines tibétains viennent de Chine, les myrtilles des Etats-Unis, les baies des Incas, du Pérou et les canneberges du Canada) tous les produits de Fragrances, vendus en ligne sur internet, sont issus de l'agriculture biologique et du commerce équitable. Les heureux Charentais qui ont la chance de pouvoir les retirer sur place, ne paieront pas les frais de port.